Le caractère sélectif et manipulé de tout ce qui entoure les grands prédateurs, notamment l’ours dans les Pyrénées, n’est pas vraiment un scoop. C’est une culture pour les uns, une méthode de travail pour les autres mais toujours au détriment de l’éleveur et de l’information sérieuse du public. L’année 2013 n’est que la poursuite naturelle des années antérieures d’un comportement qui s’est révélé dès 1991.
Nous savons depuis longtemps que les introductions d’ours ont été réalisées sur la base d’un énorme mensonge d’Etat alimenté par des hauts fonctionnaires.
Ours, Pyrénées et scandale d’État: l’escroquerie confirmée et amplifiée
Nous savons également depuis longtemps que les informations fournies sur la localisation des ours sont fasses ou erronées, tés probablement volontairement comme le demandait Ferus dans un courrier à un ministre.
Depuis avril 2012, le site Web de la DREAL-Midi-Pyrénées ne fournie plus aucune actualité mensuelle sur l’ours
Au 9 août 2013, le "Rapport annuel de suivi 2012" n’est toujours pas rendu public. La page Web est immobilisée à 2011…
Il n’existe aucune information sur la stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité depuis 2011.
Néanmoins, nous avons pu obtenir des informations internes à l’équipe de suivi de l’ours sous le nom de "L’écho des tanières". Ces informations présentent quelques particularités que nous vous livrons:
1/ Elles ne sont pas publiques. Dans le mail qui accompagne la transmission de ce document aux destinataires il est mentionné: «Nous vous rappelons que ce document de travail est interne au Réseau Ours Brun et qu'il n'a donc pas vocation à être diffusé au grand public. Nous vous remercions pour votre compréhension». Comportement en infraction avec le droit de l’environnement mais surtout avec l’article 7 de la charte de l’environnement adossée à la Constitution qui stipule:
"Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques...."
Ce qui n'est pas expressément interdit par la loi est autorisé. Il y a donc là une volonté de ne pas informer le public.
2/ Les informations fournies dans ce document ne sont pas conforment aux informations enregistrées sur le répondeur de l’équipe de suivi pas plus qu’aux informations transmises aux éleveurs dont nous avons pu nous procurer un exemplaire pour le mois de juillet
Autant d’éléments qui font de cette structure de l’ONCFS un service assez peu crédible avec la complicité active de certains agents du Parc National des Pyrénées qui semblent bien poursuivre les méthodes dénoncées en 2009 en matière de constats de dommages aux troupeaux.
Ce ne sont ici que quelques observations d’irrégularités qui pourraient bien en cacher d’autres.
"L'écho des tanières" diffusé jusqu’en septembre 2013 (N°5 d'août 2013) aux membres de l'équipe de suivi de l'ours, bénévoles, institutions et professionnels, a cessé de paraître. En effet, L'équipe de suivi et, plus précisément Jean-Jacques Camara a exprimé à plusieurs reprises, selon ce que nous ont rapporté plusieurs témoins, sa désapprobation quant à la diffusion des informations qui y étaient mentionnées. Ce comportement pourrait bien être la preuve d’une volonté délibérée de ne pas informer le public, qu’il s’agisse des éleveurs au premier rang des personnes concernées (sauf dans certains secteurs où l’information est assurée par le chef de secteur du Parc National), des élus, notamment des maires responsables de la police et de la sécurité sur leur territoire, des touristes pour éviter des rencontres inopinées et d’une manière générale du public qui sont tous en droit d’être informés sur la question des grands prédateurs.
Nota: A partir d'octobre 2013, une nouvelle forme d'informations moins précises est diffusée.
L’ours en vadrouille dans la vallée des Gaves entre février et avril 2014