Au Puymorens et aprés être passé à la Coume d'Or, Alain se trouve en catalogne nord, c'est à dire les Pyrénées-Orientales. Comme en Andorre ou l'Alt Aneu, on y parle le catalan.
Les Paysages deviennent méditerranéens et il aborde cette région par le massif du Carlit. Bientôt se sera le Canigou et enfin la Méditerranée.
Mardi 17 juillet 2001
Il est 10 h du matin environ et nous sommes au col du Puymorens. Alain veut suivre la HRP (fini les variantes), moi je monte à la Coume d'Or que je ne connais que l'hiver par
brouillard.
Alain fera l'ascension du Carlit en traversée en passant du versant Lanoux au versant Bouillouses. Il sera accueilli sur le chemin par Jeannot qui a déjà fait, avec Alain, la
Grande Fache. Ils en profiterons pour faire un bon repas cez Jean VIGUIER au refuge du CAF.
Trés belle journée qui a ravi Alain.
Aprés avoir vu plusieurs copains dans la vallée du Carol et diner avec eux, je rejoins Les Bouillouses en voiture dans la nuit. C'est pour le petit déjeuner que nous nous retrouvons.
Mercredi 18 juillet 2001
Alain poursuit la HRP mais c'est presque du tourisme. il montera même aux Airelles pour descendre sur le lycée Climatique (cité pré-olympique) et l'hermitage que nous visitons ainsi
que le calvaire (histoire prochainement en ligne).
Arrivé à Eyne, il fait trés froid et il se met à pleuvoir. Nous optons pour le gîte
A Eyne, il existe un excellent gîte, le Cal Pai ) dont nous reparlerons ici. (Pas eu le temps de mettre en ligne). Le "bistrot" prévu par le maire n'est pas réalisé.
Nous découvrons d'autres gîtes peut être mieux adaptés pour des randonneurs pas trop fortunés et trés agréables. Mais pour les bons repas c'est Cal Pai qu'il faut voir.
Jeudi 19 juillet 2001
Ce matin il neige 200 mètres au-dessus du village. Pratiquement aucune visibilité. Et il pleut. Et il vente. Notre levé à 6h du matin n'aura servi à rien.
Nous avions prévu de changer d'itinéraire et de passer par la Cambra d'Aze, la Tour d'Eyne et le Pic d'Eyne au lieu de la vallée d'Eyne pourtant trés belle. Sans doute que notre
instinct montagnard nous oriente vers les hauteurs. Mais là, impossible.
Alain décide une journée de repos forcé.
Pour ma part je rentre à Tarbes. Peut être que je retournerai dans quelques jours sur place.... nous en reparlerons.
En repartant je fais un crochet vers Planès où j'ai passé une partie de mon enfance pour chercer des informations sur un gîte qu'on ne voit dans aucune documentation. Il y a 30 ans
ce village n'avait que 15 habitants. En mai j'y suis allé avec Philippe. Le cimetiére était plein d'amis et aucune connaissance dans le village pratiquement composé que de
résidences secondaires. En ouvrant la porte du gîte, le choque. Denise est là. Je la croyais morte mais c'est sa soeur qui l'est. Isidore est encore vivant. il est chez lui. On
refait le passé. il reste encore Guy qui est maire. Il faudra que je revienne.
Vendredi 20 juillet 2001
Il a fait beau mais beaucoup de vent. 5cm de neige fraiche. Il a remonté la vallée d'Eyne; le col d'Eyne (ou de Nuria), le Pic d'Eyne (2786 m), le Pic des Nou Fonts (2.861m), Pic
de la Fossa del Gegant et descente sur le refuge de Ull de Ter (pas de téléphone possible mais douche à volonté).
Samedi 21 juillet 2001
10 h du matin. Alain vient d'appeler depuis les crêtes à la Portella de Roja
Ce matin il fait trés beau et froid et encore 5 cm de neige sur les crêtes. Il est monté à la Porteille de Mantet (2 511 m) par la station de Vallter 2000 puis la Roca Colom et la
Portella de Roja où curieusement le téléphone passe sur Itinéris. Il se trouve en fait sur les crêtes à l'Ouest de Prats de Mollo dans la Valespire. Il devrait être assez tôt au
refuge de Mariailles sauf s'il trouve un endroit à l'abri et chaud où il puisse flâner. Les 2 plus hauts sommets qu'il peut faire sont le Pic dels Set Homes (2661 m), facultatif et
demain le Canigou (2784 m) qu'il envisage de faire. Par la suite l'altitude va baisser pour se stabiliser vers 1.000m et arriver dans quelques jours à 0 m.
Le refuge, ancienne maison forestière est bien tenu par une charmante gardienne. Une page spéciale à son sujet sera fait au retour de la HRP
Appel téléponique rapide reçu à 17 h: Tous va bien pour Alain. Il est arrivé au refuge de Mariaille au pied du Canigou à 17h.
Demain les prévisions météo sont bonnes (même si on a été habitué à de mauvaises prévisions). Il continue en faisant la traversée du Canigou pour aller au Refuge des Cortalets.
Dimanche 22 juillet 2001
Alain est arrivé dans l'aprés midi au gîte de La Batére aprés être passé au refuge des Cortalets et avoir fait la traversée du Canigou par la cheminée depuis Mariaille Il fait trés
beau. Demain il pense aller jusqu'à Las Illas. Il a donc rejoint des sentiers faciles et la civilisation
Ce soir, faite connaissance avec Amélie les Bains
Alain est arrivé dans le massif des Albères à la frontière de la Catalogne sud (Espagne) c'est à dire la partie la plus au sud de la France
Lundi 23 juillet 2001
Au lieu de s'arrêter à Amélie et pour équilibrer la longueur des étapes, Alain est allé jusqu'à Las Illas. Il suit le même itinéraire que Julien Pascual mais en ralongeant un peu
les étapes pour aller plus vite.
Mardi 24 juillet 2001
Quelques véronades en cours de route. Il fait trés chaud et il évolue dans une sorte de maqui.
Vendredi 25 juillet 2001
Avant l'arrivée d'Alain, découvrez Banyuls-sur-mer.
Il est arrivé dans l'aprés midi sur la plage aprés avoir traversé les vignes de Banyuls. Aura-t-il profité de ce grand cru?
C'est Fini
Retour sur Tarbes jeudi ou vendredi.