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A plusieurs reprises les suisses ont abattus les ours venant sur leur territoire pour des raisons de sécurité pour les personnes ou des raisons de protection des troupeaux. Il est surprenant que maintenant, en avril 2009, une ONG comme le WWF sorte, comme ce fut le cas en France en 2003 et 2005, un sondage dont les résultats sont favorables à la présence de l'ours et annonce dans un même temps l'arrivée de l'ours pour l'été 2009. A suivre...

Les suisses partagés sur le retour de l'ours

- Les Helvètes soutiennent le retour naturel du plantigrade, prévu pour cet été

Selon un sondage du WWF communiqué lundi, 85% des Suisses approuvent le retour naturel de l'ours en terres helvétiques. Dans les Alpes et les Préalpes, le taux est aussi de 85%. L'arrivée prochaine du plantigrade est presque sûre, explique le WWF, à l'occasion du 1er anniversaire de la mort de "JJ3", ours abattu dans les Grisons. Dans la région alpine italienne, environ 4 jeunes sont en âge de partir à la découverte de leur environnement. Selon Pro Natura, l'ours devrait arriver en juin ou en juillet. La gestion des déchets et la protection des troupeaux doivent être améliorées, prévient le WWF.

Source: TSR Info du 13 avril 2009

- Commentaire

Le WWF, comme toutes les associations de développement idéologique de la présence de l'ours, débute par un sondage plus ou moins orienté pour préparer psychologiquement les esprits au retour du plantigrade en laissant croire à un consensus favorable puis procède à des implantations plus ou moins artificielles d'animaux sauvages. Technique de manipulation bien connue et qui ne se révèle bien souvent qu'avec un décalage dans le temps lorsque le mal est fait.
Dans le cas de la Suisse, nous avons le sondage et, plus fort que tout le monde, l'annonce d'une arrivée naturelle d'un animal sauvage.

Une simple question:
comment le WWF peut-il savoir qu'il ira en Suisse et non pas dans un autre secteur?
Réponse simple:
ils connaissent la technique pour diriger et pousser discrètement l'ours vers un lieu pas forcément désiré par le plantigrade. C'est de cette manière qu'ils ont décidé de peupler la Suisse d'ours pour que cela serve de "tête de pont" pour une arrivée dans les Alpes françaises et en Allemagne puisque, manifestement, en Italie, la méthode ne fonctionne pas aussi bien que ce que l'on veut nous faire croire notamment dans le Trentin.

Louis Dollo, le 15 avril 2009

- Les Suisses pour un retour de l'ours dans leurs contrées

85% des sondés seraient favorables à la réapparition naturelle du plantigrade.

Ce sondage a été réalisé pour le WWF auprès de plus de 1.000 personnes, à l'occasion du premier anniversaire de la mort de l'ours JJ3. Ce dernier avait été abattu par les gardes-chasse le 14 avril 2008 au-dessus de Thusis, dans les Grisons. N'ayant plus peur de l'homme, il s'approchait des habitations et était vite devenu une menace, sans espoir de pouvoir être "rééduqué".

Mais ce soutien n'est-il pas le fait d'une population urbaine, guère susceptible de se retrouver nez à nez avec un ours? Joanna Schonenberger conteste: "Il n'est pas seulement accepté dans toute la Suisse, mais aussi par la population des régions concernées", s'est réjoui la spécialiste du WWF Suisse. Dans les Alpes et les Préalpes, le taux d'acceptation est de 85%, soit exactement la moyenne nationale.

Ce retour naturel semble de toute façon inexorable, notamment par le sud du pays. Dans les Alpes italiennes, environ quatre jeunes ours sont actuellement en âge de partir à la découverte de leur environnement.

Pour le WWF, il faut donc prévoir deux mesures en Suisse: protéger les troupeaux de moutons dans les pâturages alpins et gérer rigoureusement les déchets dans les régions concernées. L'objectif est clair: les bêtes ne doivent pas trop s'approcher des zones habitées, et représenter ainsi un danger pour l'homme.

Source: La Tribune de Genève du 13 avril 2009

- Sondages trompeurs

Quel crédit accorder aux sondages?
J'avoue que cet exercice d'investigation pour le moins nébuleux m'a toujours laissé perplexe. Un scepticisme né lors de la première votation sur une hypothétique adhésion de la Suisse à l'Europe. A quelques jours de ce scrutin, tous les sondages indiquaient en effet que le "oui" allait l'emporter, et pas que d'un cheveu. Alors même que je côtoyais au stade ou au bistrot du coin une majorité d'eurosceptiques, voire d'europhobes. Et au final, les Suisses avaient dit "non" à l'union, pas à l'unisson mais presque.

Les partisans du "oui" et les responsables
Le WWF d'instituts avaient alors expliqué que s'ils s'étaient ainsi fourvoyés, c'était uniquement parce que le citoyen lambda n'avait rien compris aux enjeux...
La parution ce mardi dans la presse suisse des résultats d'une nouvelle enquête n'a fait que nourrir mes doutes. On y apprend que selon un sondage... du WWF, 85% des Suisses seraient favorables au retour des ours dans notre pays.

L'article indique même que dans les régions alpines -donc chez nous- "le taux d'acceptation est identique à la moyenne suisse". Incrédule, j'ai donc décidé de mener ma propre enquête. Et croyez-le ou pas, mais sur un panel représentatif de dix Valaisans -des femmes, des jeunes, des retraités - il ne s'est trouvé qu'un seul sondé pour confirmer le vote suisse.

Le politicien français aujourd'hui disparu Alexandre Sanguinetti n'avait finalement pas tort de comparer les sondages à... la minijupe. "Ca fait rêver, mais ça cache l'essentiel."

Auteur: Pascal Guex
Source: Le Nouvelliste du 15 avril 2009

- Commentaire

Pascal Guex a parfaitement raison de citer Alexandre Sanguinetti. Il a parfaitement vu juste.

Comme partout à travers le monde, le WWF ne mène pas une action en faveur de l'environnement et la défense de l'écologie mais participe activement à la propagation d'une idéologie du tout sauvage qui a trouvé ses fondements dans les années 1930 essentiellement en Allemagne et en Grande Bretagne. Ils ont un parfait mépris de l'homme, partie intégrante de l'environnement, tout comme de la démocratie. "La fin justifie les moyens" comme le précise certains de leurs militants sur divers forums.

Le mensonge et la manipulation font partis de ces moyens employés sans aucun souci démocratique. François Arcangéli, Président de l'ADET-Pays de l'ours dans les Pyrénées et maire d'Arbas en Haute-Garonne n'hésitait pas à dire que le résultat des sondages avait plus d'importance que l'avis des élus du peuple. C'est dire le total mépris de ces militants pour ce qui est le fondement de nos sociétés libres et démocratiques.

Les Pyrénées ont connu durant 20 ans toutes ces manipulations sans aucun moyen pour d'exprimer. L'arriver d'Internet a changé la situation. Aujourd'hui nous sommes en mesure de faire part publiquement des mensonges.

Les suisses doivent-être très vigilants à l'égard des affirmations du WWF

Louis Dollo, le 18 avril 2009

- Voici pourquoi l'ours devrait revenir cet été en Suisse

Il a été choisi comme animal de l'année par Pro Natura, il a un timbre à son effigie, et pourtant il ne vit pas ici. L'ours fera-t-il son grand retour au pays des vaches pour assister aux célébrations qui lui sont dédiées? Pronostic favorable

A l'occasion des 100 ans de Pro Natura, La Poste a édité un timbre sur lequel figure un ours, et le plantigrade a également été nommé animal de l'année. S'agirait-il d'un signe annonciateur de son retour dans nos latitudes? Probablement, selon Adrien Zeender, spécialiste de l'ours chez Pro Natura. Interview.

Pensez-vous que l'ours fera reparler de lui en cette année?
Adrien Zeender: C'est fort probable. La reproduction des ours dans le Trentin (région d'Italie où leur population a été renforcée, entre 1999 et 2002, par la réintroduction de neuf spécimens en provenance de Slovénie, ndlr) s'est bien déroulée ces dernières années, avec la naissance de sept jeunes en 2008. On peut donc penser que d'autres individus nés en Italie viendront chercher en Suisse des territoires où s'installer de manière durable. L'un d'entre eux est peut-être déjà en train de prendre ses quartiers entre la Suisse et l'Italie. En Europe, on estime que 40% des populations d'ours sont transfrontalières.

Ce n'est donc pas l'ours "JJ2" - aussi appelé "Lumpaz" -, premier à être passé en Suisse en 2005, qui a incité ses congénères à le suivre?
Non. C'est simplement dû au fait que nous sommes au début d'une nouvelle expansion de l'aire d'occupation de l'ours en raison de la naissance de nombreux jeunes. "JJ2" a peut-être un peu contribué à préparer le terrain!

Les différents ours sont venus chez nous entre juin et juillet. S'il doit y en avoir un qui entre en Suisse cette année, faut-il l'attendre à cette période?
Vraisemblablement. L'explication est simple: la saison des amours se déroule entre mai et juin. C'est à ce moment que les femelles du Trentin se séparent de leurs rejetons, alors âgés d'un an et demi, parfois deux ans et demi. Rajoutez les quelques semaines nécessaires pour atteindre notre pays, et vous tombez sur les mois de juin et juillet.

Outre le fait qu'il s'agisse toujours de jeunes "expatriés", tous ont pour point commun d'être des mâles...
Oui. Alors que la femelle reste principalement dans ou à proximité de l'endroit qui l'a vu naître, le mâle, lui, effectue de grands déplacements, parfois supérieurs à 100 kilomètres. Une des explications est que les femelles atteignent leur maturité sexuelle à trois ans, contre cinq ans pour les mâles. Ces derniers vivent donc, après leur émancipation, une période de transition propice à leur dispersion, puisqu'ils ne sont pas encore retenus dans les secteurs où se trouvent les femelles. En revanche, comme l'ours n'est pas territorial, ces jeunes individus ne sont pas chassés de leur région par d'autres mâles. C'est uniquement la quête de nourriture qui guide leurs pas et détermine leur nombre dans une région...

Les troupeaux de moutons favorisent-ils leur venue?
Pas du tout. L'ours est un omnivore opportuniste. Trois-quarts de son régime est végétarien, notamment composé de fruits et de baies. Il se nourrit aussi de cadavres d'animaux, mais ne chasse pas le gibier, même s'il se laisse parfois tenter par des moutons...

Les Alpes helvétiques représentent un lieu propice pour les ours. Mais risquent-ils de vouloir s'installer dans l'ensemble du pays, comme par le passé?
Je ne le pense pas, car son établissement durable est conditionné par la présence de nourriture, ainsi que par une certaine tranquillité. Ces conditions ne se trouvent que difficilement dans les Préalpes et le Jura, dont l'accès est désormais rendu très difficile, voire impossible, par l'urbanisation.

L'exemple de "JJ3", qui s'est approché trop près des habitations et qui a dû être tiré l'an passé, va à l'encontre de cette quête de tranquillité!
Le manque de timidité naturelle de "JJ3" lui a été transmis par sa mère Jurka, qui avait appris en Slovénie que la nourriture était plus facile à trouver à proximité des habitations. En lui mettant - intentionnellement ou non - de la nourriture à disposition, l'homme a influé sur son comportement. Le cas de "JJ3" montre combien il est important que l'homme soit responsable dans la gestion de ses déchets. Jurka a dû être capturée et placée dans un parc animalier afin d'éviter que cette situation ne se reproduise...

La poubelle antiours, équipée d'un verrouillage spécial qui résiste aux assauts du plantigrade, est-elle la solution idéale pour éviter les problèmes avec l'homme?
Il s'agit effectivement, après la protection des troupeaux et des ruchers, d'une mesure importante pour diminuer les conflits potentiels. Ces poubelles obligent les ours à chercher leur nourriture en milieu naturel et non plus dans les zones habitées! Pro Natura encourage leur pose, et est même d'accord de participer à leur financement en cas de demande. On en trouve déjà dans le parc national grison et un concept est en phase d'élaboration dans la vallée de Münster (GR).

Auteur: Frédéric Rein
Source: Le Matin du le 11 avril 2009

- Commentaire

Ce qui est remarquable de la part de l'environnementaliste qui répond aux questions c'est qu'il utilise, à quelques détails près, les mêmes atguments mensongers que le smêmes associations dans les Pyrénées.

Nous voyons aujourd'hui le résultat. Il n'existe aucune solution de protection efficace des brebis et d'une manière générale du bétail en montagne face à l'ours ou le loup. Le gardiennage est impossible 24h / 24, 7 jours / 7 sauf dans un système d'esclavage du berger que l'on fait coucher dehors par tout temps. Historiquement, ce n'est pas un hasard si les anciens ont éliminé l'ours et le loup. Toutes les archives attestent, sans ambiguité des motifs. Mais, curieusement, les environnementalistes n'abordent jamais l'histoire et encore moins les pratiques pastorales.

Ignorance ou manipulation idéologique?

Les éleveurs suisses devraient se rapprocher des éleveurs pyrénéens et autres acteurs des territoires de montaggne regroupés dans l' ADDIP

Louis Dollo, le 15 avril 2009