Contrairement à de nombreuses affirmations des protecteurs du loup, la population des ongulés sauvages a une facheuses tendence à se rédyuire, voir à disparaitre dans certains secteurs où le loup
est bien implanté. Il duffit de voir le nombre de bracelets distribués pour s'en rendre compte. Pas besoin de grandes études et des spécialistes pour être conscient d'une réalité de terrain. Mais
voilà encore un espace d'étude créateur d'emplois inutiles dans le domaine de l'environnement. Il n'y a pas d'argent pour les hôpitaux, la santé, les retraites et les maisons de retraite, mais là,
la source financière est intarrissable.
Louis Dollo, avril 2015
Des populations d’ongulés sauvages en progression depuis 40 ans!
Lors de la création de l’Office national de la chasse en 1972, une des consignes données à l’établissement était de rétablir les populations d’ongulés sauvages décimées
par une chasse excessive entre les deux guerres.
Ce défi a été relevé, en collaboration avec les fédérations départementales des chasseurs (FDC) et les chasseurs eux-mêmes, et depuis les années 2000 toutes les espèces d’ongulés
sauvages présentes en France ont progressé. Le chevreuil et le sanglier utilisent à peu près tous les milieux disponibles. Le chamois et l’isard ont colonisé l’ensemble des Alpes et des
Pyrénées, et la surface occupée par le cerf a aussi fortement augmenté ; on le trouve aujourd’hui dans les massifs montagneux jusqu’à 2 000 mètres d’altitude. Le mouflon n’est pas en reste,
mais sa progression est plus lente. Il n’est pas rare maintenant d’observer sur un même territoire de montagne cinq espèces diffé- rentes avec des effectifs conséquents.......
La présence du loup sur notre territoire est à présent un élément important à prendre en compte pour une gestion raisonnée des populations de grands herbivores. Quel est son impact sur ces communautés d’ongulés, par ailleurs soumises à de multiples influences environnementales, anthropiques ou pathologiques? La question est complexe, tant les mécanismes interactifs et compensateurs sont nombreux. C’est donc dans une vision holiste, à l’échelle de l’écosystème plutôt que de la population, que le programme d’étude «prédateur-proies» s’est inscrit pour appréhender le sujet, à partir du suivi fin de loups et d’ongulés marqués en parallèle et en se basant sur la comparaison de sites aux situations de prédation contrastées......
Un prédateur impacte la démographie de ses proies par les effets directs de la prédation (mort de la proie), mais aussi par des effets indirects liés aux dépenses énergétiques que les proies
subissent pour échapper à la prédation. Dans l’objectif d’avoir une compréhension globale de la relation prédateur-proies, une étude a été mise en place dans le cadre du PPP sur le comportement
de vigilance des chamois et des mouflons, en comparant des situations de pression de prédation par le loup très contrastées......
Voir le rapport complet établi par des membres de : ONCFS, CNERA Faune de
montagne, Parc national du Mercantour., Fédération Départementale des Chasseurs des Alpes-Maritimes, Université de Savoie, CNRS UMR 5553. 5 Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS UMR 5558 – Lyon,
ONCFS, CNERA Prédateurs et animaux déprédateurs.
Introduction par Daniel Maillard, responsable du CNERA Faune de montagne..... En fait des gens qui savent trés bien que des chiens/loups hybrides ont été introduits dans le Var et le Mercantour.