L'assemblée générale de l'UMINAT des Hautes-Pyrénées laisse imaginer un retour en arrière des positions concernant les conditions d'introduction de l'ours dans les Pyrénées
Les assises de l'Union départementale nature (Uminate) et environnement se sont déroulées, samedi, dans les locaux du Parc national des Pyrénées à Tarbes.
L'association, qui fédère de nombreux groupements engagés dans la lutte pour la sauvegarde de l'environnement, a débattu des questions qui concernent directement les Hautes-Pyrénées.
Les conclusions de ces débats seront transmises au niveau régional pour être ensuite défendues auprès de l'Etat.
Rencontre avec Françoise Cazalé, sa présidente.
Nous sommes pour mais cela a été fait n'importe comment. Ce programme aurait dû être préparé en concertation avec les éleveurs, les gens d'ici. Il faut que le gouvernement ouvre un dialogue et adopte de réelles mesures pour aider les éleveurs. L'ours est une image d'Epinal qui masque le reste des problèmes rencontrés par le monde pastoral. On dit qu'à cause de lui des agriculteurs disparaissent et comme ça, on ne fait rien pour les aider à se maintenir.
Sur ce sujet, il y a une incohérence sur les propos. Il y a soi-disant des mesures mises en place pour réduire les polluants et on incite en même temps à irriguer et à construire des barrages. Nous nous demandons si ces réservoirs ne sont pas prévus pour autre chose, pour refroidir, le cas échéant, des centrales nucléaires qui pourraient être installées en Espagne.
Propos recueillis par Guillaume Atchouel.
Source: La Dépêche du Midi du 26 septembre 2006