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A partir des articles de presse et des informations que nous aurons pu recueillir, nous allons tenter de faire un inventaire des prédations de l'ours dans les Pyrénées au cours de l'année 2009.
En général, mais ce n'est pas une garantie, les prédations les plus importantes se trouvent au printemps et à l'automne.

Les ours dans les Pyrénées sont en pleine forme au printemps 2009
Ours dans les Pyrénées, l'éleveur du Moudang sera-t-il indemnisé? - 2009

- Où est l'ours?

Pour vous tenir informé des déplacements des ours, le répondeur de l'Equipe Technique ours (mise à jour aléatoire et tardive)
05 62 00 81 10
Le suivi de l'ours et le répondeur de l'ASPAP - Ariàge
05 61 01 13 80

- Pyrénées-Orientales

- Aude

- Ariège

- Haute-Garonne

- Hautes-Pyrénées

- Pyrénées-Atlantique

- Espagne

- L'ours s'attaque aux ruches dans la nuit de mercredi à jeudi à Ignaux

Balou aurait-il sévi à nouveau? Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, dans la quiétude du petit village d'Ignaux, les ruches de Jean-Louis Cadenat ont subi l'assaut d'un ours. Sans doute alerté par les aboiements des chiens, le plantigrade n'a pas eu le temps de finir son "travail". Deux ruches sur six ont été entiàrement dévastées et le grillage de l'enclos enfoncé par la bête.

Les ruches étaient situées à seulement 20 mètres de la maison d'habitation de la famille Cadenat.

Vendredi matin, les responsables de l'office national de la chasse et de la faune sauvage, alertés par le propriétaire de lieux, se sont rendus sur les lieux pour les constats d'usages.

Sur place, les responsables de l'expertise n'ont pas voulu faire de déclaration, tenus, nous ont-ils dit, par le devoir de réserve et les instructions du Préfet?

Cependant, le propriétaire des lieux, Jean-Louis Cadenat affirmait Après l'expertise réalisée que ces destructions étaient bien l'oeuvre du plantigrade.

Le 27 avril 2009, Balou, qui venait de sortir d'hibernation, avait sévi en s'attaquant à une brebis à Luzenac.

Cette nouvelle attaque risque bien de provoquer une nouvelle fois la colàre des éleveurs ariégeois.

Source: La Dépêche du Midi du 9 mai 2009

- L'ours chasse en vallée de la Bellongue - Ariège


"Ce samedi-là, au marché de Saint-Girons, l'agent technique des eaux et forêts m'a signalé des attaques de ruches dans le massif de la Bellongue où nous sommes une demi-douzaine d'apiculteurs à avoir des ruchers. En ce moment les abeilles finissent de butiner la bruyàre. C'était le 13 septembre. Je suis monté dans la soirée. Il pleuvait. Rien n'avait bougé dans mon rucher. Le lendemain, un chercheur de champignons me signalait que deux de mes ruches avaient valsé en contrebas du talus; leurs cadres se trouvant éparpillés sur la piste forestiàre. Le lundi, un agent du suivi de l'ours de l'ONCFS est venu constater les dégâts: deux ruches, dont une de sélection, avaient été consommées. Des traces de griffures ont été relevées ainsi que des empreintes de pieds de pattes arriàres. L'une mesurait 31 cm de large, l'autre 16,5 cm. On pense donc qu'il y avait deux ours: un adulte et un jeune."

Sachant que l'ours est un gourmand qui revient sur les lieux de son crime, notre témoin Christian Laffont, apiculteur, propriétaire de 500 ruches à Castillon-en-Couserans, décide, "avant un nouvelle casse de l'ours", de rapatrier son rucher transhumant de la Bellongue vers Balaguer. Soit une soixantaine de ruches à déménager, en deux cargaisons.

"Pendant le premier chargement, j'entendais du bruit dans la hêtraie. J'ai crié pour manifester ma présence et éloigner celle des fauves que je soupçonnais. Une heure trois quarts plus tard lorsque je suis revenu sur la Bellongue pour récupérer mes dernières ruches, une troisième avait été ouverte et son miel boulotté. J'ai donc eu, rétrospectivement, la certitude que les ours étaient à côté de moi au moment où j'effectuais mon premier chargement".

"Tout le monde, depuis, a déménagé ses ruches de la Bellongue", confirme Gérard Dubuc, le maire de Saint-Lary, d'où partent d'innombrables randos vers le massif de la Bellongue, dont un célèbre sentier découverte très prisé des familles.

On ne sait plus de quel ours il s'agit!
Pour en revenir à l'ours coupable: "Bizarre! s'accordent à dire les deux hommes: on ne sait plus de quel(s) ours il s'agit! On nous dit que Boutxy et Balou sont à l'infirmerie en haute Ariàge et du côté de Montségur. Le répondeur du suivi de l'ours a répété à longueur d'été que Hvala séjournait en val d'Aran. Paraît même qu'on l'y nourrit pour qu'elle y reste... Ce qui pourrait bien être vrai puisque notre estive voisine de l'Estrémaille, plusieurs fois victime de Hvala l'été 2007, a connu cette année un calme bien venu. Alors, quels sont les deux ours qui ont attaqué mes ruches le 14 et le 15 septembre? Et pourquoi ne laisse-t-on pas les agents techniques de l'ONF qui nous alertent des attaques faire les constats, en lieu et place de l'équipe de suivi de l'ours, qui ne fait que repérer le plantigrade Après ses attaques, en se déplaçant à grands frais?" s'interrogent l'élu et l'apiculteur.

Auteur: Bernadette Faget
Source: La Dépêche du Midi du 12 octobre 2008

- Un ours à Estaing?

Un habitant d'Estaing dit avoir vu un ours le week-end dernier au lieu dit Bayelle au-dessus du lac. D'autres témoignages ne nous sont pas parvenus mais rien ne permet de mettre en doute la parole de cette personne. Nous savons que deux ours ont hiberné l'hiver dernier dans notre département. De même les relevés génétiques de l'automne dernier confirment cette double présence. Depuis, un ours a été vu a plusieurs reprises sur les secteurs de Cauterets (Lisey / Riou) et sur la vallée d'Aure (Col de Pourtet). Des prédations ont été constatées à Cauterets (Courbet et Lisey) ainsi qu'au Moudang (Vallée d'Aure). Observations et prédations pourraient être imputées au même ours. Quant au second, il semble introuvable Après avoir été observé au printemps sur le Cabaliros. De quel ours s'agit-il aujourd'hui à Estaing? Comme d'habitude, les responsables du suivi ne se précipitent pas pour apporter des informations pourtant nécessaires pour la sécurité des biens et des personnes.

Auteur: Louis Dollo
Source: Tarbes-Infos du mardi 29 septembre 2009

- Une attaque d'ours en Barousse?

Ce dimanche matin, il a été constaté la mort de deux brebis et plusieurs blessées en Barousse sur l'estive de Sarrat-Bieilh à proximité du col de Balàs.

Selon les premières informations que nous avons pu recueillir aupràs des propriétaires locaux et les observations du vétérinaire de l'éleveur, François Noguès, il s'agirait bien d'un ours. Afin de protéger la preuve et éviter que les vautours fassent le nettoyage, les brebis mortes ont été redescendues ainsi que quelques blessées. D'autres doivent l'être dans la soirée ou demain matin. L'ONCFS a été informé. Mais, week-end oblige, personne au bout du fil, il faudra donc attendre demain pour envisager un déplacement des techniciens au comportement curieux.

Cette estive reçoit normalement 800 brebis appartenant à 5 propriétaires de la vallée de la Barousse. En cette fin de saison, il ne restait que 400 brebis toujours gardées par un berger, comme tout l'été, depuis la cabane de Sarrat-Bieilh. Or, comme les agents de l'ONCFS, le berger a droit à des congés et repos hebdomadaires. C'était le cas ce week-end.

Néanmoins, hier soir, un éleveur passait la nuit sur place lorsqu'il fut intrigué par l'arrivée d'une voiture de l'ONCFS et d'un agent. Voulant en savoir plus, il interroge l'agent qui lui dit être en famille pour écouter le brame du cerf. Curieux.... En famille avec une voiture de service, en tenue et néanmoins seul.

Toujours est-il que l'éleveur n'a pas été informé d'une possible présence d'ours. Que doit-on en penser, une fois encore? Le résultat était bien là ce matin. Nous attendons le retour des éleveurs pour essayer d'en savoir plus.

Au fait, d'où vient cet ours?

Auteur: Louis Dollo
Source: Tarbes-Infos du 4 octobre 2009

- Le retour de l'ours en Barousse!

Hier, au lever du jour, Alain Porté, l'un des cinq éleveurs baroussais à avoir encore son troupeau d'ovins à Sarrat Bieilh, a découvert lors d'une tournée de surveillance, une brebis morte et une seconde esquintée. Arrivée sur ce lieu d'estive, ce dernier a rapidement eu le sentiment que quelque chose s'était produit dans la nuit ou au petit matin. "Les bêtes étaient dispersées en trois ou quatre groupes alors qu'en temps normal, elles se regroupent sur un même point. Elles semblaient apeurées". Alain Porté a aussitôt chargé la brebis encore vivante dans son véhicule pour se rendre chez François Nogues, son propriétaire, qui sur le champ a appelé la clinique vétérinaire de Montréjeau. Le vétérinaire, Philippe Casamitjana s'est rendu à Gaudent pour examiner l'animal qu'il a dû euthanasier. Pour lui, les lésions évoquent non pas des morsures de chien mais bel et bien des griffures d'ours. En effet, attaquée sur le flanc droit, la brebis présente, entre autres, des marques profondes et parallèles au niveau du thorax à droite, derriàre la patte avant. "Il s'agit d'une plaie d'une quinzaine de centimàtres faite par l'équivalent de cinq couteaux venus lacérer dans le même sens le thorax, et ce, de maniàre très profonde, ce qui correspond à l'emprise d'une patte d'ours, il n'y a pas de confusion possible sur ce type de plaie, c'est flagrant" précise le vétérinaire qui conclut à des plaies par griffures d'ours. Chez les éleveurs c'est la colàre. Ils ont vraiment le sentiment d'être promenés par le comité du suivi de l'ours, sur le terrain. "Quand on rencontre des techniciens sur les lieux d'estives, ils sont dans l'incapacité de nous informer de la localisation de l'ours. Mieux renseignés, nous pourrions éviter ce genre de situation très fâcheuse et ne pas avoir à déplorer la perte de nos bêtes comme aujourd'hui. Ils ne jouent pas le jeu". Dans l'Après-midi, les éleveurs se sont rendus à Sarrat Bieilh afin de faire le point sur la situation dans les estives et de mesurer l'ampleur des dégâts. Depuis la disparition de Franska, voici trois ans, les éleveurs de la Barousse dormaient en paix. Le fantôme de l'ours est revenu et ils en sauront sûrement plus aujourd'hui avec la visite attendue de l'équipe du suivi.

Auteur: C.T.
Source: La Dépêche du Midi du 5 octobre 2009

- Sost en Barousse: Mystàre autour de l'attaque de brebis

Le 4 octobre, sur les estives de Sarrat-Bieilh en vallée de Barousse, des brebis étaient attaquées. L'une d'elles fut euthanasiée le jour même de sa découverte par le vétérinaire qui avait conclu à des plaies par griffures d'ours. Le lendemain, Georges Bérot, agent technique de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage se rendait sur les lieux pour constater les faits et procéder à l'expertise des bêtes. Les conclusions viennent d'être notifiées à Alain Porté et François Nogues, les éleveurs ayant eu à déplorer chacun la perte de deux ovins dans cette attaque. Pour la direction départementale de l'équipement et de l'agriculture, le dossier est classé "indéterminé". Il y a bien eu prédation, sans pour cela innocenter ou incriminer l'ours dans cette attaque. Par conséquent, l'affaire sera prochainement soumise en commission dite "dommages ours" afin d'estimer si il y aura indemnisation.

Cause des plaies indéterminée
Sur les quatre brebis attaquées, l'une d'entre elles n'a pu faire l'objet d'analyse. Les charognards l'ayant mangée en partie, la cause de sa mort reste incertaine. Pour celle qui fut blessée, la cause de ses plaies est aussi indéterminée. Concernant la brebis euthanasiée, l'examen met en évidence une prédation ou la responsabilité de l'ours brun ne peut être écartée.

Cependant, les caractéristiques des morsures peuvent également être imputées à un chien de grande taille.

Au sujet de la brebis retrouvée morte par les éleveurs, qui ne portait aucune blessure et que Georges Bérot n'a pu examiner, il n'y a pas eu de prédation directe et on peut envisager qu'elle a pu mourir de peur. Après investigations, l'équipe technique ours n'a détecté aucune présence du plantigrade sur ce secteur de la Barousse début octobre.

Les ours les plus proches avaient été repérés au printemps sur le massif du Burat (à 10 km de Sost à vol d'oiseau), et pour l'heure, dans le Val d'Aran, versant espagnol.

Auteur: Christine Tellier
Source: La Dépêche du Midi du 1 novembre 2009

- L'ours à Saint-Lary

De source bien informée, un ours serait sur le secteur de Saint-Lary, en vallée d'Aure. Selon la même source, il pourrait s'agir de l'ours qui a passé l'hiver dans le secteur de Viscos dans le Pays Toy. D'Après nos observations et recoupements d'informations, ceci confirmerait qu'il y aurait bien eu deux ours cet hiver dans les Hautes-Pyrénées et non un seul. Cette information n'est pas reprise sur le répondeur de l'Equipe Technique de l'Ours. Pourquoi? Pour les opposants aux introductions d'ours comme l'ASPP 65, le répondeur des services de l'Etat fait l'objet d'une "mise à jour aléatoire et tardive" mais parfois "erronée". C'est la raison pour laquelle l'ASPAP en Ariàge, confronté à des attaques importantes de 7 à 8 ours, a mis en place son propre système d'information avec son propre répondeur pour son secteur. L'ASPP 65 recommande aux éleveurs de la vallée d'Aure la plus grande vigilance et "d'informer l'ASPP 65 de toutes prédations au 06 30 36 97 52". Il est précisé "qu'une assistance des éleveurs aux constats des agents de l'Etat peut leur être assurée" malgré "les pressions et menaces dont ils pourraient faire l'objet"

Dollo le dimanche 12 juillet 2009

- Prédation à Cauterets

Un des ours qui a passé l'hiver en Pays Toy est toujours dans notre département. Après un passage du côté de Saint-Lary, il aurait fait quelques prédations du côté du Courbet au-dessus de Cauterets sur la rive droite du Gave en montant à Illéou (flancs du Péguàre).

Difficile de dire où se dirige le plantigrade ni même de savoir où il se trouve actuellement. Il se déplace beaucoup et rapidement. Nous pouvons simplement regretter qu'une fois encore l'ETO (Equipe Technique Ours) s'abstienne volontairement de donner des informations.

Louis Dollo, le mercredi 22 juillet 2009

- Attaque d'ours sur Cauterets

Cette nuit, un ours aurait attaqué plusieurs troupeaux sur la commune de Cauterets. Selon nos sources à confirmer, une brebis morte et 2 blessées auraient été constatées sur le troupeau de Jean Bernard Capou alors que 17 brebis sont manquantes sur un autre troupeau. Les gardes du Parc National sont actuellement sur les lieux. Un représentant de l'ASPP 65 est également monté sur l'estive concernée. D'autres informations seront communiquées dans la soirée ou demain matin.

Louis Dollo lundi 14 septembre 2009