Comme dans le Tarn et ailleurs comme l'Ardèche, le Gers... le loup dans le massif du Cantal apparaît subitement puis disparaît tout aussi subitement. Des spécialistes autoproclamés sortis d'une pochette surprise qui, bien souvent, n'ont jamais vu un seul loup de leur vie dans la nature, vont nous donner des explications détaillées sur le parcours accompli par le loup depuis l'Italie. Curieusement, les mêmes explications avec cartes à l'appui, existent pour expliquer le passage du loup de l'Italie vers la France. Et lorsqu'il s'agit d'expliquer le voyage vers les Pyrénées.....
Manifestement, beaucoup de monde pour mentir ou fantasmer et expliquer des choses beaucoup plus simples: de temps en temps il y a des lâchers de loups qui, curieusement, ne sont jamais très éloignés de Parcs Animaliers ou d'élevage de chiens divers souvent intéressés par la vente de chiens de protection ou autres. Cherchez l'erreur!
Simple supputation, évidemment!
Les conditions de destruction / tirs de loups pour 2014-2015 en France
Rumeurs et vérités sur le loup en France et ailleurs
L'extraordinaire arnaque de la protection du loup
Par Françoise Degert
Des analyses génétiques vont être effectuées pour confirmer la présence d'un loup dans le Cantal qui aurait été aperçu dimanche par deux randonneurs, a-t-on appris vendredi auprès de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
L'animal a été découvert sur la commune de Lavigerie, près de Saint-Flour, par deux randonneurs qui étaient partis tester leur matériel photographique, selon France 3 Auvergne qui
a révélé l'information jeudi soir.
Ils ont pu prendre en photo l'animal pendant une dizaine de minutes et ont remis les clichés à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "Les photos peuvent
laisser penser à un loup mais seul l'ADN peut parler à 100%", a-t-on indiqué au service départemental de l'ONCFS.
Des prélèvements de crottes et d'empreintes ont été réalisés sur place et doivent être analysés par un laboratoire de Grenoble. Les résultats devraient être connus d'ici quinze jours à trois semaines, selon la même source.
Des témoignages font régulièrement état de la présence du loup dans le Cantal, selon l'ONCFS. "Cette fois, les photos et les indices nous font pousser les recherches plus loin", a-t-on souligné à l'ONCFS.
En 1997, un loup avait été tué en entrant en collision avec une voiture, à Laveissière, à quelques kilomètres à vol d'oiseau de Lavigerie. Les analyses d'ADN avaient établi que l'animal appartenait à la lignée génétique "Italie Mercantour", selon la même source.
Si les loups de cette lignée se reproduisent dans les Alpes, certains individus de l'espèce peuvent quitter la région pour "coloniser de nouveaux espaces", comme le Massif Central, a-t-on précisé à l'ONCFS en rappelant que la présence du loup a été constatée en Lozère.
Source: Le Monde du 25 janvier 2008
Le loup, éradiqué en France dans les années 1920 et réapparu dans les Alpes où il est apparemment venu de l'Italie voisine dans les années 1990, a gagné des territoires du centre de la France, comme en témoigne l'identification d'un mâle dans le département du Cantal.
L'animal avait été aperçu le 20 janvier dans la commune de Lavigerie, près de Saint-Flour (centre), par deux randonneurs qui avaient pu le photographier.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a alors effectué des analyses à partir de déjections et d'empreintes pour déterminer l'ADN de l'animal.
"L'analyse des prélèvements d'ADN de l'animal a levé tout doute: il s'agit bien d'un loup gris, de sexe mâle, non encore enregistré sur la base nationale de données génétiques", a indiqué la préfecture du Cantal dans un communiqué.
Des témoignages ont déjà fait état de la présence du loup dans cette région. En 1997, un loup avait été tué par une voiture à Laveissière, à quelques kilomètres de Lavigerie. Les analyses d'ADN avaient établi que l'animal appartenait à la lignée génétique des loups de souche italienne, apparus dans le parc du Mercantour (Alpes françaises) au début des années 1990, selon la même source.
Présent jusqu'au XVIIIe siècle sur 90% du territoire, le loup n'a été éradiqué en France qu'en 1927, rappelle un rapport parlementaire sur les dangers d'une réapparition du canidé, auquel sont attribuées de nombreuses attaques de troupeaux dans les Alpes.
Source: AFP / L'Express du 18 mars 2008
La préfecture du Cantal a annoncé qu'après analyses génétiques le grand canidé photographié par des randonneurs dans le Cantal en janvier est bien un loup. L'animal avait été aperçu le 20 janvier dans la commune de Lavigerie, près de Saint-Flour, par deux randonneurs partis tester leur matériel photographique.
Ils avaient pu prendre en photo l'animal pendant une dizaine de minutes. Les clichés avaient ensuite été remis à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui avait effectué des prélèvements de crottes et d'empreintes pour analyser l'ADN de l'animal.
Des témoignages font régulièrement état de la présence du loup dans le Cantal, selon l'ONCFS mais cette fois, les photos et les indices avaient poussé l'ONCFS d'aller plus loin dans les recherches. En 1997, un loup avait été tué en entrant en collision avec une voiture, à Laveissière, à quelques kilomètres à vol d'oiseau de Lavigerie. Les analyses d'ADN avaient établi que l'animal appartenait à la lignée génétique "Italie Mercantour".
Si les loups de cette lignée se reproduisent dans les Alpes, certains individus de l'espèce peuvent quitter la région pour "coloniser de nouveaux espaces", comme le Massif Central, a-t-on précisé à l'ONCFS en rappelant que la présence du loup a été constatée en Lozère.
Source: Superbougnat du 18 mars 2008
Le loup, dans le Cantal, a été repéré deux hivers de suite. En conséquence, le réseau loup-lynx, qui suit l'animal a niveau national, a élargi son action au Cantal en classant Zone de présence permanente (ZPP) les monts du Cantal.
A la lumière des différents éléments recueillis les deux hivers derniers, le réseau loup-lynx a décidé d'élargir son réseau en classant une partie du Cantal Zone de présence permanente (ZPP) du loup. Celle-ci porte le nom de "Monts du Cantal". Celle-ci couvre naturellement les communes sur lesquelles des indices ont été relevés, et les espaces dans lesquels le loup est susceptible de se déplacer.
Qu'est-ce qu'une ZPP? Il s'agit d'un territoire où, pendant aux moins deux hivers consécutifs, la présence d'un ou plusieurs loup est attestée, non seulement par des observations visuelles ou des traces, mais également par une corroboration génétique.
En conséquence, de nouveaux correspondants pour le réseau dans le Cantal vont être formés à la collecte des indices, en plus des agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).
A deux reprises pendant l'hiver 2007-2008, des analyses génétiques avaient pu être réalisées, la première en janvier 2008 sur des excréments prélevés sur le Peyre-Arse, la seconde en mars sur des poils à Saint-Jacques-des-Blats. Les deux fois, il s'agissait du même individu, un mâle, de souche italienne.
Cet hiver, des indices et des observations attestent de sa présence, toujours sur le même secteur. Il a été photographié en décembre par un randonneur en raquettes; en février, les agents de l'ONCFS ont pu suivre sa trace sur plus de deux kilomètres, toujours sur le territoire de Saint-Jacques-des-Blats.
A la fin de l'hiver précédent, vingt-cinq ZPP étaient comptabilisées sur le territoire français. Le bilan provisoire, à la suite de cette nouvelle campagne hivernale, est de 26 ZPP avec deux nouvelles, celles du Cantal et de la Montagne de Lure (Alpes de Haute-Provence), et une en moins, celle de la Tarentaise.
Auteur: Jean-Baptiste Ledys
Source: La Montagne du 10 avril 2009