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Présentation des diverses options de traversées des Pyrénées par des routes et autoroutes

- La liaison autoroutière Amsterdam Barcelone via l'Ariège inscrite au dernier sommet Franco-Espagnol

Instaurés depuis 1985, les sommets franco-espagnols sont devenus une composante essentielle de la relation privilégiée qui lie les deux pays.

Le 20e sommet franco-espagnol s'est donc déroulé jeudi dernier à Paris sous la présidence Nicolas Sarkozy.

Au programme trois thèmes prioritaires:

Si les observateurs ont beaucoup parlé de la construction d'une nouvelle ligne à très haute tension (THT), projet en suspens depuis une quinzaine d'années en raison de l'opposition des collectivités locales appuyées par les écologistes, il est une conclusion qui est passée quasi inaperçue mais qui devrait modifier sensiblement le positionnement de l'Ariège sur le plan des liaisons entre la France et l'Espagne.

En inscrivant dans les conclusions du sommet Franco-Espagnol la réalisation d'un tronçon autoroutier sur l'itinéraire européen Amsterdam-Barcelone (itinéraire E9) qui sépare l'Ariège de Barcelone, soit 70 kilomètres (18km en Espagne et 52km en France), le département de l'Ariège devient à terme un point stratégique dans les liaisons routières européennes et plus particulièrement dans les échanges avec la Catalogne.

Certes, le 29 octobre dernier, lors de la séance plénière du conseil général, le président Bonrepaux avait fait voter une délibération sur le grand contournement de Toulouse, relançant la nécessité d'une voie d'accès directe entre l'Ariège et Barcelone, via l'Andorre à travers l'aménagement de la voie européenne E9... délibération qui enclenchait le processus qui allait mettre fin aux atermoiements de l'aménagement de la N20 par manque de crédits supplémentaires.

A partir de ce moment, Augustin Bonrepaux et le Club Ariège Pyrénées Investissements sous la houlette de Bruno Lavielle ont réalisé un important lobbying auprès des cabinets ministériels.

Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Economique et Social de la Région Midi-Pyrénées mais également rapporteur du forum préparant le sommet franco-espagnol a été reçu par le président Bonrepaux qui l'a convaincu de la nécessité de mettre cette liaison autoroutière à l'ordre du jour de ce sommet.

Celui-ci s'est également rendu mardi 8 janvier en Andorre où il a rencontré l'ensemble du gouvernement, les ministres et le représentant du co-prince.

"J'ai fait passer le message pour le sommet de jeudi" a expliqué Augustin Bonrepaux "et puis j'ai encore quelques relations à Barcelone... Cette liaison peut se réaliser rapidement... reste à convaincre une société d'autoroute".

La société autoroutière Vinci exploite déjà le tronçon Toulouse-Pamiers et le tunnel du Puymorens... la liaison avec l'Andorre permettrait de valoriser ces deux ensembles"

Il y a près de 15 ans Augustin Bonrepaux avait mené un combat identique pour la réalisation du tunnel du Puymorens...

"La dynamique s'est remise en marche, l'Andorre nous a beaucoup aidé, le Club Ariège Pyrénées Investissements est intervenu auprès des cabinets ministériels, tous se sont mobilisés et ont décidé d'aider l'Ariège dans son développement"

Un projet d'infrastructure autoroutière qui devrait se réaliser dans un délai acceptable et qui permettra au département de l'Ariège d'acquérir une position privilégiée dans les liaisons avec l'Espagne sans compter le développement économique que devrait connaître la haute Ariège dans les années à venir.

Auteur: Laurence Cabrol
Source: AriègeNews du 12/01/2008

- Observations

Comment peut-on rendre compatible la présence d'ours au milieu d'un tel réseau routier après ce qui s'est passé avec Franska sur une 4 voies entre Lourdes et Argelès-Gazost?

La question d'un espace vital semble posé d'autant que Jean-Jacques Camara parle, dans certains répports, parfois contradictoires de 3 à 4 000 km2 indispensable pour 8 ours soit la superficie totale de l'Ariège non urbanisées et sns route. il est facile de voir que cette présence n'est pas possible. Ou alors il y a encore un mensonge derrière tout cela.

Louis Dollo, le 10 janvier 2008