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L’écologie radicale est une idéologie extrémiste qu’il est facile d’assimiler à celle de certains totalitarismes des plus répugnants. Dans le cas de Gérard Charollois, ce qui est choquant ce sont les attaques et les qualificatifs diffamatoires qu’il adresse à des groupes sociaux définis notamment les chasseurs. Ces derniers, quelques peu exaspérés par les propos qu’il a tenus dans ses «Lettres» du 9 et du 30 septembre 2007 ont fini par saisir Rachida Dati, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, appuyés par le mouvement politique de Frédéric Nilhous, CPNT (Chasse, Pêche, Nature et traditions). Nous reproduisons ci-dessous ces diverses interventions assez édifiantes.

Nous sommes arrivés trop tard pour saisir la «Lettre» du 30 septembre 2007 qui a été la goute de trop..... Mais nous avions capté celle du 9 septembre 2007. Sans doute prévenu par la Chancellerie, le magistrat de Périgueux a fort opportunément déconnecté ses diatribes contre les chasseurs. Ce qui a fait écrire à Rachida Dati, quelques jours plus tard, qu’elle n’avait rien vu sur le site Web de la Convention Vie et Nature de Gérard Charollois. Etonnant! Elle est la seule à n’avoir rien vu.

Les interventions auprès de la Ministre:

La presse en parle

Malgré les divers communiqués de presse, seul le journal Sud-Ouest a fait un article le 12 décembre 2007: "Carton sur le juge".

- Carton sur le juge

On savait déjà que les chasseurs avaient une dent contre Gérard Charollois, bouillant président de l'association Convention Vie et Nature pour une Écologie Radicale. On sait maintenant qu'ils veulent sa peau.

A deux reprises, d'abord sous la plume de Frédéric Nihous, candidat Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) à la présidentielle, puis celle d'Éric Foussard, secrétaire général de la Fédération départementale des chasseurs, ils viennent d'écrire à Rachida Dati, ministre de la justice, pour lui demander de rappeler à l'ordre, voire de sanctionner leur bête noire, qui est également vice-président du tribunal de grande instance de Périgueux.

- Violentes diatribes.

Pourquoi tant de courroux? Parce que les chasseurs en question estiment que Gérard Charollois, «étant magistrat, devrait respecter les obligations de réserve et de comportement» prévues dans le statut de la magistrature. Une obligation que l'intéressé, selon eux, ne respecte pas en se livrant à de violentes diatribes contre les chasseurs ou les amateurs de corrida sur le site Internet de son association (1).

La réponse de celle-ci ne s'est pas fait attendre, sous la forme d'un «Appel aux femmes et hommes épris de liberté», signé par le bureau de l'association de Gérard Charollois et publiée sur son site: «Que, dissociant rigoureusement ses fonctions et sa vie privée et militante, ce juge soit résolument antichasse participe de la liberté de conscience et d'expression de la pensée, liberté reconnue par un régime démocratique à tous les citoyens, y compris aux juges», peut-on lire notamment.

De leur côté, les chasseurs estiment que Gérard Charollois les met «sur le même banc d'infamie que les violeurs, les escrocs et les assassins». Ils mettent en cause notamment le contenu de deux «Lettres du Président», en dates du 9 et du 30 septembre, lettres qui ne figuraient plus, hier, sur le site de l'association.

Auteur: Jérôme Glaize
Source: Sud-Ouest du 12 décembre 2007

(1) http://www.ecologie-radicale.org