Suite à la suppression des contrôles systématiques aux frontières (accords de Schengen - 1985), les bâtiments de l’ancienne douane du col du Pourtalet sont devenus propriétés du Parc national des Pyrénées, par transfert du ministère des finances au ministère en charge de l'écologie, de la maîtrise de l’énergie et du développement durable.
Le Parc national des Pyrénées a décidé de valoriser ce bâti situé à l’entrée du cœur de son territoire en vallée d’Ossau (territoire de la commune de Laruns - Pyrénées-Atlantiques). Situé à la frontière francoespagnole et en bordure de la route départementale 934, le col du Pourtalet est l’endroit du Parc national où transite le plus de visiteurs, beaucoup venant d’Espagne.
Des besoins spécifiques (information, sensibilisation,…) jusqu’alors mal assurés, nécessitaient de donner une nouvelle vocation à ce bien idéalement placé. Le cheminement de la réflexion s’est établi dans la concertation avec les différents acteurs du territoire, dans le cadre d’un comité de pilotage composé de représentants de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, de la sous-préfecture d’Oloron Sainte-Marie, du commissariat à l’aménagement des Pyrénées, du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, de la communauté de communes de la vallée d’Ossau et du comité départemental des Pyrénées-Atlantiques.
Très vite les premières réflexions ont orienté le réaménagement de ce bâtiment vers la valorisation de la culture pastorale de la vallée d’Ossau et l’utilisation ancestrale du cirque d’Anéou, haut lieu du pastoralisme.
En effet, les recherches archéologiques menées depuis des années, en partenariat avec le Parc national, par le laboratoire Framespa sous la direction de Christine Rendu ont révélé une utilisation du site par les bergers depuis au moins l’âge de Bronze.
Des installations (aires de traite, couloirs, cabanes bien évidemment) ont été mis à jour.
Cet espace est toujours extrêmement vivant, occupé par des bergers transhumants. L’été, les troupeaux se partagent ces riches estives et le fromage y est fabriqué. Cette histoire se
devait d’être mise à disposition du public.
Restauré dans un esprit d’authenticité, le bâtiment est désormais organisé en trois espaces: