Loup: Une ferme sous haute surveillance - 2012
Malgré toutes les mesures de protection prises, le loup parvient toujours à réaliser ses prédations sur les moutons
Dans son édition du 14 août 2012, le quotidien La Provence rapporte le cas de de André et Ingrid Maurel au col des Sagnes qui ont tout fait pour protéger leur troupeau de 360 brebis et pourtant…
«7 km de fils électriques ont été fixés sur 4 hauteurs différentes en complément d’une clôture». Fort chabrol agricole qui leur aura coûté 50000 Euros partiellement
subventionnés. Le tout alimenté par «un poste à forte tension» pour repousser les prédateurs. Ils ont un berger, deux stagiaires et 2 chiens de protection «Patous». «Malgré une
surveillance permanente une brebis a dernièrement été retrouvée tuée derrière la bergerie».
Pour le propriétaire André Maurel, le loup est «vraiment un très bel animal, sauvage, libre mais pourquoi faut-il que nous cohabitions avec lui dans notre vie quotidienne?»
Ce qui est inquiétant c’est que les éleveurs qui acceptent de suivre les recommandations des pouvoirs publics dictées par les associations écologistes:
Ne sont pas vraiment protégé des prédations malgré des investissements lourds et un accroissement de leurs coûts de gestion
Le seul fait d’accepter ces protections justifie le développement de la présence des grands prédateurs et leur protection.
En voulant protéger leurs troupeaux et en acceptant de gérer la situation, les éleveurs ne font qu’accroitre leurs problèmes pour, à terme, arriver à leur disparition.
