Logo Facebook
Contact
Vous êtes ici: Accueil > Environnement-Pyrenees > Ecologistes-Ecologie > Pressions-Menaces-Intimidations > Loup-Menace-Intimidation-nuire-contre-Bruno-Lecomte

Menaces de morts, intimidations en tout genre furent presque le quotidien pour certains opposants aux introductions d’ours dans les Pyrénées de 2005 à 2008. Les opposants aux loups dans les Alpes, tout comme certains chasseurs et bergers, ont connu des situations similaires au point de ne plus parler et laisser faire. Ces méthodes extrémistes semblent avoir fait leur apparition récente dans les Vosges à l’encontre de Bruno Lecomte dont le seul défaut est de vouloir faire éclater la vérité sur ce retour étonnant et précipité du loup dans les Alpes.

- Que s’est-il passé?

Fin janvier, de retour à son domicile, tard le soir, après plusieurs jours de recherche de documents aux archives nationales, il ouvre son courrier sans aucune méfiance… Il nous raconte la suite:

«J'ai reçu un courrier anonyme, avec à l'intérieur, une simple feuille de papier, et sur le bord, des lames de rasoir collé en direction de l'ouverture de l'enveloppe. Ça n'a pas loupé, car en allant chercher le contenu, je me suis coupé sur une des lames.»

Un courrier peu banal de la part d’une personne anonyme qui, manifestement, ne lui voulait pas du bien. Que devons-nous en penser? Rien. Aux gendarmes d’enquêter.

- Quelques éléments de réflexion

Même si une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie, l’enquête s’avère difficile. Ce qui n’empêche de s’interroger.

Bruno précise: «Même s’il n’y avait rien d'écrit, le message parait clair: c'est une menace de mort..., mais plus que cela, un outil dans le but de blesser. Comme il n'y avait aucun manuscrit, on peut se poser la question s’il y a un rapport avec le loup?»

Et oui, le loup est le grand sujet qui anime des extrémistes autant que des penseurs sectaires prêt à tous les débordements. Lorsque l’on connaît l’histoire des «introductions» de loups (même chose au sujet de l'ours dans les Pyrénées), tout semble possible. Mais rien ne peut être prouvé. Enfin.... Jusqu'à une certaine limite comme nous le verrons dans quelques mois. Néanmoins, Bruno Lecomte s’est forgé une opinion qui est peut-être la bonne direction.

«Oui, j'en ai la preuve. Une personne très éloignée, ayant des activités lié au sujet loup a reçu la même lettre, les mêmes lames de rasoir, la même disposition. Pourtant, nous n’avons aucun point commun, sauf le sujet du loup. La personne concernée par ce deuxième m'a communiqué son identité, pour l'instant elle ne veut pas la rendre publique. Elle le fera, si elle le désire.»

Une situation vraiment étonnante que de se voir contacté par une autre «victime», évidemment anonyme, méconnue de Bruno, mais qui avait les moyens de le contacter et de savoir que Bruno avait reçu le même type de lettre…

Et vu le type de lames de rasoir ce n’est pas un utilisateur de «Gilette» de dernière génération…

Une plainte étant déposée, les gendarmes et la justice disposent de tous les éléments.

- Des personnes suspectes…

Lorsqu’on est visé de cette manière, forcément, on réfléchit et on fait des rapprochements. Bruno Lecomte n'a fait que rechercher la vérité et dénoncer certains faits. Des personnes se sentent elles mal à l'aise face à la vérité? Qui a bien pu faire un tel acte? Bruno Lecomte nous livre quelques éléments de sa réflexion dont il a fait part aux gendarmes.

«Au vu des cartes postales qui ont été envoyées au chasseur qui avait reçu le droit d'abattre des loups dans les Alpes, on peut vite penser que c'est une suite. Ça peut être effectivement un pro loup, ou un groupe de personnes pro loup. Mais ce n’est pas toujours ceux qui "gueulent" le plus leur désaccord avec moi où à la deuxième personne qui en font le plus. Ça peut être des personnes de l'ombre...une personne ou un groupe de personnes qui ont aidé ou participé à la réintroduction de loups qui auraient pu faire une telle menace.

«Et comme je l'ai dit dans ma plainte, ça peut être aussi des personnes très haut placées au Ministère de l'Environnement en relation des organigrammes cité dans mes films.» (1)

- Et la suite…

Le Parquet ouvrira-t-il une enquête ou enterrera-t-il la plainte? C’est tout le problème. Tout dépend d’un magistrat. A défaut, nous avons voulu rendre cette affaire publique car d’autres personnes peuvent également faire l’objet de menaces. Dans ce cas, il ne faut surtout pas se faire justice soi-même mais informer immédiatement la gendarmerie et, éventuellement, rendre la menace publique pour lui faire perdre tout intérêt.

Tous les acteurs qui ne partagent pas la pensée unique d’une certaine mouvance écologiste sont concernés. Il suffit d’être chasseur ou berger pour se voir agresser à son domicile ou sur l’estive par des individus qui se réclament de telle ou telle secte environnementaliste. Nous pouvons également rencontrer les représentants de certaines administrations qui peuvent se faire menaçants, parfois sous couvert de petites et délicates attentions sympathiques. La méthode douce pour une poigne ferme.

N’ayez pas peur, ne répondez pas aux menaces surtout par la violence et informez les gendarmes tout en vivant votre vie normalement. Ce genre de pratique ne fait que décrédibiliser la cause défendue.

- Pour sa part, Bruno Lecomte est très clair:

«Je veux simplement dire qu'en fonction de mon temps, mes recherches se poursuivront, de nouveaux films arriveront, et la diffusion de mes films continuera! Ceux qui me connaisse savant bien que ce n'est pas une ou des menaces qui m'empêcheront de continuer. Une personne «haut placée» m'a qualifié de "tenace". Il ne se trompe pas!»

Louis Dollo, le 16 février 2016

- (1) Liens associés