Accusée de tous les maux de la terre (particules fines, biodiversité, destruction de paysages, risques d'incendies, etc....) il y a toujours des bienpensants et autres fonctionnaires et incompétents institutionnels ou non pour remettre en cause des pratiques ancestrales qui font partie intégrale des pratiques pastorales sans distinguer incendie ou écobuage.
Ce qui s'est passé en Ariège, en plus des problématique de prédations d'ours et autres grands prédateurs non clairement identifiés, voilà que l'ONCFS et la justice s'attaque à un éleveur qui a tout simplement brulé les «mauvaises herbes» a faible impétence pour l’élevage comme en témoigne la photo jointe, notamment du Gispet (Festuca eskia) pour que ses brebis aient à manger l'été prochain.
Son tort:
il n'a pas fait de déclaration, pas rempli de papiers, pas déterminer de date précise.... tout ce qui fait le bonheur d'un fonctionnaire scrupuleux qui justifie son emploi.
Par contre, d'autres, aux intentions plus tourmentées y ont vu un incendie criminel ramené à un incendie volontaire. Le feu pastoral traditionnel est-il un incendie?
Le jugement du tribunal de Foix fera jurisprudence. Sa décision pourrait être un coup fatal de plus contre le pastoralisme et nos élevages traditionnels en plein air et à l'herbe. Ce serait aussi un encouragement à l'ensauvagement des territoires..... L’objectif de l'U.I.C.N., du WWF et de l'Europe pour faire disparaître le pastoralisme de montagne. C'est ainsi toute la communauté des éleveurs de montagne et des coteaux qui sont concernés... Et pourquoi pas aussi celui qui fait un barbecue dans son jardin.
Une affaire à suivre
Louis Dollo , le 4 novembre 2017