Situé en avant de la chaîne pyrénéenne comme fortification naturelle, le Pic du Midi de Bigorre a très vite été convoité par l'homme. Après que ses flancs aient été occupés très
tôt par les bergers, il est devenu un lieu scientifique, sportif et touristique.
Page Facebook du Pic du Midi
La Webcam en live du Pic du Midi de Bigorre
Le Pic du Midi de Bigorre (à ne pas confondre avec le Pic du Midi d'Ossau) et un des lieux mythiques des Pyrénées. Situé à 2 877 m d'altitude, après avoir été tronqué d’une trentaine de mètres pour y construire les installations techniques et scientifiques, il est devenu un espace touristique, Grand site des Pyrénées, depuis la construction de l’actuel téléphérique en 2000. Il est aussi un objectif de randonnée à pieds ou à ski, de freeride en hiver et d’alpinisme avec un ensemble de voies essentiellement hivernales.
Le Pic du Midi est un site touristique en haute montagne, accessible tout au long de l'année, à tous types de publics. Le Pic est renommé pour son panorama exceptionnel et unique. C'est l'un des Grands Sites de Midi-Pyrénées, à découvrir absolument!
L'année 2006 est une année clé de l'ouverture du Pic vers d'autres activités.
Amplitude d'ouverture du téléphérique pour admirer les couchers de soleil, nuit au sommet pour observer les étoiles
Ouverture aux skieurs de montagne, etc... Par le passé, et avant les travaux, il était réservé aux randonneurs montant à pied même si quelque temps par une piste il était
possible aux touristes de s'en rapprocher jusqu'à l'ancienne hôtellerie des "Laquets" et aux scientifiques par un téléphérique d'un autre temps toujours depuis La Mongie.
Hautes- Pyrénées - Montagne
Le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, rendu public, n'alimente pas l'optimisme quant à l'avenir de ce site emblématique
A plus de 2.000 m d'altitude, premier promontoire des Hautes-Pyrénées, observatoire scientifique d'où sont scrutés les caprices climatiques du soleil, le pic du Midi n'est pas
à l'abri des sujets terre à terre. Comme celui, récurrent, de son déséquilibre budgétaire.
Dans son récent rapport, rendu public, la chambre régionale des comptes, qui a examiné les projets du Syndicat mixte pour la valorisation touristique du pic du Midi [créé en 1995
pour "permettre le maintien en activité du site à la suite du retrait de l'Etat"] , estime que ce déficit est "prévisible" au cours des quatre années qui suivent l'année 2003.
"A situation inchangée et pour une fréquentation constante de 125.000 visiteurs à partir de 2003, on peut estimer que le déficit prévisible de l'activité du syndicat, avant
subvention d'exploitation au cours des quatre prochaines années, devrait être compris entre 1,1 et 1,2 million d'euros", projette la chambre
L'Avenir en dira davantage
Cette dernière suggère, aussi, au syndicat mixte qu'il "ne saurait se contenter, pour équilibrer son exploitation, de faire appel au concours financier de deux grandes
collectivités territoriales [le conseil général des Hautes-Pyrénées et le conseil régional, NDLR]". "Quand bien même, poursuit la remarque, ce concours pourrait être justifié par
l'existence de certaines charges de service public imposées à la régie". Si Olivier Guyonneau, directeur de la régie du pic du Midi, remarque que le "désengagement de l'Etat" en
matière de service public est un poids supplémentaire en terme de gestion, il concède que l'outil coûte cher. "Aujourd'hui, dit-il, c'est très coûteux de faire fonctionner le pic
du Midi. Il faut réduire certaines charges là où c'est possible. Ca paraît peu, mais si l'Etat s'en est séparé, c'est parce que c'était lourd à gérer. C'est cher, en gros, comme
trois piscines municipales et ce n'est pas tolérable, c'est vrai, de rester sur ce constat". L'avenir en dira davantage. Le syndicat mixte, présidé par François Fortassin
[président du conseil général des Hautes-Pyrénées], s'apprête à en brosser les grandes lignes, le 11 mars, lors du débat sur les orientations budgétaires. L'objectif étant
d'atteindre les quotas de fréquentation (prévisionnel de 125.000 visiteurs par an). Le pic du Midi n'en a accueilli que 105.000 en 2004. Des pistes existent, selon M. Guyonneau. Le
lancement d'un "produit de nuit", qui permet des visites du pic en hiver jusqu'à des heures plus tardives que d'habitude, et l'éventualité de créer des chambres en plus sur place
(projets scientifiques et autres).
Article paru le 21/02/2005
Gérald Camier
Source: La Dépêche du Midi