Le milieu pastoral et les villages des Pyrénées cherchent à sauvegarder leur patrimoine culturel et autre. Ils souhaitent également peser dans les décisions qui les
concernent tel que l'introduction d'ours.
Pour cette raison ils ont créé en 2000 dans les Hautes-Pyrénées une Association pour la sauvegarde du patrimoine pyrénéen (ASPP - 65).
Préserver, gérer, mettre en valeur et représenter tout ce qui relève du patrimoine montagnard pyrénéen y compris la biodiversité dans le cadre d'un développement durable,
pour le transmettre aux générations futures.
Le patrimoine peut être aussi bien culturel, social, économique qu'écologique.
La réalisation de cet objectif se traduit par:
L'ASPP-65 est une association de type loi 1901, créée le 20 septembre 2000 et qui a un siège social sans locaux de réception ni téléphone fixe ni personnel permanent.
Ses moyens sont ses membres bénévoles dont la disponibilité est à mettre en adéquation avec leurs activités professionnelles. Il faut donc les contacter directement.
ASPP-65 - Association de Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen
AREDA (Association Régionale d'Elevage et de Développement agricole)
32, rue de la mairie
65400 Ayzac-Ost
Tel (actuel): 06 30 36 97 52
Dans un but d'information et d'éducation à l'environnement et au milieu pastoral pyrénéen, l'ASPP 65 élabore des fiches techniques et pédagogiques à destination des Bergers, accompagnateurs en montagne, acteurs du tourisme, clubs et association de montagne et du milieu naturel. Certaines de ces fiches sont au stade expérimentale et feront l'objet d'une évolution au fur et à mesure de leur emploi. Elles sont librement téléchargeables ci-dessous.
L'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen (ASP - 65) a été créée en septembre 2000 à la suite de l'arrivée d'ours sur nos territoires de montagne. Des habitants des vallées de Luz, Argeles-Gazost, Arrens se sont rassemblés pour faire connaître leur refus de cohabitation imposée avec ce prédateur et défendre le concept de "Pyrénées Vivantes" où l'homme a toute sa place.
L'objet des statuts de l'A.S.P.P - 65. reflète bien cette idée:
"Préserver, gérer, mettre en valeur et représenter tout ce qui relève du patrimoine montagnard pyrénéen pour le transmettre aux générations futures. Le patrimoine
peut être aussi bien culturel, social, économique, qu'écologique."
Dès la création il y a eu la volonté de regrouper toutes les composantes socio-professionnelles des populations de ces vallées, les responsables de la vie associative, les élus,
et bien évidemment les représentants des syndicats agricoles (F.D.S.E.A., C.D.J.A.).
Cette initiative n'a pas été vaine puisqu'elle a permis à maintes reprises de faire entendre notre voix lors de diverses manifestations, au sein du Comité Départemental sur le
Pastoralisme et la Gestion de l'Espace Montagnard et de mener des actions avec les autres départements de la chaîne des Pyrénées.
André Pujo Président des maires du Canton d'Argelès-Gazost est un maire très attentif à ce qui se passe sur son canton. Il est soucieux de l'efficacité des engagements qu'il prend ou peut faire
prendre à son entourage. Il dit soutenir le rôle de l'ASPP-65 mais pour lui le "combat" ne se limite pas à être "contre l'ours" et toujours "contre" quelque chose tel que la TCP. Il faut positiver
et ne pas se laisser diriger par des situations mais anticiper pour donner l'impulsion au côté des acteurs locaux.
Pour lui, l'association doit avoir "un rôle de réflexion important à jouer dans le cadre de la démocratie participative". Elle doit aussi être un "organe de propositions et d'actions".
Pour l'élu, "c'est bien que les hommes et les femmes du Pays prennent leur destin en main". Selon lui, "être moderne c'est être pour un développement harmonieux et cohérent qui prenne en compte le passé et qui anticipe sur l'avenir".
André Pujo se déclare "pour un développement harmonieux du territoire dans le respect des habitants et de l'environnement. C'est que l'on appelle le développement durable qui repose sur trois socles: l'économie, le social (l'homme) et l'environnement "et il précise qu'il est" pour le développement durable et cohérent" et que "l'opposition à la TCP et à la réintroduction d'ours slovènes s'inscrit dans cette cohérence"
L'élu du Lavedan, à la veille de l'assemblée générale, cadre clairement ses souhaits quant aux objectifs possibles de l'ASPP-65. Sans aucune ambition personnelle quant à la direction de l'association, il pense que celle-ci peut jouer un rôle de réflexion au côté des collectivités locales. Et il précise sa pensée.
Pour lui, la réintroduction de l'ours est "une fausse idée de l'écologie".
En effet, "la vraie écologie ne se résume pas à quelques mesurettes très médiatiques. C'est un travail de longue haleine: protection de la biodiversité existante, préservation du pastoralisme,
lutte contre les pesticides, développement des énergies renouvelables, contrat de rivière..." avec, par exemple, pour objectif sue le Gave de Pau de retrouver la qualité "d'eau de baignade".
André Pujo donne le ton de ce que devrait être le travail de l'ASPP-65 pour les prochaines années aux côtés des élus locaux, pastoraux, socioprofessionnels, mais aussi ceux du tourisme, des sports de nature, des forestiers, etc.... Et il insiste dans les objectifs et l'impulsion à donner à l'association en précisant: "nous sommes à un tournant. Il va falloir mobiliser toutes les énergies, toutes les idées si l'on veut que el pastoralisme ne disparaisse pas et que la montagne ne se ferme"
L'ASPP-65 convie les habitants des vallées de montagne des Hautes-Pyrénées à une Assemblée Générale le lundi 18 décembre 2006 à 20 h 30 à Pouzac (Mairie)
Point presse à 20 h
Un troupeau décimé, un jeune éleveur, installé sur l'exploitation familiale depuis janvier 2007, anéanti, des animaux disparus, éventrés, qui l'a fallu achever...voici la dure réalité des préjudices que subissent les éleveurs dans nos vallées de montagne.
Cette fois, en bordure du lac d' Estaing, haut lieu fréquenté, en famille, par les promeneurs, c'est le troupeau de Pascal Bouryrie qui a subi les prédations. Cela a résonné dans les vallées et la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre; ce troupeau c'est le nôtre; ce désespoir, nous le partageons.
Mr. le Sous-Préfet d'Argelès-Gazost a organisé une réunion d'urgence à la Maison du Parc National à Arrens. Des responsables agricoles invités par l'éleveur victime y ont assisté.
Nous ne sommes pas surpris par l'événement. Il y a des ours et les dégâts qui vont avec.
Avec vingt ours sur la chaîne aujourd'hui,voyez l'ampleur des dégâts; quand d'aucuns avancent les chiffres de 80, voire100 ou plus pour que la population soit viable, imaginez ce qu'il faudra endurer. L'événementiel d'aujourd'hui n'en sera plus.
Au mois de février, l'ASPP 65 avait tiré la sonnette d'alarme sur une situation difficile à revivre, comme l'été dernier avec les attaques incessantes d'ours sur les territoires de Migouelou, Pouey-Laun, l'Estibette et le Pibeste, auprès du Préfet de Région Midi-Pyrénées, chargé du dossier "prédateurs" sur l'ensemble de la Chaîne.
La réponse s'est faite attendre: le 12 avril le préfet des hautes-Pyrénées nous répondait.
Aucune réponse concrète, aucune solution proposée après 7 mois d' hibernation!
Pour l'ASPP, c'est à nouveau redemander à l' Etat et ses services de prendre toutes les dispositions nécessaires à la surveillance de l'ours.
L'éleveur-berger lui continue à exercer un métier qu'il connaît bien dans l'application de pratiques pastorales qui ont fait leur preuve. D'ailleurs, le courrier du préfet le reconnaît: "trouver des solutions sans remettre en cause les pratiques pastorales qui se sont construites...".
Au vu de la situation actuelle, du désarroi des éleveurs, l 'ASPP 65 demande à l' Etat de garder "ses" ours, sachant pertinemment que la cohabitation n'a jamais été possible dans nos Pyrénées vivantes et actives. Les "mesurettes" essayées, proposées, recommandées auront le même effet qu'un cataplasme sur une jambe de bois.
Ce matin sur Europe 1 Laurent Cabrol a interviewé Marie-Lise Broiueilh et Michel Terrasse, Vice Président de la LPO (Ligue de Protection des oiseaux).L'ASPP 65 est stupéfaite de constater:
Enfin nous obtenons un début de prise en compte du problème.
Il faudra démontrer que les vautours mettent en place des techniques de chasse sur les animaux vivants.
A cet effet, l'ASPP 65 souhaite recueillir des témoignages, photos et vidéos qui viendront compléter le fonds documentaire qu'elle possède.
Communiqué du 12 août 2007
Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen (ASPP 65 - AREDA)
20 rue Dc. Bergugnat 65400 Argelès-Gazost
Contact: 06.30.36.97.52
Pour l'ASPP 65 ce qui est important c'est que les éleveurs puissent retrouver la sérénité et la tranquillité pour exercer librement le métier qu'ils ont choisi. Eleveur/berger dans un village de vallée ou de montagne avec de petites surfaces d'exploitation complétées par les estives.
C'est aussi l'espoir que des estives abandonnées ou partiellement vidées depuis l'introduction des ours Slovènes puissent à nouveau retrouver vie et que les bergers et éleveurs puissent en tirer une ressource suffisante de leur exploitation et maintenir la vraie biodiversité de nos montagnes qui s'est construite au fil des siècles voire des millénaires grâce au pâturage.
Franska n'est qu'un élément révélateur des objectifs des ultra environnementalistes qui veulent introduire des ours exogènes dans un milieu ou le développement des activités humaines d'hiver et d'été n'a pas laissé de place à l'ours des pyrénées.
Leur acharnement pour implanter des ours Slovènes met en évidence, une méconnaissance totale des contraintes techniques et économiques des éleveurs, un refus de prendre en compte les conséquences destructrices irréversibles sur un milieu d'une biodiversité à la richesse exceptionnelle et la volonté de classer la seule exploitation durable du milieu naturel comme sans importance.
Ces environnementalistes qui imposent aujourd'hui leur désir sont incapables d'avoir une vision globale de la biodiversité, de l'environnement et du développement durable en s'attachant à une seule espèce emblématique sans jamais approfondir les conséquences d'importations coûteuses d'ours qui auraient sans doute vécus dans de meilleures conditions dans leur pays d'origine malgré l'existence d'un plan de chasse pour réguler leur prolifération.
Franska comme les autres ours importés n'est que le révélateur d'une écologie politique malade de ses dogmes et de son idéologie dépassée tournée contre l'homme et plus spécialement contre ceux qui habitent et travaillent sur les territoires de montagne.
La mort de Franska ne doit pas nous faire oublier que tous les problèmes restent à régler.
1/ les préalables à toutes discussions avec les pouvoirs publics à savoir le retrait de Boutxy et l'arrêt du plan d'introduction d'ours
2/ les problèmes que rencontrent les autres éleveurs / bergers pyrénéens avec d'autres ours, que ce soit en vallée d'Aspe, à Melles, dans le Biros, le haut-Ariège ou chez nos amis espagnols de la Navarre à l'Alt Anéou.
3/ les problèmes de fond liés
La mort de Franska n'est qu'un accident occasionnel lié à la confrontation du monde animal sauvage et du monde moderne vécu par la majorité de la population française. Elle apporte la preuve que les Pyrénées ne sont pas un espace sauvage mais un milieu humanisé où vit de manière régulière et permanente toute une population et où s'exercent des activités humaines à tous les niveaux et à tous les étages montagnards.
Cette mort d'une ourse ne remet pas en question les actions en cours menées par l'ASPP 65 et les syndicats agricoles notamment l'aide et assistance matérielle aux éleveurs victimes d'un sinistre de la part des grands prédateurs (constats, aide juridique, etc...)
Par ailleurs, l'ASPP 65 n'oublie pas et tient aussi à apporter son soutien à ceux qui, dans les Alpes, le Jura et le Massif Central souffrent de la présence du loup et de toutes ses conséquences économiques, sociales et humaines. Elle soutiendra les élus savoyards qui viendront lundi et mardi chercher de l'aide dans les Pyrénées.
Communiqué de presse du 13 août 2007.
Contact presse: Marie-Lise Broueilh
Tel: 06 30 36 97 52
A Toulouse, la FRSEA et les JA, organisent une manifestation de soutien aux 10 manifestants ariégeois poursuivis en justice par la Mairie d'Arbas. Nous donnerons
la parole à tous ceux qui partagent notre vision d'avenir pour des Pyrénées actives et préservées, sans ours ni loup ni leurs budgets exorbitants pour les contribuables:
citoyens et élus, résidents et vacanciers, éleveurs, bergers, professionnels du tourisme, randonneurs, chasseurs, pêcheurs, amoureux de nature et d'espace, pourront enfin
exprimer leur refus d'abandonner les Pyrénées à des ours qui ont tous les droits, toutes les libertés.
Rendez-le lundi 22 octobre à 14 heures devant la Cour d'Appel
Place du Salin, Toulouse
La participation de l'ASPP 65 à ce voyage dans les Asturies ne doit pas laisser croire qu'il s'agit une acceptation de la cohabitation possible avec les prédateurs notamment l'ours.
Nous attirons notamment votre attention sur le choix des interlocuteurs que nous rencontrerons dans les divers pays afin d'éviter un échange à sens unique. Comme indiqué au cours de notre conversation téléphonique, l'ADDIP, coordination pyrénéenne a établi des relations avec divers interlocuteurs et acteur locaux qui nous paraissent incontournables pour une bonne visibilité du problème (Ci-joint, liste des structures et personnes à rencontrer)
D'autre part, l'ours n'est pas seulement un problème franco-français. Il faudra bien envisager une concertation avec nos voisins des Pyrénées espagnoles concernés par la présence des ours au même titre que nous.
Sous réserve que vous l'ayez déjà envisagé, il nous semble indispensable d'associer les gestionnaires d'estives à nos travaux notamment les collectivités locales, les groupements pastoraux et les commissions syndicales.
Nous attirons votre attention sur l'existence de trois rapports qui peuvent déjà servir de référence: voyage d'étude en Europe centrale fait par l'IPHB en 1998, le rapport de la mission du Conseil Général des Hautes-Pyrénées de mai 2006 et le compte rendu séjour dans les Asturies de Bruno Besch-Commenge pour le compte de l'ADDIP en septembre 2007.
Afin de donner une crédibilité à ce travail, nous demandons à participer à la rédaction du rapport de conclusion.
Jeudi 8 novembre 2007
La Présidente: Marie-Lise Broueilh
Voir les comptes rendu de voyages:
C'est dans ce cadre là que sont organisés des voyages dans différentes régions d'Europe à l'initiative de l'Etat. La composition des délégations définies aussi par l'Etat avait déjà fait l'objet d'une réaction vive de la profession agricole afin d'obtenir une représentation équitable qui ne laisse pas uniquement la place aux partisans du plan Ours.
Les conclusions que nous avons pu tirer des deux premiers voyages nous confortent dans l'idée que la cohabitation ne fonctionne pas mieux ailleurs que chez nous. Les situations rencontrées dans le Trentin et les Asturies ne sont du reste pas transposables à l'échelle de notre massif du fait de la dimension des estives mais aussi de la quasi-disparition de l'élevage de ces secteurs et notamment de l'élevage ovin.
Malgré tout l'Etat reste dans sa logique de cohabitation possible. Le Ministère de l'Agriculture et de l'Environnement dépêche aujourd'hui sur le terrain des inspecteurs afin de rencontrer individuellement des éleveurs victimes de prédations. Et ce dans le but d'apporter des améliorations au dispositif de cohabitation avec l'ours.
Ce soudain intérêt pour certaines victimes du plan Ours et le caractère confidentiel de la liste des éleveurs savamment élaborée par les Services de l'Etat nous surprend au plus haut point.
Sur quels critères ont été choisis ces éleveurs?
Nous sommes bien sûr certains que l'ensemble des éleveurs est toujours fermement opposé à la présence des prédateurs d'autant plus quand ils ont vécu les dégâts sur leur troupeau.
Toutefois, nous sommes inquiets quant à la manière dont les propos tenus à l'occasion de ces entretiens, seront fiablement retranscrits. Il suffit de sortir une phrase de son contexte pour faire dire ce qu'on veut.
Nous voyons au moyen de cette méthode la ferme volonté de l'Etat de recueillir les éléments nécessaires et favorables à la poursuite du plan Ours et des nouveaux lâchers qui s'y rattacheraient.
Ce n'est pas parce que nous avons bénéficié de la disparition accidentelle de deux ourses réintroduites que nous devons oublier la situation insupportable qu'ont vécu les éleveurs du printemps 2006 au 9 août 2007. N'oublions pas non plus que cette situation persiste dans certains départements de la chaîne.
Pourtant l'Etat, par sa façon de procéder nous conduit à penser que son plan n'est pas abandonné.
Nous demandons à chaque éleveur et notamment ceux qui feront l'objet de ces auditions d'en avoir bien conscience et de se rappeler que quelle que soient les mesures d'accompagnement opposées par l'Etat, de nombreux préjudices restent et resteront irréparables.
L'abandon de ce plan est la seule condition pour que nous puissions continuer à exercer paisiblement notre métier. De surcroît, à l'heure où le Président de la République lui-même s'inquiète du niveau des caisses de l'Etat, il est des investissements beaucoup plus prioritaires à réaliser que ce plan qui n'a que pour but de satisfaire aux fantasmes de quelques bobos.
Communiqué de presse du 11 janvier 2008 de la FDSEA 65, les Jeunes Agriculteurs 65 et l'ASPP 65
L'assemblée générale de l'ASPP 65 se tiendra le 19 avril prochain à partir de 14h à la Bourse du travail à Tarbes. Résolument tournée vers la défense du patrimoine pyrénéen qu'il soit naturel ou culturel, l'ASPP 65 s'oppose aux importations d'ours dans les Pyrénées et participe à la défense des intérêts des habitants et usagers des territoires de montagne.
Hormis les aspects légaux liés à toutes Assemblée Générale d'associations (rapport moral et financier) il sera présenté une vidéo de la manifestation de Bagnères de Bigorre et ses points forts, des exposés sur "l'ours, grand carnivore", un historique de ce que les pouvoirs publics et les associations écologistes avaient prévus depuis plus de 20 ans tout en précisant les objectifs hostiles aux populations montagnardes, les actions menées par l'ADDIP, Coordination pyrénéenne avec la participation de Philippe Lacube, la problématique de l'évolution comportementale des vautours et ses conséquences et la présentation du site Internet de l'ASPP 65 qui deviendra le véritable instrument de communication des vallées des Hautes-Pyrénées.
Tous les membres de l'ASPP 65, éleveurs et non éleveurs, acteurs du tourisme et des sports de nature, les élus des vallées et tous les sympathisants sont invités à participer à cette assemblée annuelle où il pourra être répondu aux questions posées.
La presse est également invitée à suivre cette assemblée. Les divers responsables de l'ASPP-65 pourront répondre aux questions des journalistes.
Contact:
Marie-Lise Broueilh
Présidente de l'ASPP 65
Le matin, Conseil d'Administration "élargi" de l'ADDIP
Depuis quelques semaines, l'association Nature-Midi-Pyrénées, qui se prononce en faveur des importations d'ours, mène une enquête sur les rapaces qui est en fait strictement limitée au vautour fauve.
Quels sont les enjeux?
Après que la commission interdépartementale "vautours" a exclu la mise en place de placettes de nourrissage artificiel notamment pour des raisons sanitaires, cette organisation
écologiste démarche, de manière sournoise, l'ensemble des éleveurs sur le rôle "d'outil d'équarrissage" gratuit qu'elle veut faire jouer à ce rapace.
Nous savons de quelle manière ces associations manipulent les enquêtes pour l'avoir subi au profit d'importations d'ours sans aucun souci scientifique et dans un seul but idéologique. Une telle procédure conduirait, sous couvert de gratuité de l'équarrissage, à nourrir les vautours autour de nos villages, granges et maison et participer au développement de cette population pour en faire plus des animaux d'élevage que des animaux sauvages.
Pas plus que n'importe quel autre animal, le vautour n'est un "outil". Il doit continuer à jouer son rôle naturel de charognard. Mais c'est parce qu'en Espagne notamment, il a été artificiellement nourri par les déchets des élevages industriels que ses populations ont augmenté au delà de ce que le milieu lui permet naturellement.
Nous connaissons les conséquences d'un tel comportement irresponsable: ce sont ces attaques sur le vivant que nous subissons sur l'ensemble de la chaîne des Pyrénées mais aussi dans les Alpes et le Massif Central, ainsi que dans toute l'Espagne parce que, trop nombreux, les vautours sont affamés. En 2007 déjà les éleveurs aragonais du Maesztrasgo refusaient ces places de nourrissage: "on risque de voir augmenter leur population, et se créer des colonies artificielles".
Nous appelons les éleveurs des Hautes-Pyrénées à ne pas répondre à cette enquête et à ne pas recevoir l'enquêtrice afin qu'il soit mis un terme à cette tentative de transformer le vautour sauvage en animal d'élevage, en "outil". Nous avons demandé à l'Etat de prendre toutes ses responsabilités par un courrier adressé à Madame la Sous-Préfète d'Argelès.