La propagande écologiste et animaliste ne recule devant aucun moyen. Mensonge et manipulation sont les règles d’or pour, à la fois, prélever des fonds en dons, legs et subventions, et faire avancer une idéologie du tout sauvage née dans les années sombres de l’Europe vers 1930. C’est sur ces bases qu’ont été créés UICN et WWF. La méthodologie employée ici pour l'ours polaire est la même pour tous les grands prédateurs que nous connaissons en France: ours brun, loup et lynx.
Cette propagande passe par tous les animaux les uns après les autres de la panthère des neiges à l’ours polaire en passant, bien sûr par l’ours bruns, le loup gris et les divers types de lynx. Le réchauffement climatique vient apporter un argument supplémentaire à ce catastrophisme conduisant à la disparition de la planète et de l’espèce humaine dont il devient urgent de préserver l’élite et les petits soldats qui pensent tous de la même manière: la pensée unique.
Le principe des associations dites «de protection de la nature» est simple: il faut faire pleurer dans les chaumières. Un animal qui meurt est non seulement un drame mais aussi un crime. Un enfant de déplacé écologique en Afrique ou en Inde qui meurt de faim a beaucoup moins d’importance. D’ailleurs, ça n’existe pas.
Ces derniers temps c’est l’ours polaire qui attire l’attention. Il est facile de trouver des photos d’un animal en mauvaise santé, malade ou vieux, pour justifier la disparition de l’espèce et les conséquences climatiques. Diffuser la photo, monter une pétition bidon, partager largement les photos sur les réseaux sociaux, faire reprendre une information manipuler ^par les médias et quelques journalistes «affiliés» à l’idéologie et la machine s’emballe. On va plaindre le pauvre animal qui va mourir.
Montage et détricotage de la manipulation du WWF
Dans cette odieuse manipulation des animalistes, il est fait abstraction de toutes les études et de l'évolution antérieure de la population d'ours polaire. Ces associations / ONG profitent toujours d'une petite vérité pour en faire un grand scandale par amalgame. Elles oublient toujours de rappeler que toutes espèces animales et végétales, dont l’homme fait partie, il y a la naissance, la vie avec ses aléas de maladies et accidents, la vieillesse et la mort. C’est un cycle naturel dont jamais ces associations ne parleront. Selon elles, on ne peut mourir que d’actions négatives de l’homme. Jamais de manière naturelle. Tous les ingrédients sont servis pour faire pleurer dans les chaumières et récolter des dons d’urgence pour sauver la planète.
Nota: tous les sites Web animalistes et de protection de la nature mettent en avant dons et legs et leurs avantages fiscaux, une de ces associations allant jusqu’à avoir son siège social à Strasbourg pour bénéficier des avantages complémentaires de l’Alsace et la Moselle.
Le groupe Facebook "Ecologisme et Animalisme: vers la fin de l'Humanisme?" met en avant la comparaison entre deux diffusions sur ce même réseau social: une annonçant une augmentation de la population d’ours polaires au Canada avec 115 partages et l’autre la photo d’un ours amaigri pour alerter du le changement climatique avec… 11.598 partages.
Ces photos comparatives sont accompagnées du commentaire suivant:
"Le buzz du moment, c'est la photo d'un ours polaire amaigri reprise par tous les médias, le plaçant en nouveau martyr du réchauffement climatique."
"Mais qu'en est-il vraiment? Fonte des glaces, vieillesse, maladie?"
"Nul ne le sait, et peu importe finalement, du moment que l’Émotion est au rendez-vous, l'animalosphère s'emballe."
"Seule la peur fait recette, comme l'illustre la capture ci-dessus des suggestions facebook. Elle montre qu'un article vieux de 3 ans sur la très bonne santé de l'espèce ours blanc
n'aura pris que 150 partages."
"Un autre article, cette fois-ci sur cet ours affaiblit, publié il y a trois jours a pris 11 500 partages."
"Soit presque 100 fois plus en trois jours que en trois ans!"
"L'opinion est exclusivement conditionnée par les scientifiques et les médias à l'alarmisme à propos de la nature."
"A qui tout cela profite?"
A chacun d’apprécier. Mais le lecteur doit savoir qu’il en est ainsi pour toutes les causes défendues par ces associations. Mensonges et manipulations sont la clé de voute de toutes bonnes propagandes souvent accompagné d’appréciations d’illustres «spécialistes» inconnus ou parfois tristement connus.
Ces associations diverses et variées ne sont jamais sur le terrain. Elles récupérent des informations, des photos, les manipulent et s'en serveent à des fins lobbyistes et financières mais jamais pour trouver des solutions pratiques à la sauvegarde de tel ou tel espèce ou territoire en relation avec les hommes qui y vivent.
Il est urgent de savoir et de faire savoir que TOUTES les associations animalistes et dites de protection de la nature procèdent selon les mêmes méthodes pour Toutes les espèces plus ou moins emblématiques ou devenues emblématiques par lobbyisme. Pour la France, nous retrouvons le même procédé autour de l'ours brun dans les Pyrénées, le loup et le lynx. Tant que l'affaire est justeuse, elles s'y intéressent. Dès qu'elle devient moins rentable, elles passent à une autre espèce. Mais en attendant, les femmes et les hommes qui supportent ce type de comportement odieux ont payés cher de leur personne et de leur vie. Le véritable ennemie pour les populations rurales sont les associations environnementalistes et leur fond de commerce lobbyiste, plus que les grands prédateurs.
Louis Dollo, le 13 septembre 2015
"L'ours polaire est sur la sellette depuis plusieurs années déjà. Dernièrement, dans la foulée des changements climatiques, les États-Unis l'ont déclaré «espèce menacée». Certains écologistes l'estime en danger de disparition, alors que d'autres, dont certains scientifiques, se demandent si la situation est-elle bel et bien grave. Une équipe de Découverte fait le point sur ce sujet controversé".
Sur son blog, Laurent Berthod reprend et analyse tous les éléments de la manipulation. Il rejoint l'analyse scientifique faite dans le reportage de Radio Canada.
Ces images sont fournies en abondance par les organisations militantes écologistes, pour illustrer les méfaits du réchauffement climatique qui, selon elles, menacerait l’espèce. Ces images en sont même devenues le symbole.
Le discours n’est pas toujours clair et navigue entre une menace à venir et une menace déjà bien réelle, qui se traduirait par la disparition actuelle de nombreux ours réduits à mourrir de faim.
C'est cette dernière thèse que soutient cette campagne du WWF.
L’ours blanc se nourrit essentiellement de phoques qu’il chasse sur la banquise. La banquise rétrécissant du fait du prétendu réchauffement planétaire, le terrain de chasse des ours se réduirait d’autant.
Dans cet article de Maxiscience on trouve que «Selon les chiffres dévoilées par le gouvernement du Nunavut, 1013 ours polaires vivaient en août dans cette région du monde alors qu'ils étaient 935 en 2004. Les prévisions établies prévoyaient que la population d'ours serait de 610 d'ici 2011.»
Bon, mais dans la région du Nunavut ne vit qu’un millier d’ours sur les quinze mille que compte le grand nord canadien.
On apprend par ailleurs que la population des ours blancs dans le monde serait passé de 5000 en 1945 à entre 20 000 et 25 000 en 2006. Mais à part la fourchette donnée pour l’année 2006, les sources sont difficilement vérifiables.
En cherchant bien, on finit par trouver le très scientifique rapport du très officiel Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (Cosepac). Le Cosepac a été créé en 1977 pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. Le rapport date de 2008, j’en suis désolé, mais il n’y en a pas de plus récent de cet organisme.
De la lecture de ce rapport il ressort que l’effectif des ours blancs du grand nord canadien se monte à environ quinze mille cinq-cents pour une population mondiale de vingt à
vingt-cinq mille individus.
On y apprend des choses fort intéressantes sur la biologie, la physiologie, la reproduction et le mode de vie des ours blancs.
Actuellement, la chasse réglementée est de loin la plus importante cause de mortalité chez l’ours blanc.
La chasse sportive est interdite.
Des quotas sont établis pour la chassetraditionnelle.
Dans l’aire canadienne on compte treize sous-populations occupant chacune une aire géographique principale. Ces populations ne sont pas des sous-espèces dans la mesure où elles ne divergent pas génétiquement. Elles constituent des sous-populations par les caractéristiques des zones géographiques qu’elles occupent et par la dynamique démographique propre à chacune.
Certaines sont en régression, d’autres en progression, d’autre stables et le statut démographique de certaines n’est pas établi. L’évolution de ces treize sous-populations est abondamment commentée. La pression exercée par la chasse est un facteur déterminant, même si pour certaines sous-populations, le rétrécissement de la banquise spécifique à leur zone peut avoir un certain rôle.
Le rapport indique que «pour la plupart des sous-populations faisant l’objet de relevés répétés, les données semblent indiquer une légère augmentation depuis les 10 à 25 dernières années.»
Mais surtout, on lit qu’en 2006 l’ours blanc a été retiré du groupe des «espèces présentant une préoccupation mineure» pour être placé dans le groupe des «espèces vulnérables» par la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Ce changement a été effectué en raison des résultats de la modélisation des tendances de l’étendue, de l’épaisseur et de la date d’apparition de la glace de mer, qui prévoient des réductions très marquées du couvert saisonnier de glace de mer au cours des 50 à 100 prochaines années en raison du réchauffement climatique et de preuves récentes ainsi que d’hypothèses concernant les incidences de ce phénomène sur les ours blancs.
Et le rapport indique que si le climat continue de se réchauffer conformément aux projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), toutes les populations d’ours blancs finiront par être touchées.
Si l’on revient au début de mon article, on se souvient que les écolos nous suggèrent, et pour certains nous affirment, que le déclin des ours blanc est la preuve de la réalité du réchauffement climatique, alors que l’ours blanc n’est considéré comme potentiellement menacé que parce que ce réchauffement est prédit par le Giec!
Ce serpent qui se mord la queue n’est qu’un mensonge de plus des escrologistes et environnementeurs. Un mensonge de plus, un mensonge de moins, est-ce si grave que ça, puisqu’on n’arrive plus à les compter?
Autre type de propagande: