Il semble que l'on se dirige discrètement et lentement vers la fin des introductions / importations d'ours dans les Pyrénées, ce qui, à terme, avec la disparition pure et simple
des ours, vers la fin du plan ours.
Toute fois, les pyrénéens ne crient pas victoire car, même si les introductions sont suspendues, cela ne signifie pas qu'elles sont abandonnées et même abandonnées, cela ne
signifie pas un retour avec un changement de gouvernement. Par ailleurs, la gestion des ours actuels issus des importations de 1996, 1997 et 2006 et leur descendance est à assurer
en collaboration avec l'Espagne qui n'en veut plus et l'Andorre. Une situation bien complexe si nous tenons compte de la motion du Sénat espagnol qui n'est pas tendre à l'égard de
la France et de ses décisions unilatérales.
Les réactions environnementalistes
Henri Nayrou député de l'Ariège et président de l'ANEM, Association Nationale des Elus de Montagne a fait l'annonce suivante à l'issue de la réunion des élus de la montagne ariégeoise à Luzenac le 15 mai 2009:
"Le 28 avril dernier, une délégation de l'ANEM a été reçue par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie. L'association a toujours considéré que prédateurs et pastoralisme étaient incompatibles, et que l'élevage n'avait pas besoin de ce fardeau supplémentaire. J'ai donc demandé à Mme Jouanno de prolonger sine die le gel du plan de réintroduction". Ce à quoi, d'après le député ariégeois, la ministre a répondu que "le mariage n'avait pas été réussi, et qu'il ne serait pas convenable de poursuivre la réintroduction de l'ours".
"Elle s'est prononcée pour la non-poursuite de la réintroduction de l'ours dans le cadre d'une rencontre officielle, devant de nombreux parlementaires" a appuyé Frédérique Massat, l'autre députée ariégeoise également présente à ce rendez-vous du 28 avril. "Et c'est la première fois qu'un ministre se prononce clairement en faveur de la non-poursuite de la réintroduction. Ce qui nous paraissait une évidence semble être compris à Paris".
Chantal Jouanno, que l'ADDIP coordination pyrénéenne avait rencontrée en 2007, avait montré, il est vrai, un certain sens de l'écoute et une approche pragmatique de la crise de l'ours plaçant "l'homme, au coeur de tout développement durable".
"Cette très importante nouvelle pour notre combat doit maintenant être confirmée par l'Etat, que nous interpelons par un courrier signé par les élus. Nous restons vigilants et vous tiendrons évidemment au courant."
On peut toujours compter sur le journaliste de métier qu'est Henri Nayrou pour dévoiler un "scoop". Le député de l'Ariège et président en exercice de l'Association nationale des élus de la montagne (ANEM) en a servi un ce 15 mai, à Luzenac.
Car si la salle polyvalente du village devait accueillir les représentants de l'ANEM pour un compte-rendu aux élus locaux des actions menées par "le parti de la montagne", les militants de l'ASPAP attendaient aussi les mêmes élus pour leur faire part de leurs inquiétudes: "encore avant-hier, une brebis a été tuée par un ours entre Albiès et Verdun", relatait Gérard Dubuc, un des coprésidents de l'association opposée aux réintroductions d'ours. Brebis dont le cadavre était exposé à la vue des participants à la réunion. "On compte sur l'ANEM pour expliquer aux autorités que cette rocambolesque opération doit se terminer en 2009", ajoutait M. Dubuc.
Pour marquer le coup, l'ASPAP présentait aussi deux nouveautés: Luti, un chien de Carélie venu de Finlande et réputé n'être pas tendre avec les prédateurs; et puis ce "contre-répondeur ours" visant à informer tout un chacun, du berger au maire du village en passant par l'éleveur et le grand public, de la présence des ours à tel ou tel endroit. Et tout un chacun peut appeler l'ASPAP pour alimenter le flux d'informations...
Le scoop, maintenant: bouleversant l'ordre du jour de la réunion de l'ANEM, Henri Nayrou s'adressait aux militants de l'ASPAP: "le 28 avril dernier, une délégation de l'ANEM a été reçue par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie. L'association a toujours considéré que prédateurs et pastoralisme étaient incompatibles, et que l'élevage n'avait pas besoin de ce fardeau supplémentaire. J'ai donc demandé à Mme Jouanno de prolonger sine die le gel du plan de réintroduction". Ce à quoi, d'après le député ariégeois, la ministre a répondu que "le mariage n'avait pas été réussi, et qu'il ne serait pas convenable de poursuivre la réintroduction de l'ours".
Des propos tenus "lors d'une rencontre officielle entre des élus et un membre du gouvernement", rappelait Frédérique Massat, l'autre députée ariégeoise également présente à ce rendez-vous du 28 mai. "Et c'est la première fois qu'un ministre se prononce clairement en faveur de la non-poursuite de la réintroduction. Ce qui nous paraissait une évidence semble être compris à Paris".
Il faudra, bien sûr, attendre une déclaration publique du ministère pour confirmer la chose. Mais, le cas échéant, la nouvelle serait une victoire pour les opposants à la réintroduction - et bien sûr une défaite de taille pour les partisans de celle-ci. Ces derniers ont toujours argué qu'une population d'une vingtaine d'ours dans les Pyrénées, comme c'est le cas actuellement, serait largement insuffisante, et à moyen terme condamnée faute de sang neuf.
Auteur: A. C.
Source: La gazette ariégeoise du 15 mai 2009
Le président des élus de la montagne était en réunion aux côtés de l'ASPAP, hier à Luzenac.
C'est une petite bombe qu'a lâché, hier soir, Henri Nayrou à la salle polyvalente de Luzenac.
Le député organisait une réunion pour les élus ariégeois afin d'alimenter la réflexion de l'association des élus de la montagne (ANEM), dont il est président. Réunion qui se tenait dans la foulée d'une assemblée des anti-ours de l'ASPAP, très remontés depuis la nouvelle attaque d'une brebis appartenant à un jeune éleveur à Verdun (voir notre édition d'hier). Le ton était donné. Alors, si Henri Nayrou avait de bonnes nouvelles à distiller, aux côtés de la députée Frédérique Massat et du sénateur Jean-Pierre Bel, il avait visiblement choisi le bon quart d'heure.
F. Massat: "un sacré pas en avant"
"Je comprends vos préoccupations et je vous ai répondu que je serais là", annonce-t-il en préambule à l'ASPAP. Des préoccupations que semblent également saisir Chantal Jouannot,
nouvelle secrétaire d'Etat à l'écologie. "Nous avons rencontré la secrétaire d'Etat le 28 avril dernier. Je lui ai demandé de prolonger le gel du plan de réintroduction de l'ours.
Sa réponse a été on ne peut plus clair. Pour elle, il n'est pas pensable de continuer la réintroduction de l'ours. Je prends cela pour des engagements. J'ai connu les prédecesseurs
de Madame Jouannot et c'est la première fois qu'un ministre s'exprime commme cela". Et Frédérique Massat de relayer: "Cette déclaration de la ministre est un sacré pas en avant.
Elle s'est prononcée pour la non-poursuite de la réintroduction de l'ours dans le cadre d'une rencontre officielle, devant de nombreux parlementaires". Henri Nayrou martèle que
"les difficultés actuelles de l'élevage, les problèmes financiers qui accaparent l'Etat n'ont pas besoin de ce fardeau supplémentaire".L'ASPAP souhaitant que l'ANEM se fasse le
témoin au niveau des pouvoirs publics, voilà un premier retour de bâton bienvenue. "Cette expérience de réintroduction de l'ours a été mal engagée, mal concertée", relève Gérard
Dubuc, co-président de l'association. "L'attaque que nous avons eu récemment est saisissante et nous voulons dire que tant que l'ours est sur le terrain, l'ASPAP sera, comme
aujourd'hui, sur le terrain".
Auteur: Stéphane Marcelot
Source: La Dépêche du Midi du 16 mai 2009
En recevant le président et des membres de l'association nationale des élus de la montagne, Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie, a réaffirmé l'engagement de la France à protéger la biodiversité sur tout le territoire national et l'ambition d'y parvenir dans une logique de développement durable.
Elle considère que pour l'ours brun, espèce emblématique du massif pyrénéen, le plan national élaboré en 2005, évalué à mi-parcours en 2008, qui prévoyait notamment la réintroduction de cinq ours, doit être mené à bien, en donnant le temps à la concertation de se poursuivre, aux dispositifs d'accompagnement pastoral de s'ajuster et au groupe national créé en juin 2008 de lui faire des propositions.
Le "Groupe national ours dans les Pyrénées" (GNOP), présidé par le préfet de la région Midi-Pyrénées, rassemble l'ensemble des acteurs, services de l'Etat, élus, professionnels de l'agriculture, de la forêt et du tourisme, chasseurs, associations de protection de la nature et de l'environnement - et des départements concernés.
Ce groupe doit, en effet, remettre dans les semaines à venir ses premières conclusions sur l'évolution du plan de restauration de la population d'ours bruns sur le massif pyrénéen et sur les améliorations envisageables. Chantal Jouanno attend beaucoup de ce cadre de concertation spécifique et invite tous les acteurs à s'y retrouver à nouveau pour partager les diagnostics et formuler des propositions.
La secrétaire d'Etat à l'écologie reste très attentive à la dynamique des populations d'ours brun en Pyrénées centrales comme en Pyrénées occidentales et se préoccupe, en étroite collaboration avec son collègue, Michel Barnier, ministre de l'agriculture du développement des filières de l'élevage sur le massif.
Les deux naissances constatées ce printemps et les sorties d'hibernation incitent à conduire le plan de restauration jusqu'à son terme et à préparer le plan suivant en 2010 sur la base des propositions du groupe national.
J'ai lu avec attention le communiqué de Mme la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie.
Non seulement je maintiens mes déclarations du 15 mai a Luzenac mais en plus, cela me donne l'occasion de les étayer.
Le 28 avril à la tête d'une délégation de l'Anem dont faisaient partie l'ancien président Martial Saddier et ma collègue ariégeoise Frédérique Massat, j'ai informé Mme Chantal
Jouanno nouvellement promue à son poste que notre association n'était pas favorable à la réintroduction des ours dans les Pyrénées pour quatre raisons essentielles:
- leur présence est incompatible avec l'élevage et le pastoralisme,
- les éleveurs de montagne ont assez de problèmes à surmonter pour ne pas accepter de régler celui des prédateurs à leur détriment,
- la biodiversité pyrénéenne a beaucoup plus à gagner avec l'entretien des hauts domaines par les troupeaux de bovins et d'ovins qu'avec le retour des ours,
- et enfin, ce plan coûte cher à un Etat qui ne cesse de clamer qu'il n'a plus d'argent pour maintenir la vie et les services publics dans les vallées.
En conséquence, je lui ai demandé deux choses: l'arrêt sine die des réintroductions, ensuite un bilan financier, moral et global sur cette opération.
Mme Jouanno m'a répondu ceci: "On peut dire que le mariage n'a pas été réussi. Je pense qu'il n'y aura pas de nouvelles réintroductions. On verra alors l'évolution"
Je ne souhaite rien préciser de plus afin de ne pas ajouter au désordre, forcément perçu par ceux qui écoutent ou qui lisent affirmations et contre-affirmations.
Si je m'en tiens ainsi à ces seules paroles, c'est que le 28 avril, avec ma vieille expérience de journaliste, j'avais noté instantanément sur mes notes les mots suivants: "mariage pas réussi, pas de nouvelles réintroductions, évolution"
Voilà les faits. Après les faits, viennent les commentaires. Voici les miens que je vous livre, très à l'aise.
Président d'une association d'élus des montagnes de France, je suis allé voir une ministre de la République pour lui faire part des fortes attentes de nos adhérents élus directement concernés par le problème des prédateurs.
Sa réponse a été claire et perçue ainsi par les membres de notre délégation. A vrai dire, les propos de Mme Jouanno ne m'ont étonné qu'à moitié.
Certes, c'était la toute première fois que la plus haute responsable de l'écologie évoquait directement la perspective de stopper les réintroductions mais je savais qu'en haut lieu, en très haut lieu, on pensait qu'il y avait d'autres priorités en ce moment que d'aller chercher des ours en Slovénie pour semer la panique dans les Pyrénées.
Je savais ainsi que le 7 mai 2008 à l'Elysée devant plus de 200 parlementaires UMP, M. Nicolas Sarkozy avait tenu des propos sans équivoque sur le sujet.
Là où j'ai été surpris, c'est que les paroles présidentielles n'aient jamais été divulguées au-delà d'un cercle restreint. Pourtant, j'ai cru comprendre que ça fuitait volontiers du côté de la majorité...
Je précise en outre qu'à aucun moment, Mme Chantal Jouanno ne nous a signifié qu'elle souhaitait que ses paroles ne soient pas divulguées. Je connais la règle du jeu en la matière.
Les gouvernants lâchent ce qu'ils ont envie de lâcher et ils sont assez grands pour dire illico à leurs interlocuteurs s'ils veulent ou non que leurs avis soient repris publiquement.
S'ils le sont dans le silence, c'est bingo. S'ils font du bruit, la machine de l'institution à noyer le poisson se met en route. C'est le cas dans cette affaire.
Il se trouve que je n'avais pas eu l'occasion de dévoiler cette "grosse info" jusqu'à ce 15 mai à Luzenac où avait lieu la réunion départementale de l'ANEM dédiée à l'Ariège, 5e étape de mon tour des montagnes de France après les Hautes-Alpes, les Alpes de Haute Provence, le Gard et l'Aveyron.
Je savais bien qu'avec Frédérique Massat, nous serions interrogés sur le dossier de l'ours et qu'il n'était point question pour nous de cacher à nos adhérents inquiets ce que nous avait déclaré la ministre.
Ce d'autant plus que, d'abord, je répète que Mme Jouanno n'avait mis aucun embargo sur ses propos et ensuite, que les éleveurs avaient appelé à manifester leur fort mécontentement devant la salle de Luzenac.
Dernier élément du tableau, ils avaient amené le squelette d'une brebis tuée par un ours l'avant-veille et dépecée par les vautours, ce qui a déclenché un afflux de journalistes, aisément compréhensible.
N'étant pas tombé de la dernière pluie, j'ai pris la précaution de faire savoir dès le vendredi matin au cabinet de la Secrétaire d'Etat que j'allais informer les élus de l'ANEM de la teneur de ses paroles du 28 avril.
C'est ce qu'a fait notre délégué général Pierre Bretel. A la tribune, j'ai donc rapporté ce que nous étions nombreux à avoir entendu.
J'ai ajouté mes propres commentaires, à savoir que les annonces de Mme Jouanno étaient de la plus haute importance, qu'elles répondaient positivement à une situation de crise et qu'elles étaient conformes à ce que je pressentais personnellement depuis les déclarations du Président de la République le 7 mai 2008.
Sans doute soumise à des réactions venues des associations pro-ours, la Secrétaire d'Etat a jugé bon de publier un communiqué.
Je note d'abord qu'il n'y a pas le moindre démenti formel à mes déclarations de Luzenac. Il n'aurait plus manqué que ça!
Je ne vois pas en effet comment une ministre de la République pourrait se déjuger sur des propos qu'elle a tenus devant une délégation de parlementaires.
Tout, finalement, est dans le dernier paragraphe.
D'une part, il y est clairement indiqué qu'il n'y aura pas de nouvelles réintroductions en 2009 et en 2010, au moment même où les associations favorables à l'ours exercent une forte pression pour qu'il y en ait d'autres, à l'aide de publications qui m'apparaissent fort coûteuses, ne faisant ainsi que confirmer mes déclarations de Luzenac où je n'ai évoqué aucune date-butoir.
Ensuite, Mme Jouanno affirme qu'une décision pour un nouveau plan serait prise au vu des conclusions tirées du plan actuel.
Je donne donc rendez-vous en 2010 à celles et ceux qui auraient pu douter de mon message du 15 mai 2009 à Luzenac.
Henri Nayrou, Président de l'ANEM - le 18 mai 2009
Décidément les Ariégeois n'en finissent pas de ferrailler avec les ministres de l'Environnement. Cette fois, c'est le député Henri Nayrou, par ailleurs président des élus de la montagne qui s'y colle.
Vendredi, en fin de journée, à Luzenac , alors qu'il rencontre les manifestants anti-ours de l'ASPAP, il lâche la phrase que beaucoup en haute Ariège attendaient depuis longtemps: "J'ai rencontré la ministre Chantal Jouanno, affirme-t-il. Pour elle, il n'est pas pensable de continuer la réintroduction de l'ours. Je prends cela pour des engagements. C'est la première fois qu'un ministre s'exprime comme cela".
La fin du plan de réintroduction, en Ariège, fait figure de scoop de la décennie. A ceci près que...
Vendredi, plus tard dans la soirée, ouverture du festival Gabriel-Fauré à Pamiers. Au premier rang, Jean-François Valette, préfet de l'Ariège. Soudain, au milieu d'une interprétation de Brahms, le voici qui se lève et sort précipitamment. Que se passe-t-il? Les ours, encore et toujours.
Le ministère venait l'interroger pour savoir d'où sortaient les déclarations du député. Moins de 24 heures plus tard un communiqué du secrétariat d'Etat parvenait à son tour dans les rédactions. Si Chantal Jouanno affirme prendre en compte la "logique du développement durable", si elle attend les conclusions du groupe national ours dans les Pyrénées; si elle se dit "attentive à la dynamique des populations d'ours bruns" et "se préoccupe du développement des filières de l'élevage sur le massif", elle n'affirme nulle part vouloir cesser le plan de réintroduction. Elle conclut même: "Les deux naissances constatées ce printemps et les sorties d'hibernation incitent à conduire le plan de restauration jusqu'à son terme et à préparer le plan suivant en 2010 sur la base des propositions du groupe national".
En clair: "On continue". Une réaffirmation qui ne va pas calmer les esprits en montagne . Quant à Henri Nayrou, il nous a affirmé que ses propos n'étaient pas en contradiction avec ceux de la secrétaire d'Etat puisque cette dernière lui a confirmé "qu'il n'y aurait pas de nouvelles réintroductions en 2009 et 2010". Mais après?
Auteur: Jean Christophe Thomas
Source: La Dépêche du Midi du 18 mai 2009
Ce n'est pas une femelle qui a mis bas cette année, mais deux. Manifestement les pouvoirs publics français peinent à dire la vérité et à prendre en compte ce qui se passe dans le Val d'Aran.
Par ailleurs, un doute persiste sur le sexe de l'ourson de Cannelle (Canellito) qui pourrait bien être une femelle qui, l'an dernier, était suitée. Nous reviendrons sur ce sujet qui s'est déroulé entre le Pays Toy dans les Hautes-Pyrénées et le Béarn.
Quant au Groupe National Ours, il ne représente rien ni personne sauf des fonctionnaires d'Etat et quelques associations écologistes qui, depuis 20 ans, tiennent le même discours en ignorant la biodiversité, le développement durable et l'homme, élément de la biodiversité.
Louis Dollo, le 18 mai 2009