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Vous êtes ici: Accueil > Faune-Pyrenees > ours > Introductions > Espagne > Ours-Implantation-09-08-2007

Comme dans les années 1980, bien avant les premières introductions dites "expérimentales" de 1996 et 1997, les associations environnementalistes dites "écolos" ayant la prétention abusive de défendre l'ours et l'écologie des Pyrénées, décident puis veulent imposer. Elles imaginent des plans, des implantations et prennent leurs rêves pour des réalités.
La carte ci-dessous est une forme de condensé de celles diffusées par l'ONCFS et le Ministère de l'Ecologie et celles imaginées au cours du temps par les associations écologistes pour justifier de nouvelles introductions en Béarn ou en Navarre (Espagne) contre l'avis des populations locales.

Deux réflexions sur la présentation de cette carte:

Analysons chacun des deux motifs d'importation d'une ourse en Béarn qui sont le remplacement de Franska morte depuis plusieurs années et le renforcement de la population béarnaise prétendument réduite à deux mâles

1/ La mort de Franska devient un alibi
Contrairement à ce qui a été dit à l'occasion de la mort de Franska, les éleveurs n'y sont pour rien. Bien au contraire. Selon les témoignages recueilli sur place, les éleveurs du secteur Hautacam avait été invités à redescendre leurs troupeaux quelques jours en raison de la présence de l'ours, le temps que l'ONCFS fasse le nécessaire pour assurer la protection. Dans la nuit précédant la mort de Franska, il a pu être observé une activité intense sur les crêtes du Hautacam avec des projecteurs.
En fait, il s'agissait de ramener Franska dans la réserve volontaire du Pibeste d'où elle était partie depuis plusieurs mois aprés avoir détruit la valeur d'un troupeau de brebis en un an. Pour lui faire passer la "4 voies" Lourdes-Argelès il fallait la diriger vers le passage à faune, large comme une autoroute. Dommage pour eux, l'ourse n'a pas voulu passer dessous le pont mais dessus. Elle a passé une première clôture, n'a pas pu passer la seconde, est revenue sur ses pas où elle été percutée par une première voiture dans le sens Lourdes-Argelès puis une seconde conduite par un militaire en mission qui l'a achevée dans le sens Argelés-Lourdes.
Prétendre que les éleveurs sont responsables de cette mort est un mensonge. Par contre dire que c'est l'ONCFS, nous serions assez proche de la vérité.
Mais il faut un alibi pour justifier d'autres importations.

2/ La représentation des implantations est fausse
Les zones oranges, avec le plus souvent aucun lien entre elles, ne représentent pas des zones de présence mais des zones où des traces de passage de l'ours est avéré. Il peut s'agir de prédations reconnues, de collecte de traces, de poils ou d'observation visuelle. Il ne s'agit pas seulement de présence permanente ou saisonnière.
Imaginer qu'un ours ait été présent dans une zone non liée à une autre, par simple parachutage, relève du délire intellectuel le plus total. En fait, l'ours se déplace dans une vaste zone et ses traces ne sont pas forcément repérées partout par des agents de l'ONCFS qui ne peuvent pas, matériellement, être présent partout au bon moment. Il existe donc des zones de présence permanente connues et plus réduites et des zones de passage ou d'incursions ponctuelles observées mais toutes liées les unes aux autres, l'ours n'utilisant pas la voie des airs pour y parvenir. C'est juste une question de bon sens.
Par ailleurs, il est faux de dire qu'il y a 2 mâles en Béarn. Depuis plusieurs années, il est connu qu'il n'y a qu'un mâle en Béarn entre Aspe et Ossau, Néré et un mâle en Bigorre entre le Pays Toy et Estaing, Canellito. Les prédations reconnues sont là pour prouver cette affirmation.
Tout le reste n'est qu'affabulation mensongère en vue de justifier l'importation d'une femelle en Béarn.

Nous voyons donc que les deux motifs justifiant l'importation d'une nouvelle ourse en Béarn ou en Navarre en Espagne, où il n'y a plus d'ours depuis longtemps, reposent sur un nouveau mensonge. Depuis 30 ans c'est la même procédure qui se répète: le mensonge y compris au plus haut niveau du Ministère de l'Ecologie.

Louis Dollo, le 15 février 2011

PS: Rappelons que Franska avait été présentée comme étant une ourse de 7 ans. Il s'est avéré, après sa mort, qu'elle avait 17 ans. Autre mensonge ou manifestation d'incompétence des "spécialistes" de l'importation d'ours.

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