La grande marche des Pyrénées se prépare pour e 13 mars à Tarbes pour dire "Stop Ours" aux pouvoirs publics qui ont annoncés de nouveaux lâchers d'ours après les élections
Au-delà des importations d'ours "la vraie question est: que voulons-nous faire de nos territoires de montagne? Quel avenir pour nos enfants dans nos vallées?" Loin des "thèses écologistes sectaires nous voulons assurer une véritable biodiversité autour de l'homme et non tournée contre les hommes "nous disent les différents acteurs réunis hier soir à la Chambre d'agriculture pour préparer cette journée. Des thèmes qui seront déclinés au fil des jours avec le pastoralisme, la chasse, le tourisme, la forêt, le développement durable, la pollution, etc...
Il s'agit bien de l'avenir des vallées pyrénéennes qui est concerné du Pays-Basque à la Catalogne en France et en Espagne en passant par l'Andorre. "L'ours n'est qu'un écran de fumée, une diversion de la part d'une minorité qui cherche à s'approprier nos territoires de montagne".
Un appel est lancé à " tous les élus et citoyens de la chaîne des Pyrénées, aux agriculteurs, éleveurs, forestiers, promeneurs, chasseurs, pêcheurs, randonneurs... pour refuser la confiscation du territoire pyrénéen". C'est une marche "pour une montagne vivante et préservée" qui est organisée et "contre l'ensauvagement des Pyrénées" selon les organisateurs réunis hier soir à la Chambre d'Agriculture.
Les marcheurs manifestants devraient se réunir à partir de 10h au Centre Kennedy derrière le parc des expositions où se déroulera la foire agricole. Point de départ de la manifestation qui remontera la rue du Maquis de Payolle pour rejoindre la rue Maréchal Foch, la place de Verdun et de rendre à la Préfecture puis poursuivre vers les allées Leclerc pour revenir ai parc des expositions.
Les organisateurs invitent "tous les acteurs des vallées pyrénéennes et les amoureux des Pyrénées" à participer à "cette marche qui se veut conviviale et festive".
Louis Dollo, le 27 février 2010