La recherche de l'origine des espèces animales strictement montagnardes nécessite de remonter dans le temps en analysant les changement climatique qui se sont produits.. ces changements on d'ailleurs eu autant d'effets sur les espèces végétales que les espèces animales.
Sans remonter au primaire, il suffit de remonter au tertiaire et intro-spectivement imaginer l'existence des espèces et leur évolution entre celles qui vont se différencier entre plantes et espèces alpines des régions tempérées de celles des régions arctiques.
Chez les espèces animales il apparaît que nombre d'oiseaux se trouvant à l'étage subalpin sont aussi caractéristiques de la forêt boréale composée de conifères. Dans tous les cas, elles sont issues de vestiges glaciaires. Ces volatiles ont, avec le changement climatique de leur milieu, profité de l'extension de leur territoire forestier en se réfugiant autant dans les pessières que dans les sapinières des montagnes européennes tel que les Alpes, les Pyrénées, le Jura, les Vosges ou le Massif Central que vers la taïga avec le retrait des glaces.
Parmi ces oiseaux, eux aussi vestiges glacières, on retrouve la chouette chevêchette, la chouette de Tengmalm, le pic tridactyle, le tétras-lyre et le grand tétras, le lagopède des Alpes et le pluvier Guignard (vivant et se reproduisant à l'étage alpin).
On trouve également des rongeurs tel que la musaraigne alpine et le lièvre variable.
Lorsque le terme de "Alpes" est utilisé dans ce domaine, il faut l'entendre non pas vis à vis du massif mais dans la définition de l'Alpe déjà vu par ailleurs.