GoodPlanet n’est pas une association avec des membres qui participent aux décisions. C’est une fondation qui reçoit des dons.
Il s’agit donc de donateurs et de partenaires et non de membres. Créée en 2005 par Yann Arthus-Bertrand, la Fondation GoodPlanet a été reconnue d’utilité publique en 2009, ce qui, pour ses dirigeants est: «une preuve de confiance qui permet d’inscrire ses activités dans la durée». Le site Web précise que: «En 2012, elle a obtenu le label IDEAS, décerné par un comité indépendant, qui atteste de sa rigueur budgétaire, de l’efficacité de ses programmes et de la qualité de sa gouvernance». Néanmoins, pour une bonne transparence, la fondation ne diffuse pas ses comptes sur son site Web.
La fondation n’a pas de but mais une mission, un peu comme une religion. Son slogan est: “Mettre l’écologie au cœur des consciences”. Et il est précisé sur le site Web: «sensibiliser et éduquer le public à la protection de l’environnement. Elle incite à un mode de vie plus respectueux de la Terre et de ses habitants. Elle propose des solutions réalistes et optimistes, et encourage chaque individu à s’engager pour la planète en s’appuyant sur une série de programmes qu’elle ne cesse de développer et de renforcer pour «mettre l’écologie au cœur des consciences». Autant de programmes et d’orientations qui résultent des principes affirmés par notre charte déontologique». Lorsque nous voyons le soutien au loup d’Ethiopie, nous pouvons nous interroger sur les méthodes.
Un don n’est donc pas totalement gratuit. Reste à savoir à quoi sont utilisés les fonds collectés: des actions de terrain ou uniquement de la communication et de l’administration de lobbying?
Le loup est-il vraiment un héros vue du ciel? - 10 novembre 2014