Face aux enjeux de la prédation des ours, loups et vautours, de la pression exercée tant par les pouvoirs publics que les lobbies environnementalistes, les syndicats agricoles et les chasseurs mobilisent pour défendre leur point de vue d’acteurs de terrain.
Mobilisation contre la prédation sur les élevages des Pyrénées à Foix le 28 juin 2014"
Jean Luc Fernandez est président de la Fédération des Chasseurs de l’Ariège est aussi Président de l’association Ariège-Ruralité qui regroupe 9 associations du département, concernées et hostiles aux grands carnivores ours, loups, lynx et qui souhaite la régulation des vautours fauves actuellement véritables volatiles d’élevage qui s’attaques aux bêtes vivantes.
L’Ariège est le département français qui détient se records d’avoir les 3 grands carnivores présents en France. Jusqu’à maintenant contenus dans des proportions raisonnables par rapport à d’autres, n’en accepte pas pour autant la présence.
Face aux grands prédateurs: appel à la mobilisation
Face à la recrudescence des attaques de grands prédateurs (ours, loups, vautours fauves…), une grande manifestation sera organisée, à l’initiative des syndicats agricoles et avec le soutien de la Chambre d’Agriculture et d’Ariège Ruralité, le samedi 28 juin 2014 à Foix.
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège, associée à cette contestation, souhaite la mobilisation du plus grand nombre.
Source: Fédération départementale des chasseurs de l'Ariège
Communiqué de presse de la Fédération Départementales des Chasseurs des Hautes-Pyrénées
Face à la recrudescence des attaques de grands prédateurs (ours, loups, vautours fauves…), une manifestation sera organisée, à l’initiative des syndicats agricoles, avec le soutien de la Chambre d’Agriculture et d’Ariège Ruralité, le samedi 28 juin 2014 à Foix.
Dans un contexte tendu où la parole des ruraux n’est jamais considérée, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège s’associe à cette contestation et appelle à la mobilisation la plus grande
En effet, outre les difficultés posées par les grands prédateurs, il n’est pas un jour où les ruraux ne soient humiliés, harcelés ou injuriés. Les exemples sont hélas nombreux, ils sont connus: chasse et ours, galliformes de montagne, consultation du public écolo avant la prise des arrêtés relatifs à la chasse... Chaque sujet est l’occasion de contraindre toujours plus le monde rural pour satisfaire aux exigences de nos adversaires.
La ruralité et la chasse ne peuvent et ne doivent plus subir le militantisme de quelques zélés hauts serviteurs de l’Etat et encore moins l’adoption à marche forcée de dispositions législatives dictées par les appareils politiques.
Dénonçant une "gestion calamiteuse des grands prédateurs, ou plutôt une non-gestion, dans notre pays", la FDSEA de l’Ariège et les Jeunes Agriculteurs évoquent forcément l’ours, mais aussi "la menace de l’arrivée sur nos terres du prédateur emblématique des contes pour enfants" - référence à peine voilée au loup. Après tout, le ministère de l’écologie propose bien d’intégrer l’Ariège dans les départements comptant des "zones de présence permanente" du loup.
Mais en ce mois de juin, c’est bien un troisième animal qui s’invite dans l’actualité agricole: "ces dernières années, nous avons recensé un nombre important d’attaques liées au vautour, poursuivent les syndicats agricoles. Le "nettoyeur des montagnes" a décidé d’abandonner son second rôle pour entrer sur le devant de la scène. Ovins, bovins, équins, aucun n’est épargné".
Las de voir "la manière dont est traitée la problématique du prédateur", FDSEA et JA appellent à une grande mobilisation à Foix, samedi 28 juin à 10 heures.
Source: La Gazette Ariégeoise du 12 juin 2013
"Au-delà des difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier, il y a un ras-le-bol complet des éleveurs face aux contraintes qu’on leur impose: on a eu l’ours, le loup est à nos portes, et maintenant ce sont les vautours... Si on veut que l’agriculture disparaisse, tout cela est sans doute une bonne idée!" Agnès Ferrand, présidente de la FDSEA 09, ne décolère pas quant à la gestion des dossiers "prédateurs" , avec cet élément déclencheur qui est la multiplication des témoignages d’attaques de vautours.
Des attaques que, selon le monde agricole, l’administration admet enfin "sur des animaux affaiblis. Mais affaibli ne veut pas dire près de mourir, ce peut être une vache qui vêle!" précise Mme Ferrand. "C’est quand même notre métier de faire naître des animaux", ajoute François Toulis, le président de la Chambre d’agriculture.
Echaudés par l’expérience du dossier ours, les agriculteurs préviennent: "on a eu X réunions avec des médiateurs, là ça semble recommencer (référence à la mission venue en Ariège le 19 juin dernier, ndlr). Des indemnisations? L’idée qu’on nous paye nos pertes, ça ne passe pas, ça ne va pas avec notre conscience d’éleveurs. Pour l’ours, ça avait été mis en place car certains éleveurs, confrontés à de très grosses pertes, ne pouvaient pas faire autrement..." De même, la solution des "placettes" de nourrissage ne passe pas, elle "habituerait les vautours à être nourris de la sorte, et à rester dans ces secteurs".
L’objectif de la FDSEA, d’Ariège Ruralité, des JA? "Obtenir une régulation des vautours. On comptait 60 couples dans les années 70 sur les Pyrénées Françaises, il y en a 800 aujourd’hui! Il y a surpopulation... Si leur nombre baisse, ils ne prendront plus le risque d’attaquer des bêtes vivantes, et auront assez à faire avec les cadavres d’animaux".
Pour obtenir cette régulation, et un droit à la "légitime défense" en cas d’attaque sur des troupeaux, pour sensibiliser aussi sur l’importance de conserver des actifs dans le monde rural, les trois structures organisent une grande manifestation, samedi 28 juin à 10h à Foix, sur la place du Champ de Mars - avec défilé prévu jusqu’en préfecture.
Auteur: A. C.
Source: La Gazette Ariégeoise du 23 juin 2014
Agriculteurs, chasseurs et forestiers appellent la population à manifester samedi à 10 heures, à Foix, place du Champ-de-Mars contre les prédateurs.
«Samedi, il y aura du monde dans la rue» . C'est la promesse des défenseurs du monde rural (agriculteurs, chasseurs, forestiers…). Samedi, à 10 heures, ils feront entendre leur colère et même leur désespoir au gouvernement. En cause? Les prédateurs: ours, loups et vautours.
Ce sont les attaques de vautours qui ont été la goutte d'eau. Incessantes depuis quelques mois, elles exaspèrent le monde agricole, impuissant (voir encadré).
L'ours, pas la peine d'en parler. On connaît l'opposition farouche des chasseurs et des éleveurs à sa réintroduction. Remplacer Balou serait vécu comme une véritable agression pour des personnes qui se sentent déjà acculés, «assaillis» «agressés». «Qu'on nous en débarrasse» , a lancé François Toulis, le président de la chambre d'agriculture.
À ça, il faut ajouter la menace du loup qui plane. Le prédateur n'est pas loin. Juste à côté dans l'Aude. S'il pointe le bout de son museau, il «faut le faire disparaître».
Hier, c'est l'exaspération qui régnait chez les initiateurs de cette manifestation. «Un ras-le-bol complet». Depuis des années, ils ont l'impression de ne pas être entendus par les pouvoirs publics, qui semblent s'ingénier à leur mettre des bâtons dans les roues. Alors cette colère, il l'exprime avec des mots parfois crus. «Nous demandons le droit à l'autodéfense, à réguler les prédateurs qui attaquent nos animaux dans la cour de nos fermes». «Cela devient invivable» . Pour eux, ceux qui défendent ces espèces devraient venir faire un stage de 15 jours en estive.
À leurs yeux, c'est tout un monde qui est en danger. Que seraient nos montagnes sans l'agriculture qui façonne les paysages, sans les chasseurs qui régulent les espèces? Difficile de faire du ski si l'été les prairies n'étaient pas entretenues par des animaux, comme ils le rappellent. Et ces derniers d‘appeler les gens à venir en montagne dans dix ans quand il n'y aura plus de troupeaux. «Nous ne voulons pas que ce soit les habitants qui deviennent des espèces protégées».
C'est pour cette raison qu'ils appellent la population et les élus à manifester à leur côté samedi.
Réguler les vautours
Hier, le président Toulis a indiqué que depuis vendredi deux nouvelles attaques de vautours avaient eu lieu à Ventenac et à L'Herm. Pour les agriculteurs, trop c'est trop. Ils veulent pouvoir réguler le vautour. Pour eux, il est en train de changer de comportement à cause de sa surpopulation. «Après pour le faire revenir en arrière, il sera trop tard». Les agriculteurs estiment que régulé, il reprendrait ses habitudes de nettoyeur et ainsi leur allié.
Auteur: E.D.
Source: La Dépêche du Midi du 24 juin 2014
Les syndicats agricoles, FDSEA 65 et Jeunes Agriculteurs des Hautes-Pyrénées et la Fédération Départementale des Chasseurs des Hautes-Pyrénées, proposent un départ en bus pour la manifestation de samedi 28 juin à Foix en Ariège, contre les prédateurs.
Départ d’Argeles-Gazost à 07h00 (RDV devant le terrain de rugby / Toujas).
Si certains veulent prendre le bus en route, voici les heures et lieux des arrêts:
Renseignements / Inscriptions / Réservations auprès de Laurent Lassale-Carrere
CPNT soutient totalement la manifestation organisée à Foix ce samedi contre les dégâts de grands prédateurs.
Retenu par un engagement local en Béarn, pris antérieurement, Frédéric Nihous, Président de CPNT, Conseiller régional d'Aquitaine, sera réprésenté par Régis Lasserre, délégué CPNT voisin de Haute-Garonne, avec une délégation CPNT de Midi-Pyrénées.
Dans une lettre adressée à ses adhérents, le Président de CPNT précise:
Les attaques de grands prédateurs comme les ours, loups ou encore vautours se multiplient sans que l’État «se bouge beaucoup». Trop, c’est trop et il serait grand temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités et agissent!
C’est pourquoi CPNT-Le Mouvement de la ruralité apporte son entier soutien à l’initiative lancée par des syndicats agricoles, soutenue par la Chambre d’Agriculture ariégeoise et la Fédération Départementale des Chasseurs, au travers d’une manifestation qui aura lieu à FOIX, en Ariège, le samedi 28 juin 2014 à Foix.
CPNT, dont le combat et les positions contre le développement de ces prédateurs, notamment l’ours et le loup sont déjà anciens, vous invite à participer en nombre à cette opération, car il y a grand danger, tant en Ariège que dans les départements voisins!
Dites NON à l’écologie punitive, dites NON à la priorité donnée à ces grands prédateurs qui coutent tellement d’argent au contribuable, dites NON aux restrictions de chasse causées par ces prédateurs, dites NON au mépris des écolos et des technos parigots pour nos traditions, nos usages, nos terroirs et nos modes de vie!
Le départ de la manifestation aura lieu le samedi 28 juin 2014 à 10 heures à Foix (Champ-de-Mars).
CPNT compte sur votre mobilisation et celle de vos amis.