Alors qu’en France, notamment dans les Pyrénées, l’ONCFS et les pouvoirs publics nous font croire que le protocole «ours à problème» est «similaire à tout ce qui se fait dans
le monde», nous pouvons constater au fil des articles de presse d’Europe et d’Amérique que ces propos sont quelque peu mensongers et manipulateurs. Ci-dessous une preuve de plus:
pas besoin d’attendre un Ministre ou un Préfet pour déplacer des ours. Et en plus, s’ils reviennent, ils sont abattus pour éviter les problèmes avec la population. Avec une telle
efficacité, nous comprenons mieux pourquoi l’ours est, globalement, socialement accepté.
A noter également, que contrairement aux affirmations des associations écologistes françaises, l’ours n’est pas une espèce en danger selon l’UICN. Et encore que: «L'ours a peur
des êtres humains, mais lorsqu'il a faim, il s'approche des personnes, rien ne l'arrête».
Des mensonges de plus?
En france ou au Canada?
France: Protocole de gestion des ours à problème
Durant les derniers jours, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a confirmé la capture d'une quinzaine d'ours à Baie-Comeau dans le secteur Marquette.
«Effectivement, il y a eu une quinzaine d'ours de capturés près de lieux habités. Les ours ont été attrapés par un système de cage», a mentionné Éric Santerre, responsable des communications au MRNF.
Transportés à cinq kilomètres
Les ours ont été transportés à cinq kilomètres et ont reçu une étiquette de signalisation les retracée plus facilement, si jamais, ils souhaitaient revenir proche des habitations.
«C'est un phénomène que l'on retrouve un peu partout au Québec actuellement, a indiqué M. Santerre. Les ours recherchent des bleuets ou d'autres fruits. Les consignes de base
s'appliquent pour la population, par exemple de ne pas laisser traîner des déchets.»
Peur des êtres humains
Le MRNF doit faire face à une gestion imposante actuellement. Les ours recherchent durant cette période de l'année de la nourriture et sont attirés par les odeurs.
«La population doit appeler SOS Braconnage pour signaler tout comportement des ours proche des maisons», a-t-il ajouté.
Bien que le secteur Marquette ne soit pas un secteur propice pour la venue des ours près des demeures, le responsable des communications mentionne que tous les trois ans, la nature
offre moins de fruits, donc les ours s'approchent des résidences.
«L'ours a peur des êtres humains, mais lorsqu'il a faim, il s'approche des personnes, rien ne l'arrête», a-t-il conclu.
Auteur: Jean-Luc Doumont - Agence QMI
Source:
Journal de Montréal du jeudi 13 septembre 2012