Les mouvements écologistes annonçaient l' arrivée probable du loup en Limousin depuis 2014. Ce genre d'annonce précède le plus souvent une arrivée réelle. Pour être aussi précis, cette arrivée est-elle "aidée"? Depuis 2014, tout le monde se prépare. Les chasseurs participent au lobbying écologiste. Les pouvoirs publics se taisent. Et pourtant, un des propagandistes écologistes est aussi employé au parc animalier de Guéret "Les loups de Chabrières" appartenant à la Communauté d'agglomération du Grand Guéret. Curieuse coïncidence jamais relevée par les médias locaux. Les éleveurs et la population se laisseront-ils avoir par cette manipulation? C'est à craindre. Mais attendons les premières prédations sur les troupeaux des éleveurs ou tout autre incident pour que chacun comprenne.
Faut-il s'inquiéter d'un possible retour du loup en Limousin ou faut-il s'en réjouir? Ce qui est certain, c'est qu'un spécimen avait été observé en Dordogne puis abattu en octobre 2015 par un chasseur. En 2014, sa présence a été constatée dans le Lot, le Puy-de-Dôme et le Cantal.
Difficile d'imaginer que le loup soit présent dans les départements limitrophes du Limousin et pas chez nous.
Fin 2016, c'est dans la Vienne que l'on suspecte l'apparition du loup. Plusieurs éleveurs de la Trimouille ont perdu des brebis. Différentes autopsies des carcasses ont conclu à des attaques commises par un grand canidé. Ces éleveurs ont immédiatement pensé au loup. Certains agriculteurs imaginent déjà des solutions pour cohabiter avec lui comme la mise en place de chiens de garde.
Selon des spécialistes, le loup a déjà été recensé dans 34 départements de France métropolitaine et il poursuit donc logiquement sa progression pourquoi pas en Limousin où les derniers loups ont été abattus en 1926 en Haute-Vienne. Selon l' observatoire du loup, il faut arrêter de se voiler la face par rapport à la présence du loup en France et ainsi supprimer le devoir de réserve des technicien de l'ONCFS, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, et instituer le devoir d'information.
Les associations de protection des animaux et de l'environnement sont unanimes pour dire qu'il ne faut pas craindre le retour du loup. Selon Julien Gemin, directeur du GMHL, le Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin, on peut coexister avec le loup mais il faut vite mettre en place un "groupe de travail pour réfléchir à des pistes de coéxistence entre les éleveurs et le loup".
Auteur: Angélique Martinez
Source: France 3 Limousin du 19 janvier 2017
A consulter:
Plutôt que d'écouter les écologistes, il suffit au public et aux éleveurs de regarder ces vidéos qui en disent long de la situation en France avec des loups dont nous ne sommes même pas sûr qu'il s'agisse de vrais loups.