Ces informations sont extraites du Plan de protection des forêts contre l'incendie d'Aquitaine au chapitre "Le cas du massif Pyrénéen".
Les tableaux n'ont pas été reproduits ici. Ils peuvent être consultés sur le document pdf à partir de la page 36. Il est mis en relief la situation toute particulière de l'année
2002. Les statistiques montrent que les incendies diminuent dans le temps.
Dans les Pyrénées Atlantiques, deux sources de données sont disponibles pour effectuer des analyses statistiques
En faisant abstraction de 2002, nous sommes dans une phase de diminution du nombre de feux depuis 1998 et de diminution de la surface incendiée depuis 1999.
Il apparaît nettement que 2002 est une année remarquable: elle est marquée par un nombre important de feux mais également par une surface forestière incendiée exceptionnellement
élevée. Dix feux ont incendié les 77% de la surface totale brûlée.
En particulier, depuis 1996, on dénombre onze feux dont la surface a dépassé 100 ha. Ils ont brûlé plus de 67% de la surface totale brûlée. Dix de ces feux ont éclos en 2002.
La majorité ont lieu en hiver, surtout en début d'année: les incendies de janvier à mars représentent plus de 80 % des feux pour les PV et plus de 86% pour la base de données du Ministère.
Cette information est à mettre en relation avec l'origine du feu: l'écobuage se déroulant l'hiver.
Dans les Pyrénées Atlantiques, un "grand feu" peut être défini comme un incendie de plus de 40 ha. Ces feux ont représenté sur la période étudiée plus de 80 % des surfaces
brûlées pour moins de 17 % des incendies recensés.
Nous avons majoritairement à faire à des petits feux (sauf en 2002): les feux de moins de 5 ha représentent plus de 45% des feux et moins de 2.5% des surfaces brûlées.
La BD (banque de données) du Ministère ne précise pas clairement s'il s'agit d'un écobuage. Seuls les PV de l'ONF permettent d'identifier les feux dus à des écobuages.
Selon la base de données issue des PV de l'ONF, les incendies sont dus en majorité aux écobuages: 95% des surfaces brûlées et 69% des départs de feu.
Il serait judicieux que les personnes saisissant les fiches de l'enquête aient des recommandations communes pour renseigner l'origine du feu, afin d'avoir des résultats
homogènes donc exploitables.
Une étude réalisée en 2005 à partir des données obtenues sur la station météorologique Iraty a montré que l'extension non maîtrisée des feux d'écobuage est significativement favorisée lorsque: