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L'objectif de l’introduction d’un ours est de préserver la diversité génétique de l'espèce et de combler le vide que laissera probablement prochainement l’ours dominant jusqu'à aujourd'hui, Pyros.

Selon un article de presse catalan: "Le nouvel ours brun mâle qui remplacera Pyros pourra se promener dans les Pyrénées à partir de mai". Les partenaires du projet PyrosLife réunis mardi ont ratifié l’importation d’un ours dans le but de mettre fin aux problèmes de consanguinité de l'espèce, comme l'a confirmé Fernando Miralles, directeur général de la direction politique environnementale.

Dans les prochaines semaines, les techniciens du projet seront chargés de définir le meilleur secteur pour l'ours et rechercher la participation de tous les secteurs du pays: "pour assurer que le projet soit un succès", a déclaré Miralles. Il prétend étudier des mesures pour convaincre le secteur de l'élevage, l'un des plus réticents à cette idée, et négocier le meilleur moyen pour accélérer le versement d'une indemnité en cas de dommages ou de faciliter des mécanismes pour la protection des troupeaux comme chiens de protection et cabanes de berger.

Le directeur général des politiques de l'environnement a toutefois ajouté que, durant les deux dernières années il n'a pas détecté dans le Pallars Sobiràde des dommages aux troupeaux importants donc estime que "les mécanismes de prévention fonctionnent."

Une affirmation qui ne tient pas compte du fait que les voisins français subiront également les conséquences des décisions catalanes.

- 19 ans de domination de l'ours Pyros

En plus de préserver la diversité génétique de l’espèce, l'un des objectifs est de remplacer l’ours Pyros arrivée en 1997 à Melles en Haute-Garonne à des fins «expérimentales» pour «tester la réaction des Pyrénéens». Motif qui n’a jamais été avoué publiquement puisque d’expérience le vocabulaire à évoluer vers celui de renforcement de la population d’ours des Pyrénées... Dans un secteur où, depuis longtemps, il n’y a plus d’ours. Mais la propagande a ainsi été développée.

Ces 19 dernières années Pyros a été pratiquement le seul mâle reproducteur, alors qu’il existe d’autres mâles, sur un espace de plus de 5000 kilomètres carrés de la chaîne des Pyrénées. Mais maintenant, vu son âge, Pyros est sur le déclin. Il faut donc, selon les responsables catalans et sans doute de nombreux «scientifiques», penser à la remplacer sans se poser la question de savoir si, une fois disparu le mâle dominant, un autre peut prendre sa place. Un raisonnement assez stupéfiant où la nature devient un terrain de jeu pour quelques spécialistes.

Pyros est le «père», directement ou indirectement, d’au moins 75% des oursons nés dans la région depuis son introduction.

- Soutien de la Commission européenne

Le projet de financement européen PyrosLife fait partie du programme LIFE + subventionné par la Commission Européenne (CE), qui vise à consolider la population d’ours dans les Pyrénées centrales. Il dispose d'un budget de 2,5 millions d'euros, dont 70% proviennent des fonds européens.

Selon le journal catalan, «la France et la Slovénie ont déjà approuvé le projet», ce qui est totalement contradictoires avec les déclarations de la Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal à Cauterets en juillet 2014. La dernière ourse originaire des Pyrénées occidentale (Béarn), Cannelle, a été tuée en 2004. Toujours selon le journal catalan, «s'il n'y avait pas eu les ours slovènes qui sont arrivés en 1996, 1997 et 2006, l'espèce aurait disparu des Pyrénées». Toujours la même propagande car avec Cannelle il n’y a plus d’ours des Pyrénées mais des ours slovènes dans les Pyrénées dont les introductions n’ont jamais été acceptés.

Les catalans pensent que la mort de Balou n'a pas permis d'avoir un second reproducteur. Pourtant il existe bien sur place des mâles qui n'ont pas eu l'occasion de développer une progéniture comme Néré et Cannellito qui se promènent entre le Béarn et la Bigorre sans femelles. Il aurait peut-être été intéressant des délocaliser vers l'Espagne plutôt que d'importer un nouvel ours.

Le projet des catalans fait nettement penser à une nouvelle manipulation pour accroitre artificiellement une population d'ours non fiable et qui ne le sera jamais. D'ailleurs, savons-nous précisément combien il y a d'ours? Français et espagnole ont toujours été incapables de fournir le même chiffre depuis toujours. Une coopération peu sérieuse ou faite pour brouiller les cartes en parfaite accord entre acteurs associatifs militants et fonctionnaires... également militants.

Louis Dollo, le 20 février 2016

- L'ós bru que substituirà el Pyros arribarà al Pirineu al maig

L'objectiu és preservar la diversitat genètica de l'espècie i omplir el buit que deixarà l'ós dominant fins a dia d'avui

El nou mascle d' ós bru que substituirà el Pyros es passejarà pel Pirineu a partir del mes de maig. Els socis del projecte PyrosLife s'han reunit aquest dimarts i han ratificat que serà llavors quan s'alliberarà un nou plantígrad, amb l'objectiu d'acabar amb els problemes de consanguinitat de l'espècie, segons ha confirmat Ferran Miralles, director general de Polítiques Ambientals, en declaracions recollides per l'ACN.

En les properes setmanes, els tècnics del projecte seran els encarregats de definir quina és la millor ubicació per a l'ós i es buscaran les complicitats de tots els sectors del territori "per assegurar que el projecte sigui unèxit", segons Miralles. Afirma que s'estudiaran mesures per convèncer el sector ramader, un dels més reticents davant d'aquesta idea, i admet que cal "millorar coses", com agilitzar el pagament de les compensacions en cas de danys o facilitar mecanismes de protecció dels ramats, com gossos protectors i cabanes de pastor.

El director general de Polítiques Ambientals ha afegit, però, que durant els dos últims anys no s'ha detectat cap dany a ramats del Pallars Sobirà per atacs d'óssos, per la qual cosa afirma que "els mecanismes de prevenció funcionen".

Ós Pyros, 19 anys de domini

A banda de preservar la diversitat genètica de l'espècie, un dels objectius de PyrosLife és substituir el paper de l'ós Pyros des de la seva arribada, l'any 1997. Els últims 19 anys, ha estat pràcticament l'únic mascle de l'espècie que s'ha reproduït dins dels seus dominis de més de 5.000 quilòmetres quadrats de muntanyes dels Pirineus. Segons va explicar a l'ARA Ricard Casanovas, excap del Servei de Biodiversitat de la conselleria d'Agricultura i Medi Ambient, durant tots aquests anys aquest exemplar ha fet i desfet sense oposició, "però ara està en declivi" i esperen que el nou ós ompli el buit que deixarà.

Pyros és el progenitor, directe o indirecte, de com a mínim el 75% dels cadells nascuts a la zona des del seu alliberament, i de tots els que han nascut els últims cinc anys. Tot i això, està arribant a la recta final de la seva vida, amb 26 anys, i podria perdre la seva capacitat reproductiva a curt termini.

Suport de la Comissió Europea

El projecte PyrosLife s'emmarca dins de l'atorgament LIFE+ de la Comissió Europea (CE), que pretén consolidar la població d'ós bru al Pirineu central. Compta amb un pressupost de 2,5 milions d'euros, un 70% dels quals provindran de fons europeus. França i Eslovènia ja han donat el vistiplau al projecte. L'últim ós autòcton de la zona, la Cannelle, va ser abatut l'any 2004 i si no fos pels óssos eslovens que van arribar els anys 1996, 1997 i 2006 l'espècie s'hauria extingit als Pirineus.

Fins a dia d'avui, el domini de l'ós Pyros ha estat absolut, ja que Balou, un ós introduït fa deu anys al Pirineu francès, va morir per l'impacte d'un llamp sense poder deixar descendència.

Auteur: Avia Garcia
Source: Ara.cat du 17/02/2016

- Un ours pour les Pyrénées espagnoles en Mai 2016

Un ours mâle devrait être lâché sur le versant espagnol des Pyrénées ont annoncé les Catalans. Ce lâcher est la suite du programme européen "Piroslife". L'objectif est de pallier les problèmes de consanguinité de la population des ours des Pyrénées.

Le responsable de la politique environnementale de la Catalogne, Fernando Miralles, vient de confirmer la volonté de préserver la population d'ours dans les Pyrénées, en prévoyant la réintrodcutin d'un ours mâle dans le massif espagnol des Pyrénées. Ce lâcher intervient dans la cadre du programme européen "Piroslife", pour la biodiversité dans les Pyrénées.

La trentaine de plantigrades qui vit actuellement sur la chaîne est menacée par les problèmes de consanguinité. Le dernier apport de "sang neuf" date de 2006 avec l'arrivée de 5 ours de Slovénie, Palouma, Franska, Hvala, Balou et Sarousse. Balou seul mâle de cette dernière phase de lâchers est mort en 2014.

Pyros, est le spécimen masculin, le plus actif dans les Pyrénées centrales. Il est le père et le grand-père de nombreux ours. Ce qui pose à terme un problème sur la viabilité de la population. D'autant, qu'il est désormais âgé de 28 ans et qu'il semble moins fringant.

Un ours sera lâché en mai 2016

Les Catalans viennent de confirmer l'arrivée prochaine d'un individu mâle. Celui-ci sera relâché sur le versant espagnol en Mai 2016. Il viendra compléter la souche Slovène et apporter sa contribution au développement de l'ours des Pyrénées auprès de ses potentielles compagnes: Hvala, Nheu, Plume, Callisto et Caramellita ou Boavi. Pour certaines déjà maman.

Auteur: Emmanuelle Gayet
Source: France 3 Midi-Pyrénées du 19/02/2016

- Observation

L'article d'Emmanuelle Gayet de France 3 Midi-Pyrénées est assez succinct voir même médiocre. Elle se limite à faire du papier autour de l'information diffusée par l'ADET-Pays de l'ours qui ne dit rien. Pour comprendre la procédure engagée, les motivations et surtout les incohérences, il faut lire les articles de la presse catalans.

Si la France est vraiment impliquée dans cette opération espagnole, nous pouvons regretter, une fois encore, l'absence d'information de la part de l'ONCFS et de la DREAL Midi-Pyrénées alors qu'ils ont l'obligation légale d'informer le public. Une fois de plus nous partons sur des secrets d'état assez malsain. Ce n'est pas de cette manière que la cohabitation sera possible.

Il serait également souhaitbale que les journalistes fassent un jour leur métier au lieu de se limiter à des informations partielles et partiales.

Louis Dollo, le 21 février 2016