Il n'y a pas de réglementation particulière aux pratiquants de la montagne et de l'escalade. Seuls le code de la route, le bon sens et le savoir-vivre doivent dicter votre
conduite.
Il est parfois difficile de stationner à proximité d'un site naturel d'escalade ou d'un point de départ de randonnée, l'été ou l'hiver. Le stationnement est parfois source de
conflits multiples et variés avec les habitants des villages, le propriétaire d'une maison ou d'un champ ou l'usager d'un chemin. C'est souvent, malheureusement, le point de départ
de réglementations idiotes ou d'interdictions incompréhensibles. Au lieu d'avoir à guérir le mal, évitons de le créer en respectant quelques conseils.
Et puis plein d'autres petits tuyaux qui vous seront personnels en fonction de votre voiture tel que faire attention à ne pas perdre ses clefs
Les restrictions au stationnement des camping-cars doivent être motivées et limitées.
Les interventions des autorités locales en matière de stationnement de tout véhicule sur la voie publique se fondent en premier lieu sur le code de la route. S'agissant de véhicules,
les autocaravanes ne sauraient être privées du droit de stationner, dès lors que l'arrêt ou le stationnement n'est ni dangereux (art. R417-9 du Code de la route), ni gênant (art.
R417-10 et R417-11 du même code) ni abusif (art. R417-12 et R417-13).
Le droit de prescrire des mesures plus rigoureuses est accordé par l'article R411-8 du même code aux préfets, au président du conseil exécutif de Corse, aux présidents de conseils
généraux et aux maires, dans la limite des pouvoirs qui leur sont conférés par les lois et règlements, dès lors que la sécurité de la circulation routière l'exige.
En matière de circulation et de stationnement, ces pouvoirs sont fixés par l'article L2213-2 du Code général des collectivités territoriales. Cet article oblige les autorités
qui en sont investies, quand une décision de limitation ou d'interdiction ne s'applique qu'à certaines catégories de véhicules,
à en définir avec précision les caractéristiques.
Encore doivent-elles se référer à des données en relation avec leur effet sur la circulation, telles que surface, encombrement, poids... C'est pourquoi la jurisprudence est hostile
aux mesures d'interdiction générale et absolue, et la portée d'une éventuelle interdiction doit être limitée.
Question écrite de Marie-Jo Zimmermann, JO de l'Assemblée nationale du 15 mai 2007, p. 4594, n° 120850