"Prenez l'exemple de l'agriculture, (...) c'est le prototype du malentendu", disait Jean-Louis Borloo en marge d'un point de presse sur le Grenelle
Malentendu pour qui?
Les éleveurs des Pyrénées qui sont laissés pour compte face à la problématique de l'ours, où l'Etat manipule dans leur dos, ne vont certainement pas parler de malentendu mais
d'actions concertées et volontaires contre leurs intérêts et celui de la biodiversité pyrénéenne.
Depuis le 1er janvier, la France n'a plus de plan ours et personne ne s'en porte plus mal. Les activités pastorales se poursuivent et les éleveurs sont plutôt soulagés de voir que le sujet n'est plus à la une de l'actualité.
Mais voilà que nous apprenons par la presse espagnole que notre administration de l'écologie française manoeuvre en dessous de table, en toute discrétion, pour récupérer des ours de la Sierra Cantabrique en Espagne et les installer dans les Pyrénées en pensant convaincre les éleveurs des bienfaits de Martin dans les vallées. Il faudra certainement se lever de bonheur pour y parvenir lorsque nous voyons ce qui se passe en Val d'Azun et en Ariège. Naïveté ou obsession idéologique d'un autre âge?
Ainsi donc, un journal électronique basque nous apprend que le groupe de travail sur la stratégie de conservation de l'ours brun des Pyrénées réunissant français, espagnols et andorrans, s'est réuni à Lérida, en Catalogne, pour discuter de l'avenir des Pyrénées entre "techniciens". Et quels techniciens!
Ce sont ces grands techniciens français qui ont choisi, en 2006, une ourse de 17 ans,
Franska, en la présentant comme ayant 7 ans... Quelques années avant, ils avaient innovés en précipitant Papillon vers la mort. Le prenant pour un jeune, il
avait été baptisé "Luz" car il sévissait depuis quelque temps sur le canton de Luz-Saint-Sauveur. Il s'agissait en fait du vieux Papillon qu'ils ont un peu trop
chargé en anesthésiant... Ce sont aussi eux qui préconisent des mesures de protection des troupeaux sans jamais avoir consulté un seul éleveur.... Ce n'était
d'ailleurs pas prévu dans la procédure décrite.... Par le Ministère de l'Ecologie.
Ces techniciens sont des sortes de fantômes ayant la science infuse, qui croient tout connaître pour tout faire de l'ours au mouton... Ce qui justifie le fait que
depuis 20 ans l'éleveur ne présente aucun intérêt pour eux. A leur décharge, il faut dire que les éleveurs ne voulant pas participer au plan d'introduction d'ours
refusent toutes participations et collaboration. C'est ce que les pouvoirs publics appellent pudiquement "l'acceptation sociale" conforme à la convention de Berne.
Ca devient comique!
Après nous avoir expliqué pendant 14 ans que les ours slovènes étaient les mêmes que ceux d'Espagne dans les
Monts
Cantabrique et des Pyrénées, voilà que nos "grands techniciens" changent d'avis. En fait, ils se rangent, sans le dire, sur les conclusions d'un rapport
d'étude de l'IPHB de 1996 et un rapport de mission du
Conseil Général des Hautes-Pyrénées de 2006.
Pourquoi pas des slovènes?
Tout simplement parce qu'ils sont nourris... à la viande. Ce qui n'empêche pas nos associations
écologistes et bon nombre de fonctionnaires de l'Etat dont nous tairons les noms, d'expliquer, y compris aux enfants des écoles, que l'ours est... végétarien. Encore une
incohérence qualifiée de "mensonge d'Etat" par les associations de l'ADDIP. Et puis, faire référence à l'IPHB, c'est faire référence à Jean Lassalle et là, dans la bouche
écologiste et des fonctionnaires de l'environnement, cela devient un "gros mot"
Reste à savoir si les espagnols vont mordre à l'hameçon. Rien n'est moins sur. Selon Guillermo Palomero, président de la Fundacion Oso Pardo, il n'en est pas question. Pour lui, "n'importe quel ours européen serait un bon candidat pour cette réintroduction...". Il devrait préciser: "S'il n'est pas nourri par l'homme". Mieux encore. Il nous est dit en France que 50 ours serait une population viable. N'y a-t-il pas mensonge sous roche de la part de nos "grands techniciens" lorsque nous découvrons que, pour Guillermo Palomero, selon nos confrères espagnols, 130 animaux dont 21 femelles ayant mis bas au printemps ne permet pas de considérer la population d'ours cantabrique comme étant "suffisamment mûre pour se convertir en population donatrice". Doit-on en conclure que pour les Pyrénées, ce ne sont pas 50 ours qui sont nécessaires comme le déclare Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, a ses visiteurs, élus de la montagne pyrénéennes, mais 150 à 200. Il y a déjà des problèmes avec 20, tout simplement parce que contrairement aux montagnes Cantabrique, les Pyrénées sont des montagnes vivantes avec une activité économique à tous les étages. Imaginons ce qui se passerait même avec 50 ours.
Alors qu'il est mis en place une politique de l'Etat concernant l'élevage et l'agriculture de montagne, que les éleveurs et les Chambres d'Agriculture des Pyrénées travaillent sur un diagnostique pour se préparer à l'agriculture de l'après Grenelle et de l'après 2013 (PAC), nous voyons mal comment une cohabitation avec autant d'ours serait possible alors que, par le passé, contrairement à tout ce qui a pu être dit par les associations écologistes et le Ministère, elle n'a jamais existé. L'histoire des Pyrénées et de ses ours (bibliographie) ne prêche pas en faveur du plantigrade sauf si nous prenons les quelques livres "sponsorisés" par FERUS, le FIEP ou le WWF.
Le raisonnement du Ministère en matière de biodiversité des Pyrénées et de préservation de son patrimoine environnemental, n'a pas évolué depuis 25 ans. Leur vision du sujet est basée sur deux axes:
Cette réunion a également abordé les mesures de protection (Cf.
Fiche 32). Là encore, s'agit-il de naïveté ou d'obsessions idéologiques?
Voilà plus de 20 ans que le sujet est discuté par des non-éleveurs et qu'il est régulièrement constaté l'absence de moyens financiers qui devraient être considérables et
l'inefficacité technique des solutions proposées. Si, après 25 ans, la bonne solution avait été trouvée, nous n'en parlerions plus. Et puis, la problématique n'est pas seulement
dans les estives d'altitude mais également à proximité des villages où paissent les troupeaux en début et fin de saison. Gérard Caussimont, Président du FIEP, avait préconisé, à
l'IPHB, de clôturer les estives avec des fils d'acier électrifiés. Que deviendrait le reste de la faune de montagne? Ce n'est pas son problème.... Et pour les villages? Faut-il en
faire des camps retranchés à la vision concentrationnaires? Assurément, les touristes s'y sentirait en sécurité, mais quelle ambiance!
Quant aux chiens de protection, ils ont leurs limites et un coût qui n'est
pas prix totalement en charge. Dans de très nombreux cas, leur totale inefficacité a été démontrée. De plus, il faut rajouter des problèmes avec les randonneurs qui ne viennent pas
se balader dans nos montagnes pour rencontrer l'ours ou les patous qui interdisent l'accès. Ce ne sont pas les associations écologistes et les fonctionnaires qui sont confrontés
aux procédures judiciaires. Qui les paient si ce n'est l'éleveur?
Les bergers permanents? Qui paient en dehors des
périodes d'estive? Y en a-t-il assez de formé? Comment les loger en estive? Doivent-ils rester dehors nuit et jours par beau et mauvais temps à côté du troupeau pour le surveiller
comme le chien de protection? Aucune réponse à ces questions d'autant que
les cabanes aux normes sanitaires de logement d'un ouvrier agricole ne font pas l'objet d'un financement spécifique dans le cadre du plan ours. En d'autres termes, le plan ours
finance partiellement le berger mais qu'il se débrouille pour trouver un logement en montagne.
Face à une telle situation, quel crédit, ne serait-ce que de sérieux, accorder aux services de l'Etat?
Convaincre les éleveurs... C'est mal parti!
Selon le journaliste espagnol, "avant de réaliser son plan [la France] essaiera de sensibiliser la population de la zone,et de l'informer avec précision de toutes les actions
envisagées. Si ce travail d'information publique est favorablement accueilli, la France s'évitera ainsi les mauvais moments qu'elle a connus avec les dernières réintroductions,
fortement rejetées par la population locale".
Nous pouvons dire, sans beaucoup nous tromper, qu'il sera pratiquement impossible de convaincre les éleveurs. Pour convaincre, il faudrait qu'il y ait dialogue et écoute des
principaux intéressés et un climat de confiance instauré. Nous sommes très loin d'une telle situation. Par ailleurs, toutes les organisations professionnelles d'éleveurs ont déjà
rejeté l'idée d'une introduction d'ours d'où qu'il vienne. Nous pouvons y rajouter la totalité des élus nationaux qui ont signé une lettre au Président de la République le 13 mars
dernier lors de la manifestation de Tarbes. Lettre toujours sans réponse. La
Communauté de Travail des Pyrénées (CTP) a dit non tout comme le Conseil Général des Hautes-Pyrénées qui a voté récemment une nouvelle motion pour confirmer celle de 2006.
Si à ceci nous rajoutons que depuis 1996, l'Etat n'a jamais tenu aucun de ses engagements vis-à-vis de ceux, nombreux, qui, à une époque, ont cru en l'ours. C'est le cas pour les 4 communes de la Haute-Garonne qui ont accepté les lâchers des trois premiers ours en 1996 et 1997. Avec des estives dites "modèles", nous savons ce qu'il en est et ce qu'il en reste aujourd'hui. Les crédits pour des clôtures sont distribués au compte-gouttes. L'Etat s'est désengagé de l'IPHB, collectivité territoriale de concertation, après un "caca nerveux" d'un ministre faisant fi des règles basiques de la démocratie. Les bergers sont pratiquement inexistants et de toute manière, pour la très grande majorité des estives, ne disposent pas de logement. Et la liste est longue.
Nous pouvons aussi noter les griefs faits par les éleveurs aux agents du Parc National notamment dans le Val d'Azun à la suite de prédations de chèvres sur le Cabaliros. Expérience qui n'augure rien de bon pour l'avenir si d'aventure d'autres ours devaient arriver sur le secteur.
Dans un tel contexte, il est assez peu probable que les éleveurs se laisseront convaincre.
Dans une motion votée par le Sénat espagnol, il est clairement mentionné qu'il faut l'accord des départements et des régions françaises tout comme des autonomies espagnoles. Le Conseil Général des Hautes-Pyrénées s'étant récemment prononcé contre, les principes fixés par le Sénat espagnol ne semblent donc pas remplis avant toutes discussions. Pourquoi s'obstiner?
Ces informations du gouvernement navarrais reprises par la presse électronique basque n'ont, curieusement, pas transpiré en France. L'opacité et la culture du secret semblent
toujours présider dans les milieux de l'écologie française ce qui n'est pas très compatible avec une transparence indispensable à toutes discussions et au bon exercice de la
démocratie.
Ces entretiens franco-espagnols et andorrans n'existent qu'au niveau des techniciens et non au niveau des politiques. Or un lâcher d'ours dans les Pyrénées semble être éminemment
politique après préparation technique.
Comme l'avait dit Jean-Louis Borloo à Tarbes, "rien n'est décidé". La décision n'interviendra qu'en juin, probablement après consultation de la CTP fin mai. A ce moment, nous
verrons si les Pyrénées vont devenir un vaste espace sauvage transformé en zoo pour touristes ou si, après un enterrement de première classe du plan ours, les Pyrénées resteront
une montagne vivante avec des femmes et ses hommes dans les villages exerçant leurs activités traditionnelles à partir de leur savoir faire, dans le respect de leur culture et
produisant des produits de qualité issus d'une agriculture raisonnée depuis... des milliers d'années.
Louis Dollo, le 2 mai 2010
En junio unformara de su plan de repoblacion y buscara antes sensibilizar a sus ganaderos
Los especialistas tienen dudas sobre la viabilidad de que los animales astures se conviertan en una comunidad donante
Pamplona. Francia ha solicitado formalmente al Gobierno espanol la posibilidad de que los proximos osos con los que se repueble la poblacion osera de los Pirineos procedan de la
cordillera cantabrica. Hasta el momento los reforzamientos poblacionales de osos en el macizo pirenaico se habian realizado con osos procedentes de Eslovenia. Esta opcion se puso
el jueves sobre la mesa en Lérida en la reunion celebrada por el grupo de trabajo para estudiar las estrategias de conservacion del oso pardo del Pirineo. Se trataba de un
encuentro eminentemente técnico promovido por el Ministerio de Medio Ambiente y en el que participaron especialistas del Ejecutivo central asi como técnicos de las autonomias de
Aragon y Cataluna y de la Comunidad Foral de Navarra.
Segun informaron fuentes del Gobierno foral en la materia, en el mismo encuentro se informo de que Francia renunciaba este ano a realizar la suelta de osos que marca el comienzo de
su proyecto de preservacion de la especie entre 2010 y 2013. La fuerte oposicion de los ganaderos pirenaicos, que congregaron en Tarbes a 2.000 opositores al nuevo proyecto galos
de repoblacion, parece haber retrasado los planes del Ministerio francés, que tratara antes de sensibilizar a la poblacion de la zona e informar puntualmente de todas las
actuaciones que se tienen pensadas llevar a cabo.
En caso de que esa labor divulgativa sea bien acogida, Francia se ahorrara el trance de las ultimas reintroducciones de animales, que sufrieron un rechazo importante por parte de
la poblacion local. En principio, la agenda marca que Francia dara a conocer en junio el contenido completo de su programa sobre el oso pardo, una vez que termine las consultas
especialistas que esta realizando entre los especialistas. Por el momento, se desconocen las fechas, las zonas del Pirineo y el numero de animales que pueda plantear el pais
vecino para su plan de proteccion de la especie.
Antes de entrar en detalles sobre ese plan, Francia ha solicitado al Gobierno espanol la posibilidad de traer osos cantabricos para repoblar sobre todo la zona occidental del
Pirineo (valle del Roncal, Aspe, Hecho y Anso), donde solo subsisten cuatro ejemplares, todos ellos machos y entre los que se encuentran Camille y Neré, los dos plantigrados con
presencia en los montes navarros. En todo el Pirineo se contabilizan entre 20 y 25 osos.
Espana todavia no ha respondido a la solicitud francesa, pero entre los técnicos no ha tenido una gran acogida. En la Cordillera Cantabrica se conservan unos 130 animales y, pese a
que en primavera daran a luz 21 osas, se considera que la poblacion de osos cantabricos "no es lo suficientemente madura como para que se convierta en donante", afirmo ayer
Guillermo Palomero, especialista en el oso pardo. "Cualquier oso europeo seria un correcto candidato para esa reintroduccion porque se ha puesto de manifiesto que el origen de
todos estos animales es comun. Es mentira que los osos sean mas agresivos o pacificos si proceden de un lado o de otro". Palomero informo de que la poblacion osera del
Cantabrico "esta estancada en la zona oriental, y hay que priorizar primero ese problema. La zona occidental es distinta, marcha a un buen ritmo de crecimiento, pero solo podria
donar pensando en el medio plazo".
Igualmente, la reunion de trabajo sobre el oso sirvio para "potenciar las medidas de proteccion, prevencion e indemnizacion del ganado ovino que sufre los ataques del oso" y para
continuar con la labor de sensibilizacion en torno a una especie, que pese a convivir desde hace muchos anos con los habitantes del Pirineo, todavia sigue perseguida por falsos
mitos.
Auteur de la version espagnole: Enrique Conde
Source: Noticiasdenavarra.com du 1 mai 2010
En juin, elle fera connaître son plan de repeuplement et cherchera auparavant à sensibiliser ses éleveurs.
Les spécialistes doutent de la possibilité que la population d'ours asturienne puisse fournir aux réintroductions.
La France a formellement sollicité le Gouvernement espagnol afin que les prochains ours avec lesquels seront repeuplées les Pyrénées viennent de la Cordillère Cantabrique. Jusqu'à
présent les renforcements étaient effectués avec des ours slovènes. Cette nouvelle option a été mise sur la table à Lérida, jeudi dernier, lors de la réunion du groupe de travail
sur la stratégie de conservation de l'ours brun des Pyrénées. Il s'agissait d'une réunion éminemment technique organisée par le Ministère de l'Environnement à laquelle
participèrent les spécialistes du Gouvernement espagnol et les techniciens des communautés autonomes d'Aragon, de Catalogne, et de Navarre.
Selon les sources gouvernementales navarraises, lors de cette rencontre on a appris que la France renonçait pour cette année à réaliser les lâchers d'ours qui devaient marquer le
début de son projet de préservation de l'espèce pour la période 2010-2013. La forte opposition des éleveurs pyrénéens qui se retrouvèrent 2000 à manifester à Tarbes contre ce
projet, semble avoir fait reculer le Ministère français, qui avant de réaliser son plan essaiera de sensibiliser la population de la zone, et de l'informer avec précision de toutes
les actions envisagées.
Si ce travail d'information publique est favorablement accueilli, la France s'évitera ainsi les mauvais moments qu'elle a connus avec les dernières réintroductions, fortement
rejetées par la population locale. En principe, l'agenda retenu précise que la France fera connaître en juin l'ensemble de son programme ours brun, une fois achevées les
consultations de spécialistes en cours. Pour le moment, on ignore les dates, les zones des Pyrénées, et le nombre d'animaux envisagés par notre voisin pour son plan de protection
de l'espèce.
Avant d'entrer dans ces détails, La France a demandé au Gouvernement espagnol la possibilité de se fournir en ours cantabriques, pour repeupler surtout la zone occidentale des
Pyrénées (Vallée de Roncal, Hecho et Anso pour le versant sud, Vallée d'Aspe pour l'autre versant) où ne subsistent que quatre spécimens, tous mâles, dont Camille et Neré présents
dans les montagnes navarraises. Sur tout le massif, on compte entre 20 et 25 ours.
Pas de réponse de l'Espagne
L'Espagne cependant n'a pas répondu à la demande française, mais celle ci n'a pas rencontré un accueil extraordinaire chez les spécialistes. On compte dans la Cordillère
Cantabrique environ 130 animaux, et bien que 21 femelles aient mis bas au printemps on considère que la population d'ours cantabrique "n'est pas suffisamment mûre pour se convertir
en population donatrice", comme l'explique Guillermo Palomero, spécialiste de l'ours brun, qui ajoute: "n'importe quel ours européen serait un bon candidat pour cette réintroduction
puisque l'on a mis en évidence que toutes les populations ont une origine commune. C'est un mensonge de dire que les ours sont plus ou moins agressifs selon leur provenance".
Quant à la population cantabrique, Palomero explique que "elle stagne dans la zone orientale, et la priorité c'est de régler ce problème. C'est différent dans la zone occidentale,
qui a un bon rythme de croissance, mais elle ne pourrait fournir que si l'on raisonne à moyen terme" (1).
La réunion de travail a également permis de "revoir pour les améliorer les mesures de protection, prévention et indemnisation des dommages dus aux attaques d'ours sur les ovins",
et de continuer le travail de sensibilisation autour d'une espèce qui, alors qu'elle cohabite depuis des années avec les habitants des Pyrénées, reste jusqu'à présent pourchassée
pour de fausses raisons mythiques.
Auteur de la version espagnole: Enrique Conde, le 1 mai 2010
Traduction: B.Besche-Commenge - ASPAP/ADDIP
(1) Note du traducteur: pour Javier Navès, le spécialiste espagnol des ours, la survie à long terme d'une population suppose "des centaines d'ours sur des milliers de km2", les
quantités actuelles ne permettent qu'une survie à court terme. Ces mêmes données étaient reprises en 2000 par Guillermo Palomero dans un article paru dans les
Publicaciones de Biologia de la Universidad de Navarra, Serie Zoologica, 26: 129-135, 2000 ("Publications de Biologie de
l'Université de Navarre - Série zoologique"), voir:
C'est ce qui rend impossible l'éventualité envisagée par la France.