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L’annonce officielle du retour du loup a été effectuée en mai 1993. A cette occasion, une très surprenante brochure a été co-publiée par la revue Terre Sauvage et le Parc National du Mercantour. Du moins, il y avait le logo du Parc et la co-signature de la biologiste en charge du loup, Geneviève Carbone. Mais le loup était là avant 1992 dans des conditions bien différentes de celles que nous connaissons en 2014 et les auteurs de cette mascarade médiatique le savent très bien.

- Bibliographie

- Histoire et Développement

Dans cette affaire, il apparait qu'à cette époque, les agents de l'ONC sont totalement incompétent pour apprécier s'il s'agit ou non de loups. Seul, l'avis de Geneviève Carbone est retenu. Mais nous retenons également qu'en plus d'être solitaire, il s'agit d'une action scientifique clandestine qui pourrait accréditer la thèse de lâchers de loups avec la bienveillance du Parc National du Mercantour même si ceux observés à Castérino ne sont pas de souche italienne.
Mais qui l'affirme?
A partir de quelles analyses?
Réalisées par qui?
Toujours la même personne.

Cette situation nous conduit à penser que, quoi que nous disions ou pensions, le travail préparatoire de Geneviève Carbone à sa future mission au Parc National montre qu'elle et d'autres avaient connaissance de la présence de loups avant septembre 1992.

"Le mutisme de l’Administration et des milieux naturalistes paraît ainsi avoir été largement dicté par la peur du conflit et la volonté "d’assurer l’installation des loups" (1). Ne pas parler de l’arrivée de ces derniers permettait de prolonger, tant que possible, une situation où les deux mondes continuent de coexister, sans bouleversement majeur, et de repousser le moment de leur rencontre". [ Extrait de la thèse d'Isabelle Mauz]

(1) Propos de Gilbert Simon rapportés dans la thèse d'Isabelle Mauz

Nous ne pouvons d’ailleurs pas dissocier ce travail préparatoire de certaines évolutions juridiques parfaitement connues des hauts fonctionnaires en charge du dossier au ministère de l’environnement, notamment Gilbert Simon, Directeur de la Nature et des Pysages au Ministère de l'Environnement puis devenu Président de FERUS en étant passé par la case de président du Comité Scientifique du WWF-France: