Il apparait très clairement que l’ours pose des problèmes autour du Parc National de Yellowstone contrairement aux affirmations des autorités françaises et organisations environnementalistes. Il est impressionnant de voir la situation en 2010 alors qu’en 2008 il était organisé une visite de propagande par le Ministère de l’Ecologie à laquelle les éleveurs des Pyrénées ont refusé de participer. Un tel voyage d’étude ne pouvait être qu’une grande mascarade comme peut nous l’indiquer cet article de l’agence de presse américaine. Une preuve de plus de l’existence permanente d’un mensonge et d’une manipulation pour imposer la présence de l’ours dans les Pyrénées. La même chose existe pour le loup.
Selon un article d’Associated Press, le nombre d’ours grizzly dans la Parc National de Yellowstone atteint son plus haut niveau. Ceci entraine une augmentation des conflits avec les humains lorsqu’ils vont dans les zones urbanisées.
Selon l’équipe de scientifiques, il y aurait au moins 603 grizzlys sur le Parc s’étendant sur trois états: Wyoming, Montana et Idaho. Ils étaient trois fois moins en 1975 lorsque la chasse fut interdite et que l’espèce ait été mise sur la liste des espèces menacées.
Mais cet accroissement de la population signifie également accroissement des problèmes avec les humains. Pour se rassurer, les scientifiques vont jusqu’à dire que les touristes sont plus susceptibles de mourir dans un accident d’automobile. Nous pourrions également dire que les touristes peuvent rester chez eux. Cette année (2010) deux personnes ont été tuées par des grizzlys: une à l'ouest de Cody, dans le Wyoming, et un autre près de Cooke City dans le Montana. En octobre 2010, un chasseur du Wyoming a signalé aux autorités qu'il avait été attaqué par un ours qu’il a tué en légitime défense. L'homme a subi des lacérations et une morsure à la jambe. Les blessures ne sont pas considérées comme mortelles.
L'incident est resté à l'étude et la mort de l'ours n'a pas été immédiatement confirmée. Il marquera le 46e grizzly tués ou prélevés dans la nature cette année. En tenant compte de morts non déclarés, les responsables de la faune estiment qu'au moins 62 ours ont été tués cette année (octobre 2010). La dernière fois qu’il y a eu autant de morts d’ours, en 2008, la population a chuté l’année suivante.
Le responsable de l’équipe de recherche a expliqué que 11 des ours tués étaient des femelles adultes. Mais ceci ne doit pas entraîner une réduction de la population. Chuck Schwartz de l’US Geological Survey scientist qui dirige l’Interagency Grizzly Bear Study Team dit que: "En ce moment, toutes les indications sont que nous n'avons pas pris une trajectoire négative." Schwartz a ajouté qu’une population de 603 ours était une estimation prudente et que le nombre réel pourrait être beaucoup plus élevé.
Les incontournables défenseurs de la faune sont évidemment plus sceptiques quant à l'avenir de l'ours grizzly. Ils soulignent la décimation de la source de nourriture clé des ours sont comme une menace potentielle de la survie de l’espèce à long terme. De vastes peuplements d'arbres sont morts ou meurent à cause d’une maladie.
Les scientifiques du gouvernement, y compris Schwartz, ont déclaré que les ours s'adaptent rapidement aux variations annuelles de l'approvisionnement alimentaire et n'étaient pas susceptibles d'être touchées par la perte d'une source alimentaire unique.
Entre 2004 et 2008, la région peuplée par les grizzlis de Yellowstone s’est accru de 34%
Les gestionnaires de la faune ont précisé que les ours sortis du Parc National ont créé un certain nombre de «points chauds» de conflits, y compris autour de Gardiner dans le Montana à l’ouest de Yellowstone et le long de la rivière Shoshone à l’ouest de Cody.
Dans le Wyoming, que l'expansion hors Parc a contribué à alimenter un record de 251 conflits entre les ours et les humains (à octobre 2010) allant de l'élevage aux poubelles renversées et des chasseurs qui en ont tué.
L’amélioration de la population les pousse vers les fermes et les zones résidentielles selon Mark Bruscino, spécialiste carnivores au Wyoming Game and Fish Department. Les ours se tournent vers des zones dominées par l’agriculture avec peu de couvert pour la faune. Bruscino précise: "Nous avons affaire à des ours qui sont constamment avec des gens». Il précise: "Il n'y a pas de place pour les mettre parce que l'habitat de forêt est pleine dans notre Etat."
En dépit de leur nombre croissant, les ours de Yellowstone restent protégés en tant qu'espèce en voie de disparition. L’US Fish and Widlife a suspendu cette protection en 2007, mais a été restaurée l'année dernière (2009) par un juge fédéral à Missoula. Cette décision est en appel. Selon le coordinateur, Christopher Servheen, qui a exercé ses talents dans les Pyrénées notamment pour la N 134 de la vallée d’Aspe, la décision n'est pas attendue avant 2012
Grizzly bear numbers in and around Yellowstone National Park have hit their highest level in decades, driving increased conflicts with humans as some bears push out of deep wilderness and into populated areas.
Scientists from a multi-agency research team announced Wednesday that at least 603 grizzlies now roam the Yellowstone area of Wyoming, Montana and Idaho. That's more than three times the number in 1975, when hunting was outlawed and the species placed on the endangered list.
But more bears also means more run-ins with humans -- although bear biologists are quick to point out that visitors to the region are more likely to die in a vehicle crash than a grizzly mauling.
Two people have been killed by grizzlies in the Yellowstone region this year: one west of Cody, Wyo., and another near Cooke City, Mont.
In the latest encounter, on Wednesday, a hunter in Wyoming reported to authorities that he was attacked by a grizzly that he shot and killed in self-defense.
The man, whose name was not available, suffered lacerations from a bite to the leg. The injuries were not considered life threatening.
The incident remained under investigation and the death of the bear was not immediately confirmed. It would mark the 46th grizzly killed or removed from the wild this year. Factoring in unreported killings, wildlife officials estimate at least 62 bears killed or removed so far this year.
The last time so many bears died, in 2008, the population dipped the following year.
But the head of the grizzly research team said only 11 of the known bear deaths were adult females, dampening worries that the species' long-term recovery could stall.
"Our population is strong, our counts of females are high," said Chuck Schwartz, a US Geological Survey scientist who heads the Interagency Grizzly Bear Study Team. "Right now, all indications are we haven't turned into negative trajectory."
Schwartz added that the 603 population figure was a conservative estimate and that the true number could be significantly higher.
Wildlife advocates have been more skeptical of the grizzly's future. They point to the decimation of a key bear food source -- the nuts of whitebark pine trees -- as a potential threat to the species' long-term survival. Vast stands of the trees are dead or dying because of beetle infestation.
Government scientists including Schwartz said bears adapt quickly to annual changes in the food supply and were unlikely to be impacted by the loss of a single food source.
Between 2004 and 2008, the area inhabited by Yellowstone grizzlies expanded 34 percent, to more than 22,000 square miles.
Wildlife managers said that push outward from Yellowstone National Park has created a number of "hot spots" for conflicts, including around Gardiner, Mont., West Yellowstone, Mont. and along the North Fork and South Fork of the Shoshone River west of Cody.
In Wyoming, that expansion helped fuel a record 251 conflicts between bears and humans so far this year, ranging from tipped over garbage cans and killed livestock, to maulings of hunters.
The best wildlife habitat in the state is now full of bears, forcing some of the animals to spill onto farms and residential areas, said Mark Bruscino, carnivore specialist with the Wyoming Game and Fish Department. He said the animals are now turning up in areas dominated by agriculture and with little cover for wildlife.
"We're dealing with bears that are in and around people constantly," Bruscino said. "There's no place to put them because the wildland habitat is full in our state."
Despite their growing numbers, Yellowstone-area bears remain protected as an endangered species. The US Fish and Widlife Service took away those protections in 2007, but they were restored last year by a federal judge in Missoula.
That decision is under appeal. Federal grizzly recovery coordinator Chris Servheen said Wednesday that a decision on the appeal is not expected until 2012.
Auteur: Matthew Brown , Associated Press
Source: CNSNews du 28 octobre 2010