Contrairement aux affirmations officielles calquées sur celles des mouvements écologistes à caractère idéologiques telles que la LPO, les vautours fauves attaques bien des bêtes vivantes pas forcément en situation de faiblesse. Un vêlage n’est pas plus une maladie qu’un accouchement chez l’humain.
Au printemps 2015, dès la sortie des bêtes des granges et étables, les vautours ne se privent pas quel que soit le lieu. A regretter que les pouvoirs publics manifestement pas très compétents, traitent le sujet par département, alors que les vautours se moquent des frontières administratives et font plusieurs centaines de kilomètres pour trouver de la nourriture.
Cette situation conflictuelle continue de satisfaire les idéologues écologistes qui savent appliquer le principe «diviser pour régner» et ainsi imposer à la fois une protection totale irresponsable et inutile et le développement de cette faune déjà en surnombre en favorisant des placettes de nourrissage dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques alors que cette même démarche en Espagne était critiquée.
Il ne faut pas être grand spécialiste pour comprendre qu’il y a un problème…. Justifiée uniquement pas l’idéologie de la LPO.
Avant, cantonnés essentiellement en montagne, les vautours viennent de plus en plus dans le piémont. Pour se nourrir. À Orignac, leur présence a été constatée. Une vache est morte.
Si les oiseaux se cachent pour mourir, ils se montrent aussi pour se nourrir. Alain et Nicole Dumeste, de Luc, les propriétaires d'une vache qui est morte suite à une hémorragie interne après la présence de vautours dans leur champ, à Orignac, le dimanche 10 mai, le pensent.
Ils racontent: «Il était 11 h 10 quand un vêlage s'est produit dans un pré que nous possédons à Orignac. Tout s'était bien passé, le veau était bien né. Ayant dû nous absenter en raison d'un baptême, nous avons demandé à un beau-frère de venir jeter un coup d'œil à nos bêtes en début d'après-midi. Vers 13 h 45, quand il est arrivé, il a vu une trentaine de vautours que se sont enfuis aussitôt. C'est là qu'il a constaté que la vache était rouge de sang».
André Dumeste poursuit: «Les vautours s'étaient attaqués au placenta qui était en train de sortir et en le tirant, ils ont provoqué une hémorragie interne. La vache est morte peu après 15 heures. Notre vétérinaire de Bagnères a fait des photos et rédigé un certificat».
Le lendemain, des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont constaté la présence de plumes de vautours sur les lieux. Un rapport a été établi.
Joint par nos soins, M. Jarrige, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, confirme la présence des vautours sur les lieux compte tenu des plumes laissées, mais ajoute aussitôt: «Le constat ne met pas en évidence de lésions dues aux vautours. Il n'y a pas de présence de coups de becs sur la vache et sur la vulve».
La mort de la vache est-elle due à une hémorragie interne qui aurait pu survenir dans n'importe quel vêlage ou à l'action des vautours? Les appréciations divergent.
Et que se serait-il passé pour la vache si le beau-frère de M. Dumeste n'était pas arrivé quand les vautours étaient là?
«On est choqués de voir qu'une vache peut être attaquée par des vautours dans un champ situé à 500 m d'altitude et à moins d'1 km des maisons», affirme Nicole Dumeste pour qui la perte de l'animal et les frais qui vont avec sont estimés à 1.800€.
Et comme pour les attaques de vautours fauves, aucune indemnisation n'est prévue, le préjudice financier est important.
Pour l'agricultrice, se pose désormais la question du vêlage des animaux en plein air, pourtant recommandé, notamment en matière d'hygiène.
«Craignant une nouvelle attaque, les vêlages se feront désormais à l'étable», a tranché l'éleveuse.
«Avant, les vautours étaient surtout en montagne. Depuis vingt ans, nous constatons leur présence de plus en plus régulière dans le piémont», déclare M. Jarrige. Un problème qui n'est pas nouveau, mais qui pourrait prendre plus d'ampleur si l'on n'y prend garde. On vous l'a dit, les vautours se montrent pour se nourrir.
Le certificat du vétérinaire
Nicolas Piéri, vétérinaire à Bagnères-de-Bigorre, écrit dans son rapport:
«La palpation de l'utérus révélait des lésions de perforation permettant l'accès à la cavité péritonéale et aux viscères intestinaux, et confirmait l'hémorragie interne (…). Le placenta était absent et n'a pas été retrouvé dans la pâture. La vache est morte vers 15h10, des suites d'une hémorragie interne».
Auteur: C. Sarrabayrouse
Source: La Dépêche du Midi du 21 mai 2015
Dimanche 31 mai 2015 on nous signale une attaque de vautours fauves sur le Pic de Hautacam eu-dessus d'Argelès Gazost dans la vallée des gaves. Plusieurs témoins auraient pris des photos et des vidéos.