Comme nous l'avons vu plus haut, il aurait plutôt sa place dans les steppes glacées du Grand Nord.
C'est un habitué des espaces venteux. Cet oiseaux vit de manière très exposé, toujours à découvert. Ce qui explique l'adaptation de son plumage au camouflage. Il ne
s'envole qu'au dernier moment préférant bien souvent s'aplatir au sol pour se camoufler. Dans ces cas là il est parfois facile de l'observer si vous l'avez repéré.
Il dispose d'un plumage adapté au froid, comme la gélinotte, avec une densité plus fourni que les oiseaux des plaines et des plumes sur les pattes. Sa tolérance au froid
est surprenante. Il ne quitte jamais les hauteurs.
Les plumes des doigts des pattes sont plus longues l'hiver que l'été et seuls les ongles émergent. Ceci permet des protéger du froid et d'accroître la surface d'appui dans la neige.
Si il reste cantonné en altitude au-dessus des forêts sauf aux très fortes chutes de neige ou il redescend à la limite de la forêt, il ne dédaigne pas prendre des bains de poussière et descendre dans les pâturages faire un frugal repas. Contrairement aux apparences, il ne craint pas la disette. Il est essentiellement herbivore avec cette particularité de manger toutes les parties des végétaux ainsi que le bois et l'écorce. En été aucun problème (il apprécie en particulier les feuilles de saules nains) mais en hiver il lui arrive de creuser la neige autour des arbres ou des rhododendrons pour trouver l'herbe indispensable (même jaunie), les mousses, les lichens. Il va également sur les versants déneigés.
C'est un marcheur (regardez ses petits pas). Il couvre des distances importantes à petit pas.