Selon de nombreuses associations dites "de protection de la nature", au pays des bisounours, l’ours est un gentil mammifère herbivore qui peut être une chance pour le tourisme de nos territoires de montagne notamment dans les Pyrénées. Catastrophe, en Russie, un ours vient de s’attaquer à une randonneuse française.
En fait, rien de très nouveau pour les personnes de bonne foi qui suivent la question de l’ours hors système de pensée idéologique. Après les nombreux morts et/ou blessés en Amérique du nord, en Roumanie, Italie… Le Dauphiné Libéré du 26 août 2015 nous rapporte que: "Une touriste française a été grièvement blessée par un ours sur les flancs d’un volcan de la péninsule du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe".
Voilà qui, une fois de plus, remet en cause de nombreuses idées reçues plus ou moins mensongères. Selon le représentant local du ministère russe des Affaires étrangères, Viktor Roumantsiev, "La jeune femme de 29 ans s’est retrouvée face à un ours alors qu’elle escaladait le volcan Tolbatchik avec deux amis et a été grièvement blessée au visage et aux jambes". Et il précise: "Elle est désormais à l’hôpital, dans une condition stable mais toujours grave"
Bien entendu, il faut s’attendre à ce qu’on nous explique que ce n’est pas la faute de l’ours mais des touristes qui étaient sur le territoire de l’ours qui n’est manifestement pas interdit aux humains. Néanmoins, et facteur probablement aggravant pour les écologistes idéologies: "La touriste et ses amis n’étaient pas accompagnés par un guide lors de l’escalade de ce volcan de 3 682 mètres, qui est situé à 200 km de Petropavlosk-Kamtchatski, le chef-lieu de la péninsule, a ajouté M. Roumantsiev".
Il est précisé pour le commerce local qui se marie bien avec l’écologie profonde: "De nombreux touristes louent les services de guides voire ceux de sociétés de sécurité privées pour se protéger des attaques d’ours lors de randonnées sur ce territoire qui abrite environ 15 000 ours bruns. Ces derniers sont parmi les plus grands au monde: le mâle adulte peut peser jusqu’à 700 kilogrammes et mesurer jusqu’à trois mètres de haut".
Ce qui est rassurant c’est qu’avec 15 000 individus, l’ours brun n’est pas en voie de disparition contrairement à ce qui nous est souvent expliqué et que, s’il y en avait 250 dans les Pyrénées comme souhaité par les Muséum d’Histoire Naturelle, des sociétés de sécurité privées pourraient y faire commerce de leur talent.
Petit problème: dans le Kamtchatka il n’y a pas d’élevage comme dans les Pyrénées. Faut-il que les éleveurs pyrénéens louent les services d’une garde rapprochée armée jusqu’aux dents pour protéger leur bien comme les bergers des Alpes face aux loups ou devons-nous défendre l’idée d’espace libre accessible sans risque d’attaque d’un animal?
Vive les nounours au pays des bisounours.... En Russie, les attaques d'ours sur humains deviennent une banalité
Louis Dollo, le 26 août 2015