Depuis la sortie de la loi de démocratie de proximité, il faut s'attendre à ceque les secours soient payants sauf modification de cette loi ou son encadrement. Les itinéraires les plus frénquentés ainsi que les randonnées de proximité telles que celles se déroulant l'été sur les domaines skiables ou à proximité de ces domaines sont les plus exposés à une réglementation des communes tendant à faire payer un service comprenant:
le balisage d'itinéraires ou de voies d'escalade ou de canyons
l'assistance et le secours
en créant ainsi de véritables parcs ou espaces d'attraction récréatives que l'on appelera abusivement "d'aventure".
Déjà certains aspects aparaissent malgrés les tentatives de définition et d'organisation de la FFME
Pour ce qui est des secours, le 12 janvier 2003, Daniel Taupin nous communique cette information:
"Selon B. Mudry (Président de la FCAF) les secours sont payants dans 50 des communes du département 73 (Savoie).
"En particulier à Val d'Isère, la commune a maintenant le monopole des secours, non seulement dans le domaine skiable, mais pour toutes les APPN (Activité Physique de Pleine Nature), été comme hiver. Ils ont évidemment un contrat avec le Secours Aérien Français.
"Le prix du secours est forfaitaire, mais je n'en sais pas le montant. Ceci couvre un nombre non négligeable de sommets d'alpinisme: la Tsanteleine (3.600 et des bananes), Pointe de Bazel, Pte de la Galise (un classique), la Pointe de la Sana, les passages du GR5. Sans doute aussi (c'est le domaine skiable de Val d'Isère bien que sur la commune de Bonneval) la classique à ski et en été à crampons: l'Aiguille Pers (au-dessus du col de l'Iseran).
"D'autre part, un projet de loi (au printemps 2003) prévoit l'encadrement des facturations des secours par les communes. Du coup il n'y aura peut-être plus de dérives, mais le secours aux APPN-istes deviendra payant presque partout où les communes ont des contrats avec des sociétés de secours. En pratique toutes les zones de montagnisme contiguës à des domaines skiables (ceci est mon estimation).
"Actuellement, les secours sont (encore) gratuits dans le 38, même à Autrans dont le maire les le promoteur de cette loi de Démocratie de Proximité (au moins de l'article sur les secours)."
Si ces faits sont confirmés, nous pouvons dire sans ambiguité que la machine à faire payer les secours en montagne est en marche. Mais faut-il s'en étonner à voir certaines réactions?