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Placé sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des Sports (direction des Sports), du ministère de l'Intérieur (direction de la Défense et de la Sécurité Civiles) et du ministère de la Défense (direction générale de la gendarmerie nationale), le Système National d'Observation de la Sécurité en Montagne (S.N.O.S.M.), basé à l'Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme (E.N.S.A.) de Chamonix, recense par l'intermédiaire des préfectures des départements de montagne les interventions réalisées par les services de sécurité sur les domaines skiables alpins et nordiques des stations de sports d'hiver en période d'exploitation.

Ses travaux sont supervisés par un comité de pilotage constitué:

La mise en place du S.N.O.S.M. en 1996 valorise, au sein du Conseil Supérieur des Sports de Montagne, les nombreuses actions partenariales développées par l’État, les collectivités locales, les syndicats professionnels, les associations en vue de:

Source: ENSA / SNOSM

Système National d'Observation de la Sécurité en Montagne
E.N.S.A (Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme)
35, route du Bouchet
74400 - Chamonix - Mont-Blanc
Tél: 04 50 55 30 30

Responsable: Bruno Fleury à l'ENSA
Selon des information téléphoniques du 30 janvier 2008, il semble que cette personne ait reçu une autre affectation. Y a-t-il encore un pilote?

- A propos du SNOSM, une structure discrète d'Etat.

Le rôle et les missions du SNOSM, le Système national d'observation de la sécurité en montagne, ne sont pas sans intérêt pour la connaissance de l'accidentologie en montagne et la recherche des solutions pour la réduire. La collecte, le traitement et l'analyse des informations relatives aux accidents EN montagne en distinguant notamment les accidents de montagne qui sont ceux qui nous préoccupent dans le cadre des pratiques des activités sportives et de loisirs de montagne sont d'une importance majeure pour la prise de décision des responsables du sport, des loisirs et du tourisme. Les résultats, même simplifiés, peuvent, lorsqu'ils sont connus du grand public mais aussi des médias qui les diffusent, constituer une base de réflexion avant de s'engager dans une activité.

De même, les buts que s'est fixé le SNOSM au sein du CSSM sont tout à fait louable selon ce qui est indiqué sur le site Internet:

Le problème c'est que le grand public ne voit pas l'ombre de ces bonnes intentions. Des campagnes de sécurité avec des brochures ou dépliants tellement ciblés que personne ne les voit surtout si le ministre ne se déplace pas pour les distribuer (Cf. le départ de Paris au sport d'hiver de février 2007) ou elles arrivent en retard (Cf. mise en place des dépliants l'été à une époque réalisé par le Ministère des finances) ou pas du tout selon les départements. Et puis, surtout, on n'innove pas. Depuis 8 ans c'est globalement la même chose. Surtout ne pas bousculer le fonctionnaire de service, cela pourrait le réveiller. Les pratiques et les mentalités évoluent mais pas les slogans et les formes de diffusion... Cherchez sur Internet... Quelle diffusion?

Parler de promotion d'une "meilleure sécurité des espaces" en montagne relève de la plaisanterie. Faut-il équiper les sentiers de randonnée de tapis roulant pour sécuriser l'espace?

"Proposer des axes prioritaires", ou "définir une politique de prévention" sont des bonnes intentions sur le papier pour satisfaire le bureaucrate en mal de reconnaissance. Mais dans les faits, que se passe-t-il? Rien! Strictement Rien!

Il ne se passe d'autant moins quelque chose que, même les statistiques que le SNOSM est censé produire ne sont pas connues... du moins du grand public. Aucune publication connue depuis 2002. Le site Internet du SNOSM (qui a tendance à changer régulièrement d'adresse et de présentation) ne fait référence à aucune information sur l'accidentologie. Au 15 janvier 2008, il n'est pas à jours... disons même, pas terminé. Le plus remarquable c'est que lorsque nous demandons des chiffres au secrétariat du SNOSM on s'étonne d'une telle demande. Et puis il nous est précisé que pour les Pyrénées il n'est pas possible d'avoir les chiffres parce que "propriété des données à l'échelon départemental". Peut-être bien que les Pyrénées ce n'est pas la France.... Et les accidents hors stations, c'est aussi propriété des stations? Les accidents d'hiver hors stations sont méconnus. Il n'y a que ceux entre juin et septembre qui comptent. Le reste de l'année, personne ne va en montagne. Une belle preuve de l'ignorance des pratiques par cet organisme.

En fait, en insistant, nous découvrons que pour avoir certaines informations (on ne sait pas très bien lesquelles) il faut payer l'ENSA. Nous avons ainsi l'espoir d'obtenir quelques feuilles de statistiques qui pourraient être gratuites et sans frais pour personne sur Internet. "Adressez-vous au service documentation de l'ENSA." Business is business avec l'accidentologie des pratiquants de la montagne. Il est quand même stupéfiant de voir qu'un établissement de l'Etat, l'ENSA, fasse payer ce que d'autres fournissent gratuitement comme l'ANENA, association indépendante, ou la Préfecture des Hautes-Pyrénées (elle est d'ailleurs la seule dans les Pyrénées). Il est tout aussi curieux que des structures comme les fédérations sportives telle que la FFME ou des associations comme l'ANEM discutent dans le vide de la problématique des accidents sans jamais fournir un seul chiffre officiel. Sans doute un secret d'Etat?

Faudra-t-il employer d'autres moyens pour exiger la communication de ces documents administratifs? "Vous pouvez les consulter à la bibliothèque de l'ENSA" nous dit-on au téléphone. Et oui... comme tout le monde le sait, tout le monde habite Chamonix, capitale de l'alpinisme.

Louis Dollo, le 15 décembre 2007

- La correspondance: Message reçu en février 2007

Bonjour Monsieur,
Comme suite à votre demande, nous supposons que vous demandez les statistiques sur les domaines skiables, compte tenu que nous sommes en hiver.
Nous avons l'honneur de vous transmettre ci-joint la fiche récapitulative pour l'hiver 2005/2006.
S'agissant de l'évolution des accidents sur les domaines skiables, pour 100 accidents découlant du nombre des interventions de secours en 2003, on en dénombre 102 en 2004, 93 en 2005 et 94 en 2006.
S'agissant des chiffres des pyrénées, il n'est pas possible de répondre à votre question, seuls les départements des pyrénées sont en mesure de le faire (propriété des données à l'échelon départemental).
En espérant avoir répondu à vos questions, nous vous prions de bien vouloir accepter nos sincères salutations.
Le SNOSM.

- Les publications du SNOSM / CSSM

Source: ENSA

Site Web du SNOSM