Comme partout je m'appelle Martin. C'est mon prénom. Mon nom est Ours. J'habite dans les Pyrénées.
Vous trouverez l'essentiel sur moi et ma famille dans un ouvrage dit "de référence" pour le grand public. Mais attention! On ne dit pas toute la vérité ou elle est parfois déformée.
Et puis, en 2009, nous ne sommes plus que deux vieux mâles a être véritablement des Pyrénées.
Les autres viennent de Slovanie et ont été élevés à la viande et non de manière naturelle comme nous dans les Pyrénées.
On le dit "ouvrage de référence" mais....
"Avec le naturaliste, sur les pas de l'ours brun des Pyrénées"
Auteur: Gérard Caussimont
Ed. FIEP - Loubatières
Avertissement: Quelques éléments lus rapidement dans cet ouvrage dont certains d'entre eux apparaissent, depuis 2005, très contestables notamment pour ce qui concerne la nourriture
et le régime alimentaire de l'ours. Nous recommandons la plus grande prudence aux lecteurs. Voir ci-dessous
De la même manière, il semble que les conditions de publication de certaines statistiques, que nous dissocions des conditions de réalisation, soient très discutables. Selon des
témoignages recueillies entre 2006 et 2009 auprès de techniciens et scientifiques y ayant participé entre 1970 et 1996 les chiffres diffusés ainsi que les observations auraient
été réaménagés afin de coller avec les objectifs idéologiques d'associations ayant pour seul but de faire accroître artificiellement la population d'ours dans les Pyrénées par des
importations massives.
Il n'y a pas eu d'importation massive d'ours (seulement 3 + 5 soit 8 ours contre plus de 35 prévus en 2005-2006) pour fabriquer une nouvelle population d'ours dans les Pyrénées et non renforcer et maintenir celle présente à l'origine contrairement aux objectifs de conservation assignés aux associations écologistes dans les années 1980. Les 8 ours importés de Slovénieont créé une population officiellement de 25 selon la France et 35 selon la Catalogne qui ne sont pas socialement acceptés de part et d'autre de la frontière. En 2014, le Ministère français de l'écologie s'interdit tout lâcher d'ours dans le milieu pastoral c'est à dire toutes les Pyrénées. A terme, l'avenir de l'ours est compromis et il n'est pas sûr qu'au 21ème siècle il ait encore une place dans les Pyrénées.
Nous sommes trés loin des fantasmes élaborés par Gérard Caussimont qui sont d'ailleurs, parfois, très éloignés de sa thèse sur l'ours. Nous pouvons nous interroger sur la bonne foi de cet auteur, avant tout militant.
Louis Dollo, le 18 août 2014
Années | Nombre d'Ours adultes | Aire occupée | Sources | ||
Pyrénées Occidentales | Pyrénées Orientales et centrales | Pyrénées Occidentales | Pyrénées Orientales et centrales | ||
1954 | 50 R | 20 R | 200.000 ha | ||
1970 | 30 R | 6 R | 180.000 ha | PNP, ONC, FIEP | |
1981 - 84 | 14 R | 4 R | 139.000 ha | 61.900 ha | Réseau Ours et J.M. Parde |
1990 | 9 R | 1 | 139.000 ha | 61.900 ha | d° |
1995 | 5 R | 0 | 65.000 ha | 61.900 ha | d° |
1996 | 5 | 2 (1) | Réseau Ours et DIREN | ||
(1) Réintroduction de 2 ours slovènes en 1996 | |||||
Sources: | Réseau Ours en France: ONC, FIEP, PNP, ONF, FDC... | ||||
Réseau Ours en Espagne: FIEP, DGA, DFN,... |
(1) J.M. Parde indique qu'entre 1970 et 1983 il y a eu 17 portées dans les Pyrénées Centrales et Orientales.
Selon l'ONC, de 1968 à 1984, il y a eu 2 portées d'ours par an dans les Pyrénées Atlantiques.
Historique du renforcement de la population d'ours depuis 2005
2 naissances certifiées en Béarn (1989 et 1995) et une 3ème possible. Rien dans les Pyrénées Centrales, l'Aragon et la Navarre
11 ours auraient été éliminés dans les Pyrénées Centrales et Orientales
8 à 9 ours ont été tués dans les Pyrénées Centrales et Orientales, 5 en Aragon, 1 en Aspe en 1994
Il y a eu, en France, volonté d'extermination de ce qui était appelé un prédateur, jusqu'en 1960 puis un laxisme affimé jusque dans les années 1980.
En Espagne, un certain laxisme existait jusque dans les années 1990.
Nous voyons néanmoins que les chiffres sont assez imprécis. Cette imprécisioon existe encore en 2009.
La version officielle est celle-ci:
Le problème est qu'en l'absence d'études sérieuses préalables à la polémique sur les introductions umposées par l'état à partir de mensonges, inexactitudes et approximations, il
est difficile de connaître la réalité. Les tentatives de diagnostique partagé ont souvent avorté du seul fait d'associations écologiques sans compétences scientifiques qui ont
toujours cherché à imposer leur point de vue. A une époque, il était payé une prime pour toute personne tuant un ours.
De 1942 à 1957, dans les Pyrénées Atlantiques, il a ainsi été tué 17 ours. Il y a donc eu volonté d'extermination jusque vers 1960. On comprend donc qu'à la création du
PNP (1967) la protection de l'ours n'était pas à l'ordre du jour et aurait peut-être même parue curieuse.
Selon des témoignages d'anciens, la disparition et la destruction des ours s'est accélérée avec l'interdiction de la chasse.
Un vieux berger de la vallée d'Aspe explique:
"quand on était libre de le chasser on ne tuait que celui qui nous gênait trop. Celui qui revenait trop souvent nous tuer les bêtes. On ne tuait que celui-là.
Quand la chasse a été interdite, on ne pouvait pas le tirer alors on a mis du poison et là tout le monde en a profité aussi bien les renards que les vautours et les ours. Mais
ça été efficace". Les interdictions totales et le contrôle administratif loin des réalités du terrain sont-elles bonnes pour la préservation d'un milieu?
Un vieux garde du Parc National basé à Etsaut en vallée d'Aspe avait une autre vision des motifs de disparition accélérée. "Ils meurent à cause des scientifiques. Depuis qu'ils
le suivent ils ne le laissent pas tranquille. Comment veux-tu qu'il se reproduise ". Le fait est qu'à force de le suivre, cela pose problème. Mais il n'est pas politiquement
correct d'accuser des techniciens et autres naturalistes de tous poils, notamment des amateurs idéalistes et idéologiques, de destruction d'une espèce pour laquelle ils militent
pour la protection. De toute manière, ceux-là ont toujours raison. Ils ont même la science infuse.
Nous voyons donc que d'autres motifs de disparition apparaissent et ne font pas partie du catalogue officiel des motifs.
Genèse de l'extermination de l'ours dans les Pyrénées
Il se nourrit de mammifères sauvages surtout en avril, à la fin de l'hibernation.
Au printemps il recherche activement de la nourriture.
L'essentiel de sa nourriture est constitué de fruits, trèfle rampant, baies diverses, etc... D'avril à novembre.
En automne, il se nourrit surtout de glands et de faines.
Certains ours bruns se sont spécialisés dans la nourriture carnée comme en Amérique du Nord (saumons et ongulés). L'ours polaire est essentiellement carnivore, ce qui le diffère à
cet égard de l'ours brun et le rend plus dangereux pour l'homme.
Depuis plusieurs décennies il nous est présenté le discours ci-dessus dans toutes les publications françaises.
Il apparaît que ce discours est erroné ou mensonger comme beaucoup d'autres au sujet de l'ours ou du loup.
Dans un rapport en anglais publié en 2000 sous le titre "Action Plan for the
conservation of the Brown Bear (Ursus arctos) in Europe" (Plan d'action pour la conservation de l'ours brun en Europe), il est écrit pages 18-19, chapitre 2-3-1 Food, "Most
studies of brown bear food habits are based on fecal analysis, and have underestimated the importance of animal matter, especially large mammals, in the diet".
Traduction:
"De nombreuses études sur le comportement alimentaire de l'ours brun sont basées sur des analyses fécales, elle sous-estiment la part importante des animaux, et notamment des
grands mammifères, dans leur régime alimentaire."
Les auteurs sont Jon E. Swenson, Norbert Gerstl, Bjorn Dahle, Andreas Zedrosser
Convention on the Conservation of European Wildlife and Natural Habitats (Bern Convention) - Nature and environment, No. 114.
Ce qui signifie que tout ce qui est avancé aujourd'hui sur la nature de l'alimentation de l'ours brun est erroné. Cette situation devait être connue au moment des importations
d'ours slovénes en France puisqu'il est par ailleurs connu et reconnu que la Slovénie
nourri ses ours à partir de nombreux charniers pour tenter des contenir en un lieu déterminé.
Pourquoi nier une telle évidence?
Pour des motifs idéologiques afin d'imposer ces introductions?
Le régime alimentaire de l'ours brun dans les Pyrénées
Il se situe entre:
Entre: 800 à 1800, mais majoritairement entre: 1200 et 1400m
Entre: 800 à 2200m, mais majoritairement entre: 1500 et 1600m
Entre: 800 à 1800m, mais majoritairement à 1500m
Entre: 700 à 1800m, mais majoritairement entre: 1000 et 1200m pour 50 % des observations.
De 1968 à 1996, il y a eu 1.193 attaques de l'ours soit en moyenne 41 par an pour 1.966 victimes, soit 67.8 par an et 0.1 % du cheptel concerné. C'est moins que la mortalité en estive par accidents, maladies ou attaques de chiens errants. 90 % des attaques de l'ours concernent des brebis et chaque attaque cause la mort de 1.64 ovins en moyenne. Chaque ours tue en moyenne 3.4 animaux par an alors que l'homme consomme 22 Kg de viande par an soit approximativement la valeur d'une brebis.
Jusque dans les années 80, les prédations n'étaient pas indemnisées. Avant cette date, il n'y avait aucune raison de déclarer un sinistre. Les chiffres avancés ci-dessus sont donc des estimations. Par contre, depuis les importations d'ours en 1996, 1997 puis 2006, le nombre de prédations reconnues officiellement est de l'ordre de 350 par an pour une densité ovine moins importante. Quant à la quantité de viande mangée, elle est totalement inconnue puisqu'aucune étude scientifique sérieuse n'a été faite dans les Pyrénées. Néanmoins, l'ours reste un grand carnivore.
Mise à jour le 15 octobre 2009
Il n'y a pas de données précises. Mais il lui arrive de s'attaquer à l'isard, au sanglier, au chevreuil. Mais c'est sans doute occasionnel.
Des auteurs animaliers pensent que l'on sous estime cet aspect de prédation et ont montré l'impact lourd de l'ours sur le faon de caribous et d'orignaux en Alaska
On sait qu'il est aussi charognard de cadavres d'animaux domestiques et sauvages.
En Ossau, il a été vu, au pied des couloirs d'avalanches, à rechercher les restes d'isards.
A la belle saison il a les charognes de troupeaux, mais les attaques débutent en général en mai et se poursuivent jusqu'à octobre
1 - J.M. Parde: Encyclopédie de l'Ours brun dans les Pyrénées - Application de la conservation de ses biotopes (1984). Thèse de 3ème Cycle, UPS Toulouse. 229 pages.
2 - de 1968 à 1999, il y a eu 1 244 attaques dans les Pyrénées Occidentales (sources: gardes du PNP, fournies le 7 décembre 1999).
3 - Gasaway W.C., Stephenson R.D., Davis J.L., Sheperd P.E.K., Borris O.E (1993): "Interrelationship of wolves, prey and man in interior Alaska" - ild. Monograph. 81, 50 pages.
Pour vous tenir informé des déplacements ou des découvertes sur l'Ours des Pyrénées, celui que l'on trouve en vallée d'Aspe ou d'Ossau, appelez la messagerie vocale du réseau Ours
tenu par l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) au:
05 59 82 83 22
(Mise à jour tous les mardi soir)
Et pour plus de précisions ou fournir une observation le 05 59 82 92 21
Si vous observez un ours ou des indices de sa présence, contactez l'Equipe de Suivi
Tel: 05 62 00 81 08
afin que la localisation des ours puisse être transmise à tous les utilisateurs du milieu