Les stations de ski des Pyrénées prévoient dès la fin de l'hiver les travaux pour l'ouverture de la prochaine saison de ski. Nous présentons ici quelques projets mais aussi les
difficultés rencontrées par certaines stations.
Les stations peuvent nous faire part de leurs projets qui seront ainsi affichés.
Depuis le vendredi 8 avril, les travaux ont débuté. Le téléphérique du Lys sera remplacé pour l'hiver prochain par des télécabines de 8 places
Après une quarantaine d'années de bons et loyaux services, le téléphérique du Lys fait peau neuve.
Il faut dire que de nombreux skieurs se plaignaient d'un confort minimaliste et des longues files d'attente au départ de la cité cauterésienne.
Désormais, la nouvelle télécabine du Lys, opérationnelle dans les délais impartis, va faire rentrer Cauterets dans une nouvelleère, celle du grand ski.
Le directeur d'Espaces Cauterets, Vincent Tassart, explique: "En fonction depuis 1964, il était indispensable de remplacer le Lys. Même modernisé en 1985, il était devenu complètement obsolète. Avec un débit de 700 skieurs/heure, il entraînait des attentes propres à démotiver les amateurs de glisse les plus passionnés. Ce nouvel investissement de la commune et de la régie Espaces-Cauterets était inéluctable."
2.000 à 2.400 SKIEURS PAR HEURE
Démontée en fin d'hiver 2005, cette nouvelle remontée mécanique sera fonctionnelle dès le mois de décembre.
A l'heure actuelle, de nombreux essais testent les qualités de la structure et les Cauterésiens assistent à un défilé de cabines au-dessus de leurs têtes.
Le nouveau Lys comptera une centaine de cabines d'une capacité de huit places assises chacune, permettant d'acheminer sur le domaine skiable 2.000 skieurs/h. Trois fois plus qu'auparavant, avec une possibilité d'augmentation de son débit à 2.400 skieurs/h en rajoutant une vingtaine de cabines supplémentaires.
"Le trajet durera une douzaine de minutes, en position assise sur un siège individuel et skis en mains. Il n'y a pas de gare intermédiaire et chacun va pouvoir profiter de la vue panoramique sur la cité et les montagnes environnantes", commente Johan Dubourdieu, le directeur de l'office de tourisme cauterésien.
Mais la station ne s'arrête pas là. Elle a dû renforcer la présence de canons à neige sur la portion se situant entre l'arrivée de la nouvelle télécabine, à 1.850 m d'altitude, et le télésiège débrayable des Crêtes, à 1.730m.
Enfin, pour changer du sempiternel snowpark trop souvent réservé à l'élite de riders, Cauterets a décidé de mettre en place, cet hiver, une aire de freestyle déclinée en trois parcours différents, tout cela en fonction du niveau de chacun, du débutant au confirmé.
"Cet espace va permettre à tous de découvrir les joies des virages relevés, des bosses et du boardercross en toute sécurité", conclut Vincent Tassar.
Auteur: Philippe Champion.
Source: La Dépêche du Midi du 16 -11-2005
Une télécabine huit places avec un débit de 2.000 skieurs/h remplace le téléphérique du Lys. Création d'un parcours freestyle. Renforcement de l'enneigement artificiel pour assurer le retour station.
Avec onze entreprises, dont sept ariégeoises, et plus de 60 salariés du bâtiment sur son site, la station de Guzet est actuellement le plus gros chantier du département. Dix mois de travaux qui s'achèvent et doivent permettre à la station couserannaise de continuer sur sa lancée pour rejoindre la cour des grands et faire perdurer une économie non négligeable en milieu rural.
Tour d'horizon avant livraison des travaux, fin novembre, avec Yves Cathala, le maître d'oeuvre.
Quels bâtiments sont concernés et quels services seront offerts à la clientèle lors de la prochaine saison hivernale?
Les travaux portent sur les anciens hôtels du Roc blanc, du Papallau et de son restaurant, qui deviennent une partie de la nouvelle résidence du Haut-Couserans. Au final de cette première tranche de travaux, 58 appartements, déjà loués pour la saison à venir, avec piscine, fitness et sauna, sans oublier un local à skis avec armoire privative et un restaurant en service dès Noël.
Côté locaux remontées mécaniques, les travaux portent sur la billetterie, les bureaux et le nouveau centre de secours. A cela s'ajoutent une salle hors-sac, une laverie automatique et des sanitaires collectifs tout neufs.
Avez-vous rencontré des difficultés particulières sur ce chantier à 1.400 m d'altitude?
Le chantier a commencé en janvier et il a neigé jusqu'à la mi-avril, donc nous avons dû gérer les intempéries, qui ont quelque peu gêné l'avancée des travaux. Heureusement, Geoffroy Bansillon, directeur technique et pilote de chantier, ainsi que des ouvriers ont dormi sur place afin de tenir les délais.
Ajoutez à cela, un soutien important de la part de la municipalité d'Ustou et de son maire Serge Aragon, d'Arthur de Tourton, le directeur de la station, et de son équipe, qui nous ont facilité le travail au maximum, plus le déneigement effectué avec beaucoup de rigueur grâce à l'intervention d'Henri Nayrou. Tout ce contexte local a été extrêmement positif et indispensable pour la bonne marche des travaux.
Comment gérer rénovation et normes drastiques de sécurité?
La rénovation est toujours délicate dans des bâtiments existants. Le but était de donner une nouvelle image à la station tout en conservant sa caractéristique. Les façades ont été rénovées. Les toits et les intérieurs entièrement refaits.
Alain Lapujade, le promoteur, nous a donné carte blanche pour offrir à Guzet un haut niveau de qualité, de confort et de sécurité des plus modernes à l'attention des clientèles d'ici et d'ailleurs.
Source: La Dépêche du Midi du 26-10-2005
La piste de la combe de Piet relie désormais le site du Bederet. Création d'un mini-boarder au-dessus du snowpark. Au départ du télésiège de la Caperette, un restaurant d'altitude s'installe.
Cet été, les responsables de la station de ski de Luz-Ardiden n'ont pas chômé. Toujours dans le but d'améliorer le confort maximum des skieurs, des travaux ont été réalisés afin de créer la liaison qui manquait: une nouvelle piste rouge qui permettra aux amateurs de glisse de relier Aulian et la Combe de Piet. Le tout pour un coût de 497.281 euros HT.
Francis Guiard, le directeur de la station, explique: "Depuis l'année 2000, nous continuons à remodeler les pistes. Cette année-là, nous avons fait l'Aulian Express, le télésiège du Bédéret en 2003, la neige artificielle.Tous ces travaux pour mettre en cohérence les pistes et les remontées mécaniques".
Cette nouvelle piste, "bleue foncée-rouge claire", va se faire en deux temps.
Cette année, les skieurs pourront circuler plus facilement sur les deux domaines et découvriront la station sous un autre angle. Sur la crête, ils auront une vision superbe de Luz-Saint-Sauveur et de sa vallée. Cette nouvelle piste part du col du Lisey et bascule à la Combe de Piet dans le secteur du Bédéret par les crêtes.
En 2006-2007, a piste partira de la Caperette "Les Crêtes" et basculera au col du Lisey.
Ainsi, les skieursne seront plus obligés de revenir à Aulian.
Cela leur évitera de redescendre au pied de la station, là où il y a le plus de monde.
FINANCéS à 50 % PAR LES PôLES TOURISTIQUES
Cette opération a pu se réaliser grâce aux subventions des pôles touristiques à hauteur de 50 % pour un montant global sur les deux tranches de travaux de 497.281 euros HT.
Régie par un Sivom, Luz-Ardiden regroupe les villages de Luz, Esquièze-Sère, Esterre, Grust, Saligos, Sassis, Sazos et Viscos.
Les investissements ont été importants: plus de 12 millions d'euros sur trois ans, avec la création de deux télésièges débrayables 6-places (Aulian et Bédéret), un 4-places au col de Cloze, près de 90 canons à neige, nouvelles pistes (la Belle Bleue, la rouge de Cloze, les Cîmes, la bleue du Bédéret), un snow-park (half-pipe) et le remodelage du secteur débutant (tapis d'ascension).
"Il faut savoir que Luz-Ardiden réalise un chiffre d'affaires toujours croissant avoisinant les 4,99 millions d'euros pour l'hiver 2004-2005 qui correspond à plus de 287.547 journées/skieurs", conclut Bernard Laporte, directeur de l'office de tourisme luzéen.
La neige tombée ces derniers jours va confirmer l'ouverture prévue pour le 26 novembre 2005.
Auteur: Philippe Champion.
Source: La Dépêche du Midi du 15-11-2005
L'espace nordique a été doté de nouvelles pistes favorisant les boucles, soit sur des itinéraires forestiers déjà existants soit sur de nouvelles traces. Le sens de circulation et la signalétique changent.
Cette station familiale joue la carte "maynats". En pied de pistes, un "Kid Park", un espace enfants, voit le jour. Il occupera le tiers du domaine débutants et proposera une piste ludique, un mini-boarder, etc.
Création d'un jardin des neiges, mise en place d'une nouvelle billetterie (avec billetterie "mains libres"), renforcement de l'enneigement artificiel (plus dix canons) et nouvelle signalétique.
L'espace Nordique se dote d'une piste (verte) de raquettes de 3 km, de deux stades de luge, d'une nouvelle signalétique, d'un parking et d'une boutique proposant le matériel nécessaire.
La station a procédé à des travaux de terrassement de pistes afin de favoriser le maintien du manteau neigeux. La restructuration de la station se poursuivra en 2006.
Le télésiège de l'Engaly, débrayable six places, avec une capacité de 2.000 skieurs/h. Création de "La Grande Bleue", une piste de 6, 5 km. Le potentiel de neige artificiel passe de 11 % à 15 %.
Aménagement d'un boardercross, d'un circuit raquettes, d'un parking de 300 places en pied de pistes et construction d'une résidence de tourisme quatre étoiles de 150 logements.
Restructuration de l'ensemble de l'espace débutants au Pla d'Adet. Le domaine débutants s'agrandit. Par ailleurs, la signalétique change, les caisses de la billetterie se modernisent.
Le domaine observe une pause dans ses investissements. La station planche sur le remplacement de la remontée mécanique de la coume du Pourtheil, à l'orée 2007.
Un nouveau télésiège au Castillon sur le versant Barèges
La commune de Campan a procédé à la réhabilitation des gîtes de Payolle, à hauteur de 2.286.735 euros. La livraison est prévue pour la fin de l'année 2005.
A partir des informations qui nous sont communiquées nous indiquons l'ouverture des stations. Si vous avez connaissance d'autres stations qui ouvrent, merci de nous les communiquer.
24 novembre 2005: Les canons tournent à plein dans plusieurs stations. Cet aprés midi il faisait -6° à Gouron (Luchon). Il faudra encore attendre un peu pour ouvrir en espérant qu'il neige ce WE. Sur Skipass vous trouverez d'autres informations de la part de pratiquants, habitants des vallées et stations et personnels des stations.
La Confédération pyrénéenne du tourisme (CPT) indique que ses 38 stations de sport d'hiver adhérentes ont investi 38 millions d'euros pour la saison 2005-2006. Dix-huit millions ont été investis dans la seule station de Cauterets (Hautes-Pyrénées) pour une nouvelle télécabine qui reliera à partir du mois prochain la station au domaine du Lys, avec une capacité de 2.000 à 2.400 skieurs à l'heure. Les autres investissements concernent en grande majorité les remontées mécaniques, dont le chiffre d'affaires a progressé de 88% en cinq ans. Les équipements de neige de culture représentent 13% des investissements, les aménagements divers (billetterie, matériel roulant, places de stationnement) 12% et les travaux sur pistes 3%.
Lors de la saison 2004-2005 les stations pyrénéennes avaient investi 53 millions d'euros. Avec plus de 2,3 millions de journées skieurs, le réseau pyrénéen a enregistré des résultats en progression de 8,7% sur un an, et de 54% sur cinq saisons. Cette saison a vu la fréquentation touristique augmenter pour la quatrième année consécutive, avec 2,8 millions de nuitées, soit 25% en plus en cinq ans.
Source: Sport.fr du Jeudi 17 novembre 2005
Des exercices d'évacuation de téléportés ont débuté hier à La Pierre-Saint-Martin et Gourette. En attendant que la neige soit plus abondante
Faute de neige, les stations de ski de Gourette et La Pierre-Saint-Martin n'ouvriront pas ce week-end comme il était prévu. La neige se rencontre actuellement à 2 000 mètres
environ, mais de façon peu abondante, et la présence en quantité suffisante de l'élément blanc est trop hypothétique, aux yeux de l'Etablissement public des stations d'altitude
(EPSA), pour pouvoir garantir une ouverture digne de ce nom dès samedi.
Le froid, annoncé vif à partir de jeudi, a permis la production de 2 à 3.000 mètres cubes de neige de culture, à Gourette, histoire de remettre les circuits en marche.
En attendant, les personnels des stations se livrent depuis hier, tant à La Pierre-Saint-Martin qu'à Gourette, à des exercices d'évacuation de téléportés; ils se poursuivront
jusqu'à demain.
3 heures maximum.
Il s'agit d'une répétition des gestes que connaissent bien la vingtaine d'équipes de secours aptes à intervenir, dans chacune des deux stations béarnaises. Le règlement des
remontées mécaniques fixe à 3 heures maximum le délai d'évacuation de tous les occupants d'un télésiège, en cas de "pépin".
L'évacuation est effectuée par des binômes, dont l'un des deux membres encordés, assuré par le second, accède aux occupants des paniers (télésièges) ou des nacelles (télécabines)
qu'il fait descendre à l'aplomb de l'endroit où ils sont immobilisés.
Chaque remontée possède son propre plan d'évacuation. La hauteur de survol maximum (17 à 18 mètres) est atteinte à un pylône sur le Cotch, à Gourette. Mais plus que la hauteur,
c'est la nature du terrain (barres rocheuses par exemple) qui est susceptible de rendre les opérations délicates.
Généralement, les évacuations sont consécutives à des pannes mécaniques, comme la rupture d'un réducteur entre le câble et la poulie le cas le plus fréquent. Un moteur thermique
auxiliaire vient en relais, en cas de panne électrique.
Il reste que de tels incidents sont rares. Dans le cirque blanc depuis plus de vingt-cinq ans, Henri Mauhourat, directeur de l'EPSA, n'a vécu que deux évacuations, l'une à
Piau-Engaly (panne électrique), l'autre à Cauterets, sur le téléphérique du Lys dont les câbles s'étaient croisés.
Source: Sud-Ouest du 22 novembre 2005
STATIONS D'ALTITUDE
Les chutes de neige du week-end donnent le coup d'envoi de la saison de ski. Gourette et La Pierre-Saint-Martin gagnent même une journée sur leurs prévisions.
Les premières avalanches préventives de la saison ont été déclenchées hier, du côté de Gourette. C'est dire si la neige est tombée en abondance dans la nuit de samedi à dimanche.
"On a 50 cm en bas des pistes à Gourette, et à peu près autant à La Pierre Saint-Martin" se frotte les mains Henri Mahourat, directeur de l'Etablissement public des stations
d'altitude béarnaises. Résultat: "On ouvre dès vendredi, au lieu de samedi!"
Les premiers skieurs pourront se présenter aux caisses dès 9 heures pour prendre leurs forfaits, les remontées mécaniques et s'élancer sur des pistes parfaitement vierges. Chaque
année, l'ouverture est envisagée dès le dernier week-end de novembre. Mais elle s'est trouvée reportée parfois jusqu'à Noël faute de neige en quantité suffisante. La saison de
sports d'hiver 2005-2006 part donc sur les chapeaux de roues, juste à point pour profiter à plein du long week-end de l'Imaculada et de ses flots de vacanciers espagnols.
Le Somport dès demain.
Les équipes de l'EPSA étaient depuis quelques jours dans une phase d'alerte intense, en raison des prévisions de grosses chutes de neige de Météo France. A Gourette comme à La
Pierre-Saint-Martin, les dameuses ont ainsi pris le relais des canons à neige dès samedi. Il y avait alors 25 à 30cm en bas des pistes. Et, déjà, les premiers clients se
présentaient aux caisses pour se renseigner sur les forfaits, les formules, le logement, malgré l'obligation faite aux automobilistes de mettre les chaînes dès les Eaux-Bonnes. "On
sent bien que la clientèle de proximité est maintenant impatiente de chausser les skis", assurait hier Henri Mahourat.
Samedi, les standards des offices de tourisme de Gourette et Laruns ont en effet connu un premier rush saisonnier de demandes de renseignements et/ou de réservations. C'est ce que
les hôtesses appellent "l'effet blanc". Les Béarnais de la plaine voient les montagnes se blanchir, et se jettent sur le téléphone.
Dès vendredi, donc, il sera possible de skier sur Gourette et La Pierre-Saint-Martin. Pour Artouste, il faudra attendre. La convention avec Altiservice, qui reprend l'activité, ne
sera signée que le 7 décembre pour une ouverture prévue, pour l'heure, le 17.
La neige est également tombée du côté d'Urdos, en vallée d'Aspe, au bénéfice de la petite station de ski de fond du Somport. Le manteau neigeux atteint 30 à 40cm. "On va pouvoir
faire quelque chose dès lundi, assurait hier son directeur, Bruno Guitton, pour une ouverture dans la foulée", c'est-à-dire mardi, voire mercredi. Cette fois, c'est bel et bien
parti. Retour
Auteur: Alain Babaud
Source: Sud-Ouest du 28/11/2005
La délégation de service public pour la gestion de la station ossaloise a été signée hier
C'est signé! La société Altiservice et la mairie de Laruns ont paraphé hier la convention d'une durée de dix-huit ans qui les lie pour l'exploitation de la station de ski d'Artouste. Altiservice, rappelons-le, est l'entreprise qui a été choisie cet été au terme d'une procédure de délégation de service public. Elle gérera à la fois la station hivernale et le petit train l'été. Le conseil municipal de Laruns ayant adopté à l'unanimité le 1er décembre cette convention, il ne restait plus qu'à la signer pour la rendre effective, ce qui fut fait hier matin à la mairie de Laruns.
"Jour historique".
Un "jour historique" pour la commune, a souligné le mairie André Berdou qui a parlé également d'"heureux dénouement". Il s'agissait en effet de l'épilogue d'un long feuilleton
politico-économique qui a vu la station fermer durant une saison de ski, l'année dernière, en attendant que les fils de l'affaire soient dénoués et les conditions pour la nouvelle
délégation de service public éclaircies. Ce qu'André Berdou a décrit comme "une volonté de mettre à plat toute la problématique de la station."
Car c'était un dossier extrêmement difficile, ont rappelé et le maire de Laruns et le sous-préfet d'Oloron Claude Gobin. Trois propriétaires fonciers, un montage juridique
complexe, des propriétaires différents pour les équipements existants (Conseil général, Shem, EPSA)... Tous les intervenants hier, maire de Laruns, PDG d'Altiservice, et
sous-préfet, ont souligné le rôle clef joué dans le dénouement par "l'engagement du Conseil général" qui paie notamment la réfection de la télécabine. Le président de l'assemblée,
Jean-Jacques Lasserre était excusé.
Mais ces épisodes sont désormais du passé.
"Aujourd'hui, c'est un nouveau départ" pour le site d'Artouste a insisté Benoît Clocheret, PDG d'Altiservice, une entreprise qui gère déjà, également en délégation de service public,
les stations de Saint-Lary, Super Bagnères, Font Romeu et Gavarnie. Il a fait part de la volonté de son entreprise de "donner un nouveau souffle à Artouste". La station rouvre le
vendredi 16 décembre.
Auteur: N.T.
Source: Sud-Ouest du 7-12-2005
"L'ouverture de la station sera probablement samedi 3 décembre avec environ 40 à 50% du domaine, mais cette date reste à confirmer, vous pouvez donc nous appeler vendredi 2 decémbre entre 9H et 17H au 0561642006 ou consulter notre site internet sur lequel nous mettrons les informations à jour."
Source: Information fournie le 29 novembre par la station
L'espace nordique du Val d'Azun est ouvert depuis le 1er décembre 2005 à 9h - Accès Soulor et Couraduque.
Ouverture du domaine: 100% (sauf evolution des conditions météo dans la journée). Météo pour jeudi: Beau temps
Hauteurs de neige (damées constatées ce jour): bas des pistes: 25cm haut des pistes: 50cm
Dernière chute de neige: en cours ce jour 29/11
Source: Régie du Val d'Azun
Après le ski, le snow-board, les balades en raquettes, les promenades en traîneau , les muscles ont besoin de douceur. Le thermoludisme est l'une des valeurs montantes des stations pyrénéennes qui exploitent les pouvoirs naturels et bienfaisants de l'eau minérale.
Une dizaine d'espaces-détente ouvrent leurs bulles au pied des Pyrénées.
Piscines, hydrojets, cols de cygne, bains bouillonnants etc. les bains de jouvence font des vagues et des bulles. Boostées par le boom de la thalasso, les stations termales n'ont qu'à puiser dans leurs propres richesses minérales pour multiplier les sources de bien-être ludique. On glisse dans un sas d'une piscine chauffée en eaux calmes, à une piscine ondulant de vagues. On s'attarde sous les becs de cygnes, on se laisse masser par des jets, on s'offre une parenthèse orientale au hamman, un jet hydromassant. Le thermoludisme porte bien son nom. On joue dans les bains-bulle. En un mot , on coince la bulle...