A la suite de la diffusion d’une lettre commune aux deux associations écologistes pro-ours, ADET et Ferus, adressée à la Ministre de l’écologie, la coordination pyrénéenne ADDIP vient de contester les affirmations des environnementalistes en apportant des preuves de diffusion de mensonges
Après un été calme, grosse attaque sur l'estive de Pouilh (Commune de Salau en Ariège) avec dérochement dans la nuit, plusieurs dizaines de bêtes au tapis, des agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère, une brebis trouvée avec trois pattes cassées, etc, etc . Tout n'a pas été vu à cause de la brume et déjà des nuées de vautours qui ne s'écartent même pas lorsqu'on s'approche. Depuis une semaine, des attaques ponctuelles faisaient craindre le pire, c'est arrivé.
Des suites vont être données à ce qui devient de plus en plus insupportable sur les estives couserannaises où aucune n'est à l'abri malgré présence permanente de Patous et bergers,
et, sur Pouilh, un des plus anciens bergers de la zone unanimement reconnu pour la qualité de son travail depuis des décennies plus un stagiaire très volontaire.
Aucune profession n'accepterait ces conditions de vie et de travail, ni de voir son outil de travail et le produit de ce travail - un troupeau c'est les deux - ainsi saccagés
Quand le gouvernement va-t-il se décider à respecter ce travail et la vie des gens concernés en mettant fin à une situation qui n'a été possible que suite aux mensonges de l'état français dans les années 90? Le Ministère a fait croire à Bruxelles que les Pyrénéens étaient d'accord avec ce programme alors qu'il savait l'inverse. Sans ces mensonges, l'Europe n'aurait jamais introduit d'ours slovènes: en effet, elle a annulé les introductions prévues ensuite, lorsqu'elle s'est rendue compte de la réalité du refus des populations concernées.
Continuer à faire subir aux éleveurs et bergers les conséquences de ce mensonge est inacceptable: l'état doit rattraper l'escroquerie qu'il a commise, enlever les ours, les placer où il veut mais là où ils ne nuiront à personne.
L'inverse serait accepter que mensonges et manipulations soient le fonctionnement normal de ce qui alors ne devrait plus s'appeler "démocratie", mais dictature.
Communiqué de presse ASPAP/ADDIP - 9 septembre 2013 - 19 h 30
L'association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (ADDIP) dénonce une importante attaque d'ours sur l'estive de Pouilh à Salau en Ariège. Elle indique que plus d'une trentaine de brebis seraient mortes.
D'après l'association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (ADDIP), l'attaque est importante. Une trentaine de brebis au moins seraient mortes sur l'estive de Pouilh à Salau en Ariège, attaquée par une maman ours et ses oursons.
L'attaque s'est produite dans la nuit de lundi à mardi. Elle fait suite à plusieurs petites attaques déjà survenues dans le secteur depuis une dizaine de jours. Selon Bruno Besche-Commenge, porte-parole de l'ADDIP, beaucoup de bêtes seraient tombées effrayées par les ours. Il y aurait "plusieurs dizaines de bêtes au tapis, des agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère, une brebis trouvée avec trois pattes cassées". Mais il indique que le bilan pourrait être plus lourd, la brume présente dans le secteur empêchant le berger de pouvoir bien constater les dégâts.
"Dans la zone où les ours sont présents, c'est devenu ingérable"
L'ADDIP, depuis longtemps engagée contre la réintroduction des ours dans les Pyrénées.dénonce une situation "qui devient de plus en plus insupportable sur les estives couserannaises où aucune n'est à l'abri malgré présence permanente de Patous et bergers"
Et d'ajouter "Dans la zone où les ours sont présents, c'est devenu ingérable. Il y a une incompatibilité majeure entre un métier, le pastoralisme et les ours".
Un constat mercredi
Mercredi matin, l'équipe technique de l'ours de l'ONCFS doit se rendre sur place avec le berger et des représentants de l'ADDIP pour établir un constat exact sur les dégâts.
Auteur: Laurence Boffet
Source:
France 3 Midi-Pyrénées du 10/09/2013
L'Association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (Addip) a dénoncé le 9 septembre 2013 les conditions de travail des bergers. Cette annonce fait suite à une importante attaque d'ours sur l'estive de Pouil (Salau dans l'Ariège). A la suite d'un dérochement, plusieurs animaux sont morts.
«L'ensemble de la scène n'a pas pu être visible en raison de la brume, signale Bruno Besche-Commenge, porte-parole de l'Addip. Mais de nombreux vautours se sont rendus sur les lieux et plusieurs dizaines de victimes sont recensées.»
Les ours attaquaient déjà depuis une semaine sur le secteur. Mais malgré la présence permanente des patous et des bergers, celle-ci n'a pu être évitée.
«Aucune profession n'accepterait ces conditions de vie et de travail, ni de voir son outil de travail et le produit de ce travail – un troupeau c'est les deux – ainsi saccagés», insiste le responsable.
Auteur: M.-F.M.
Source:
La France Agricole du 10 septembre 2013
Selon l’Addip (Association pour le développement durable de l’identité des Pyrénées), une importante attaque due à l’ours se serait produite au cours de la nuit de dimanche à lundi au-dessus de Salau (Couflens), en Couserans. Dans un communiqué largement diffusé hier, l’association, sous la plume de son porte-parole, Bruno Besche-Commenge, fait état de «plusieurs dizaines de bêtes au tapis, d’agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère, d’une brebis trouvée avec trois pattes cassées». Et d’ajouter: «Tout n’a pas été vu à cause de la brume. Déjà des nuées de vautours qui ne s’écartent même pas lorsqu’on s’approche. Depuis une semaine, des attaques ponctuelles faisaient craindre le pire, c’est arrivé».
Lundi matin, le berger qui surveille cette estive a dû laisser ses bêtes pour prévenir le président du groupement pastoral («La Dépêche» a tenté de le joindre hier, sans succès). Il a aussi invité les agents de l’Office national de la chasse à revenir un autre jour: ils avaient été appelés pour expertiser une précédente prédation, plusieurs brebis avaient déjà fait les frais d’une attaque quelques jours auparavant. Les experts doivent revenir, tôt ce matin, sur l’estive. Selon Bruno Besche-Commenge, l’attaque de ce week-end aurait fait des dégâts très importants: plusieurs agneaux auraient été tués, et un groupe de brebis affolées a succombé dans une chute sur les pentes escarpées de la crête où elles passaient la nuit. Pour l’ADDIP, la tension est devenue insupportable, dans ce secteur du Couserans où les ours sont très nombreux, et les prédations fréquentes. Bruno Besche-Commenge s’attend à ce que certains passent à l’action: «On ne laissera pas les choses comme ça, explique-t-il. La réintroduction de l’ours repose sur un mensonge d’État en ce qui concerne l’adhésion des populations, et pour une espèce qui n’est pas du tout en voie de disparition. Aucune profession ne peut accepter d’être privée de son outil de travail de cette manière».
Auteur: L.G.
Source:
La Dépêche du Midi du 10 septembre 2013
C’est mercredi matin que les services compétents de l’Etat devaient se rendre sur l’estive de Pouilh située sur le hameau de Salau, commune de Couflens en Couserans.
Ils étaient accompagnés du berger en charge du troupeau de brebis semble t-il attaqué et par des responsables de la coordination pyrénéenne Aspap/Addip, farouchement opposée à la réintroduction d’ours.
Selon l’association pour le développement durable de l’identité des Pyrénées, l'estive de Pouilh aurait subi une grosse attaque suivie d’un dérochement dans la nuit de dimanche à lundi.
«Plusieurs dizaines de bêtes au tapis, des agneaux lacérés par les oursons qui suivaient la mère, une brebis trouvée avec trois pattes cassées, etc. Tout n'a pas été vu à cause de la brume et déjà des nuées de vautours qui ne s'écartent même pas lorsqu'on s'approche. Depuis une semaine, des attaques ponctuelles faisaient craindre le pire, c'est arrivé» commentent les associations.
Parmi les victimes de cette possible attaque, plusieurs brebis et agneaux tués, et un groupe de brebis affolées qui ont succombé dans une chute sur les pentes escarpées de la crête où elles passaient la nuit.
Une situation de plus en plus insupportable pour l’Addip sur les estives couserannaises «où aucune n'est à l'abri malgré la présence permanente de Patous et bergers, et sur Pouilh, d'un des plus anciens bergers de la zone unanimement reconnu pour la qualité de son travail depuis des décennies plus un stagiaire très volontaire» Pour les pro-ours, pas un hasard que cela soit arrivé sur l’estive de Pouilh Dans ce genre de situation, la réaction des associations pro-ours ne se fait pas attendre. Ainsi les association Férus et Pays de l’Ours - Adet n’ont pas manqué l’occasion de donner leur point de vue.
Le premier responsable selon eux, le berger «certes ancien dans la profession, est surtout connu pour être totalement opposé aux mesures de protection des troupeaux. Les brebis y sont donc extrêmement vulnérables et exposées aux nombreux risques liés au milieu montagnard: chutes, maladies, parasites, foudre et prédation» pour les pro-ours.
«Ailleurs en Ariège comme partout dans les Pyrénées, de plus en plus de bergers regroupent les troupeaux chaque nuit et les protègent avec des chiens patous. Et à chaque fois, le résultat est le même: une baisse très significative des pertes et prédations.
Il n’y a plus guère que l’Addip et l’Aspap pour nier l’évidence et dissuader les éleveurs et bergers de protéger leurs troupeaux, avec les risques et conséquences insensés que cela implique, comme on le on voit à Pouilh» insistent les deux associations pro-ours.
Eux-aussi veulent connaître les conditions exactes de ces lourdes pertes. Des pertes qui ne seront indemnisées seulement si l’ours peut être mis en cause.
De son côté, la Préfecture de l'Ariège pourrait communiquer dans les prochains jours.
Source: Ariège News du 11 septembre 2013
Auteur: Anne-Sophie Fontanet