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Afin d'assurer une pression médiatique en faveur des introductions imposées d'ours dans les Pyrénées, les associations environnementalistes dites "écolos pro-ours" font appel aux vedettes (ou considérés comme telles) du showbiz. La "peopolisation" des introductions ont pour effet de surmédiatiser l'événement au niveau national en négligeant totalement les problématiques locales de ceux qui vivent un cauchemar au quotidien. Pire, on les accuse d'être de mauvais bergers parce qu'ils ne gardent pas, donc ne travaillent pas, 24h/24 et 7 jours / 7 leurs moutons.

Cette méthode relevant du totalitarisme qui impose sa loi fait totalement abstraction aux conditions sociales, humaines, techniques, matérielles, coutumières et environnementales. Seuls comptent les fantasmes d'une poignée d'individus qui manipulent tout le monde y compris ceux choisis pour parrains et marraines des ours.

La zoolâtrie des défenseurs de l'ours les conduits à trouver parrains et marraines pour chaque ours importé de Slovénie. Les éleveurs devraient faire la même chose pour chacun de de leurs moutons et ouvrir une grande souscription pour leur payer des cabanes décentes dans les estives et la rémunération des bergers non prise en compte en totalité par les aides, c'est-à-dire les impôts des français.

Nous voyons rentrer dans la danse de ce grand cirque zoolâtre, des gens comme le chanteurs Renaud ou la chanteuse Carla Bruni qui se désengagera habilement dès son mariage avec le Président de la République Nicolas Sarkozy. Aucune de ces vedettes n'est venue sur le terrain. Toutes sont restées à Paris assurer la fanfare médiatique. Sans les médias complaisants toujours avides de vendre du papier sur n'importe qu'elle imbécilité autour des vedettes souvent sans consistance, l'opinion des français dans les sondages auraient sans doute été bien différente.

La pression médiatique sous toutes ses formes est une spécialité de ces associations de pacotille incapable de réunir plus de 500 personnes pour une manifestation. La même chose avait été menée contre le Parc National dans les 80 puis pour les introductions de 1996 et 1997 et contre l'IPHB en 2004-2005 pour lui faire retirer les aides de l'Etat.

L'avenir nous dira qui a raison. Mais il est probable que tout ce cinéma apparaisse un jour comme de la poudre aux yeux bien lointaine de l'écologie mais plus orienter vers des intérêts financiers peu louables.

Louis Dollo, le 15 février 2006