A l'occasion de la nomination des administrateurs du Parc National des Pyrénées durant l'été 2009, Fabrice Nicolino a cru bon de venir au secours de ses amis les écolos "fonctionnaires" de la FNE. Avec eux, il partage la haine environnementaliste contre tous ceux qui ne partagent la même opinion. Il participe ouvertement à la mise en, place d'une véritable dictature de l'écologie menée par France Nature Environnement et le WWF.
En 2011 il se défend d'être écolo et critique à peu près tout ce qu'il a soutenu. Normal. Ce journaliste d'opérette n'a qu'une vision étroite des sujets. Il prend des positions à travers ce qu'il lit de la presse et de quelques blogs qui correspondent à sa vision d'écologiste engagé. Il n'a qu'un seul point de vu et s'abstient de chercher à avoir autre chose que ce qu'il veut lire et entendre. "Journaliste d'investigation", surement pas. Journaliste amateur, oui, assurément. Dans le cas du Parc National des Pyrénées il lui manque vraiment beaucoup d'éléments quant à la manière dont ce sont faits les nominations: le chantage ouvert de la FNE.
D'abord merci à l'un de mes lecteurs, Maraudeur, qui me signale une nouvelle qui m'avait échappé. Je signalais l'autre jour une grande farce en cours au Parc National des Pyrénées. L'Etat - qui, dans l'Etat? - avait décidé de nommer au conseil d'administration de ce parc une ennemie jurée de l'ours. En lieu et place de l'association régionale de protection de la nature, qui détenait depuis des lustres ce strapontin.
Bon, quelles sont les nouvelles? Il y a recul, et la madame qui déteste tant les ours n'aura finalement pas son siège au conseil d'administration (1). Ce pourrait être un moment de joie partagée pour tous ceux qui disent - j'en suis - que l'ours a sa place, toute sa place, dans ce grand paradis que sont les Pyrénées. Mais la fête, si elle a lieu, se fera sans moi.
J'ai sous les yeux le texte de l'Uminate, l'association régionale fédérée à France Nature Environnement. La vie reprend. Celle d'avant. Celle des réunions calmes et sages. Celle des compromis qui se changent peu à peu en compromissions. Je n'accuse pas des personnes, je désigne un processus par lequel ceux qui devraient défendre la vie sauvage ne cessent de reculer et de s'excuser d'être encore là. Je le rappelle, l'ours est dans ce pays que nous occupons depuis environ 250 000 ans, une époque où les humains ne se bousculaient pas au portillon.
En quelques petits siècles, le déclin de cette espèce fabuleuse n'a cessé de la rapprocher du néant, en France du moins. Ne remontons pas à ce bon vieux Mathusalem. L'ours était présent en Franche-Comté il y a 150 ans seulement. Dans les Alpes, jusqu'en 1937, date à laquelle les Pyrénées "françaises" en abritaient encore entre 150 et 200. En 1954, il en restait sans doute 70, et 36 en 1970. Et 18 en 1981. En 1988, le 6 octobre précisément, notre Mitterrand proclamait sans rire: "En 1982, j'avais lancé un appel pour la sauvegarde de l'Ours; et bien! Je recommence!", ajoutant ce mot admirable: "A quoi servirait-il de protéger les ours si dans un même moment on détruit leur habitat?".
Et en effet, vieux renard, à quoi bon? Il n'y a pratiquement plus d'ours autochtones dans les Pyrénées. Deux, peut-être trois entre Ossau et Aspe, auxquels il faut ajouter ceux qu'on a fait venir de Slovénie, et qui ont été relâchés dans les Pyrénées centrales. Une génération humaine aura suffi pour achever 250 000 années de présence ursine. Un tel désastre mériterait peut-être qu'on s'y arrête. Qu'on réfléchisse. Qu'on parle avant que d'agir d ‘une manière enfin déterminée contre tous ceux qui empêchent la cohabitation.
Je constate que bien des acteurs, y compris du côté naturaliste, sont incapables du courage nécessaire au sursaut. Il faut, il faudrait une assemblée constituante, seule capable de définir une vraie stratégie, et de s'y tenir. Une stratégie enfin offensive, unifiant toutes les forces disparates qui défendent encore l'animal. Cela ne serait peut-être pas suffisant, certes. Mais c'est devenu nécessaire. Obligé. Jouer le jeu de la concertation avec des gens et des structures qui ont tué ce rêve sans égal ne peut mener nulle part. Ne mène nulle part. N'aura mené qu'à la destruction définitive du pacte immémorial passé sans un mot entre nous et eux.
Croyez-le ou non, mais j'ai honte.
Auteur: Fabrice Nicolino le 9 août 2009
(1) Lourdes-Actu est un journal électronique associatif créé par des amateurs. Limité aux actualités lourdaises, il est trés peu lu. Aller rechercher de telles sources d'informations n'est pas vraiment digne d'un journaliste qui se dit "d'investigation". Il y a quand même mieux dans les Hautes-Pyrénées.
Pour Nicolino et les excités de l'écologie dogmatique, l'idéal serait de tuer l'homme, source de tous les maux de la planète, pour laisser la place à l'ours et autres espèces animales sauvages
Je suggère que nous débutions l'extermination humaine par ceux qui la propose. Histoire de donner l'exemple.... Mais nous voyons vite les limites de cet extrémisme écologique qui n'honore guère Fabrice Nicolino.
Fabrice Nicolino a peit-être oublié que l'homme fait aussi partie de la nature, de la biodiversité tout comme les animaux d'élevage. Enfin, si je me trompe, expliquez moi pourquoi la définition de la biodiversité comporte "l'ensemble du vivant animal et végétal".... Il doit échapper quelque chose, soit à Nicolino soit à moi-même.
Lorsque Fabrice Nicolino parle des acteurs, de quels acteurs parle-t-il? Ceux qui, comme lui, palabre derrière un écran loin des Pyrénées ou ceux qui sont sur le terrain au quotidien? C'est peut-être là le problème.
Ceux qui sont sur le terrain... chasseurs, éleveurs, etc... En 1996 et 1997, beaucoup étaient pour les introductions d'ours et elles ont eu lieu avec leur participation. Pourquoi, à partir de 2000 tout bascule?
Le rapport final LIFE de 2000 (fin de la période de financement européen de 1996 à 2000) parle de fiasco pour ces premières introductions... des acteurs parmi lesquels des membres de l'ADET-Pays de l'ours qui deviennent par la suite des créateurs et dirigeants actifs de l'ASPAP, des sociétés de chasse acteur des introductions de Melles qui basculent et deviennent des forces vives de l'opposition dont certaines adhèrent massivement à l'ASPAP... 7 000 personnes dans les rues de Bagnères de Bigorre en mai 2006 pour dire non aux introductions contre 500 à Toulouse, quelques jours plus tard, pour dire oui...
Et la liste est longue pour montrer, s'il en était besoin, que tout repose sur un vaste mensonge, une manipulation de quelques individus comme Gilbert Simon, vice Président de FERUS et du WWF-France ou Alain Reynes, directeur de l'ADET et Gérard Caussimont, Président du FIEP. Comportement qui dure depuis 30 ans pour imposer une vision unique des pyrénées par ceux qui n'y vivent pas à ceux qui y vivent: C'est l'idéologie du "Tout sauvage" face à "une biodiversité à visage humain pour des Pyrénées vivantes".
Il aura fallu les menaces en tout genre de la FNE et pas moins de trois arrêtés ministériel pour que la Dame ne soit plus au Conseil d'Administration du Parc National des Pyrénées. Une vraie mascarade Qui n'honore pas le Ministère de l'Ecologie. Un communiqué d'UMINATE/FNE laissant entendre qu'ils déposeraient un recours contre l'arrêté du Ministre atteste de ce chantage lamentable... Tout aussi lamentable que le comportement du Ministère qui nous apporte la preuve qu'il ne dirige rien. La vraie direction se trouve à la FNE, organisation en grande partie financée par ce même Ministère.
En fait, localement, c'est Jolfre en personne qui est vexé dans son amour propre de perdre une de ses nombreuses représentations. Car FNE 65 c'est lui tout seul. Il ne représente rien ni personne depuis très longtemps. Il n'a aucune légitimité. C'est peut-être aussi ça le problème à force de faire du nombrilisme et de personnaliser des fonctions que l'on croit inamovible depuis 30 ans. La critique trop vive l'a, en définitive, contraint à laisser la place à un autre qui tente sans doute de se racheter une légitimité morale par rapport à sa profession peu compatible avec l'écologie.
Il faudrait aussi que FNE / UMINATE s'interroge. A force d'engager des procédures judiciaires tout azimuts sans aucun dialogue, aucune concertation, après des séries de menaces, les acteurs locaux en ont peut-être (sûrement) marre des "écolos" institutionnels qui détiennent tous les postes. Alors il y a des réactions qui s'installent progressivement depuis 10 ans, comme l'ASPP 65, avec des forces vives locales contre des fantômes extérieurs. C'est sans doute ça aussi le problème.
A force de tout polariser autour de l'ours les "écologistes" commencent à ennuyer. La biodiversité, le développement durable ce n'est pas que l'ours c'est beaucoup d'autres choses que FNE 65 fini par ne plus voir. Il faudrait aussi se remettre en cause d'autant que le Conseil scientifique du Parc National s'est prononcé contre les introductions d'ours... L'ASPP 65 a donc tout pour elle et se justifier.... FNE répond quoi? RIEN! Elle poursuit sont idéologie de la pensée unique: "la nature c'est nous!"
Et puis l'alternance, c'est aussi la démocratie. Mettre une image sur la Dame (anti-ours) n'est-ce pas comme lui mettre une étoile jaune sur la poitrine? N'est ce pas de la discrimination sur les opinions? On appelle ca de l'ouverture d'esprit?
La dictature écologique a triomphé un temps. Les retours de bâtons pourraient bien surprendre... avec le temps!
Fabrice Nicolino peut avoir honte de son comportement.
Louis Dollo, le 15 novembre 2009
Réactions à la nomination de l'ASPP 65 au Conseil d'Administration du Parc National
Un recours devant le tribunal administratif de Paris n'a jamais été jugé
Et Fabrice Nicolino, spécialiste de l'incohérence, sort un livre en mars 2011 où il dénonce ceux qu'il défendait. Ne serait-il pas aussi complice de tuer l'écologie? Qui le paie?
En tout cas, nous voyons où mène la haine...
Décidément, ce personnage est peu fréquentable.