A l’occasion du congrès de l'Association nationale des élus de montagne (ANEM) à Cauterets (Hautes-Pyrénées), le 17 octobre 2013, Philippe Martin s'est voulu très rassurant pour les éleveurs de montagne qui demandent le retrait de l'ours après des attaques de troupeaux. Il est d’ailleurs allé à la rencontre des représentants de la coordination pyrénéenne ADDIP à la Mairie de Cauterets.
Pour la première fois il s’est exprimé au sujet de l'ours dans les Pyrénées à l’occasion de son discours devant les Elus de Montagne (ANEM). Ses propos sont sans équivoque: le ministre parle d'opération "d'effarouchement" pour éloigner les ours des zones à troupeaux. Il va même plus loin en parlant de mesures "de déplacement" pour certains. Rien de très nouveau. C’est ce qui se fait depuis l’existence du Plan Ours prévu au protocole «ours à problème».
“Je veux aussi avoir une conception pragmatique de cette question, je l’ai dit tout à l’heure et je le redis ici: de soutiens publics sont mis en place en vue de financer la protection des troupeaux, surtout par le renforcement du gardiennage, mais ponctuellement, même si elle ne sont pas la règle, des interventions plus importantes, d’effarouchement, de déplacement auront lieu si elle sont nécessaires. J’en prends l’engagement bien sur, ici.”
Source: France 3 du 18 octobre 2013
Problème pour le Ministre:
Les écolos montent en charge, les mesures de gardiennage ne sont pas applicables partout, la majorité des éleveurs ne veulent pas en entendre parler et ces exclu du cahier des
charges de l'AOP mouton de Barèges-Gavarnie. Il a tout
le monde contre lui. Du coup, son ami, le député Jean Glavany, vient à son secours
appuyé ou poussé par les écologistes de France Nature Environnement
(FNE). Une manipulation assez male vécue.
Contraitrement à certaines affirmations mensongères, jamais les opposants à l'ours n'ont sollicité une mesure de déplacement. Deux opérations connues ont été réalisées à l'initiative de l'administration: