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Mis en examen pour avoir tué un loup au Petit-Bornand, un comité de soutien s'est constitué pour soutenir Franck Michel.

Vivre-Sans-le-loup
Le suivi de cette affaire

- Petit-Bornand: Un comité de soutien pour le chasseur

Un comité de soutien à Franck Michel est en création.
La première réunion se tiendra demain 18/2/2009 à 20h 30, à la salle des fêtes du Petit-Bornand-les-Glières. Réunion ouverte à tous.
Venez nombreux et determinés à faire entendre votre voix. Ras le bol du loup autour des villages.
Le Grand Charnier apporte son soutien plein et entier à Frank Michel

Source: Le Grand Charnier du 17 février 2009

- Un millier de sympathisants pour renverser l'opinion publique

Il était seul à appuyer sur la gâchette, mais ils sont un millier à vouloir assumer avec lui. Voitures et 4x4 s'imbriquent tant bien que mal sur les bas-côtés de la route, dès le panneau d'entrée du Petit-Bornand-les-Glières. Les derniers arrivés se dirigent d'un pas pressé vers l'entrée de la salle communale. Comme pour ne pas rater le début du spectacle. Il est 20h40, les escaliers extérieurs sont encore noirs de monde jusqu'au premier étage... à croire que tous s'entassent pour être sûrs d'avoir leur place au premier rang à l'ouverture des portes. Seulement, les grands battants sont ouverts et on a déjà levé le rideau. Alors pour permettre au maximum de participants de s'agglutiner comme nous, dans la cage d'escalier, les couloirs, et enfin la salle communale, on se serre. On tend l'oreille, même si le micro des intervenants ne peut "cracher" leurs paroles jusqu'à l'extérieur. Tant pis, chacun montre qu'il est là. Que ce soit les éleveurs, les chasseurs, des jeunes du pays, des mères de familles ou les représentants des associations venus de l'Isère, avec des messages de soutien de leurs confrères de la Drôme, des Pyrénées... se disant près à faire le déplacement dès la première action.
Ils ont répondu, ce mercredi soir, à l'appel du comité de soutien à Franck Michel, le chasseur mis en examen pour avoir abattu un loup la semaine dernière dans la commune. Sur le devant de la scène, le maire Marc Chuard, étourdi par une telle mobilisation, et les représentants locaux des associations de chasse, d'agriculteurs et de paysans venus pour déverser leurs messages à ce public avide d'actions. Mille personnes, c'est comme si tout le village s'était réuni sous leurs yeux.

Pas habitué aux grands discours, Pierre Métral, président des "Paysans Borniands", est allé droit au but: "Un bureau a été nommé pour soutenir "Francky", les statuts vont être déposés et tous les dons seront les bienvenus pour l'aider à assumer l'amende à laquelle la justice le condamnera." Quant à la problématique loup, des requêtes vont être transmises au préfet avec la date du 6 mars posée comme ultimatum, pour obtenir une réponse.

"Et s'il ne se passe rien?", lance une voix dans l'assemblée. "On attend votre soutien aussi rapide et massif que ce soir pour faire des actions", répond Pierre Métral. Autant de monde réuni en seulement deux jours grâce au bouche à oreille, l'idée d'un nouveau rassemblement "pour agir" fait frémir. Mais ce ne sont que des voix tremblantes, des visages rougis par l'exaspération et des yeux brillants de désolation qui exprimeront leur ras-le-bol et leur volonté de renverser l'opinion publique pour faire plier le gouvernement. Pas un trouble-fête ne s'est immiscé dans ce rassemblement. Chacun s'imposant la mission de veiller à ce que celui d'à côté ne "déborde pas". "C'est trop important", murmure-t-on dans la foule. Chacun y va alors de son idée, comme un référendum "pro ou anti-loup" dans la commune pour lancer le débat, et de son témoignage, à l'image d'Odile, une éleveuse victime d'attaques répétées sur son troupeau. Qui, la voix étranglée, lâche comme un ultime appel à l'aide: "J'en peux plus".

- Lettre au Préfet

Dans leur lettre au préfet, agriculteurs et chasseurs réclament une information publique de la progression du loup sur le secteur, un droit à l'abattage pour les chasseurs comprenant des périodes de tir pertinentes et des moyens ainsi que la révision des modalités de défense des troupeaux.

- Lettre au Président de la République et aux Ministres

Après avoir rencontré Michel Barnier, mardi, et Jean-Louis Borloo, mercredi, le député Martial Saddier a fait un courrier au président de la République, Nicolas Sarkozy, au Premier ministre, François Fillon, ainsi qu'à la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, afin de réitérer sa demande d'inventaire précis et indépendant du loup, d'application du quota de tirs de prélèvement élargi à la saison d'hiver, et la décision d'application de ces tirs déléguée au préfet de région.

Auteur: Jennifer Parisot
Source: Le Dauphiné Libéré - Paru dans l'édition 74D du 20/02/2009

- Les Gliéres (Haute-Savoie) refusent l'expansion du loup

Les écologistes nous ont appris que lorsque des intérêts vitaux sont en jeu, il y a un devoir de légitime défense. Au nom de ce principe, ils ont saccagé des Mac Do, fauché des maïs OGM, et concernant le loup, empêché par des fanfares nocturnes, en 2005 en Valdaine (38), la traque du loup par des agents de l'état ; plusieurs génisses avaient alors été dépecées....

Il faut maintenant qu'ils reconnaissent ce même droit à l'habitant du Petit Bornand, qui , excédé par les prédations sur la faune domestique et sauvage a tué illégalement un loup.

Le 18 février 500 personnes sont venus affirmer au Petit Bornand leur ras le bol et leur détermination devant la politique d'expansion du loup imposé par le gouvernement contre l'avis des populations rurales. Les petits éleveurs de montagne abandonnent les alpages alors que, pour protéger les riches élevages intensifs de plaine le loup sera stoppé au delà du Rhône! Notre montagne, abandonné par les derniers bergers, sera bientôt le terrain d'évasion en friches de citadins en mal de nature... Mais les Glières sont une terre de résistance...

Jean Louis Grasset
73 Vilaroux