Il est logique qu'en montagne chasseurs et randonneurs se rencontrent puisqu'ils ont le même terrain de jeu: la nature. Ils en sont tous des utilisateurs, des usagers et pour cette raison, la bonne entente passe par le respect de l'autre. Chaque usager de la nature l'emprunte aux propriétaires des terrains. Ils doivent donc tous faire en sorte de ne pas la perturber.
En période d'ouverture de la chasse, le pratiquant de la montagne est susceptible de rencontrer les chasseurs les WE et parfois un ou 2 autres jours par semaine, à tous les étages montagnards à l'exclusion du Parc National des Pyrénées et plusieurs autres réserves selon le règlement de chacune.
Tous les types de chasse peuvent se rencontrer en fonction des lieux, de l'altitude, du gibier. En moyenne montagne vous pouvez trouver le chasseur à la palombe aux périodes de passage (essentiellement octobre) sur les cols et les crêtes, le chasseur de coq de bruyère, de lièvres, etc.. Mais aussi le chasseur de sangliers, de chevreuils, d'isards, etc... Chaque chasse a sa particularité. Elle peut se faire en poste, en individuelle avec son chien, en équipe, en battue ou à l'affût.
Un comportement normal. Il ne va pas vous tuer. Il suffit de respecter sa pratique, il respectera la votre. Respectez les panneaux indiquant la présence de palombiéres ou de battues.
En vous faisant connaître auprès de lui sans aucune agressivité. Il vous indiquera ce qu'il faut faire: silence, respecter une distance, faire un détour, etc.. pour vous assurer un maximum de sécurité sans pour autant le gêner et vous empêcher de passer et de faire votre randonnée. Vous pouvez discuter avec les chasseurs. Ils vous montreront peut être certains aspect de la nature que vous négligez le plus souvent au cours d'une randonnée.
En faisant une randonnée, vous pouvez vous trouver face à une battue. S'il y a des panneaux, respectez-les. Si non:
1/ Prenez contact avec le premier chasseur posté pour connaître l'étendue du territoire chassé et la situation en cours (le gibier est-il levé?)
2/ Regroupez les randonneurs pour traverser ensemble sur le chemin, sans bruit ni agitation inutile. Eviter le "casse-croûte" au milieu de la battue.
3/ Apprendre à faire la différence entre situation de battue et action de chasse proprement dite, quand les chiens aboient, par exemple. Dans ce cas il vaut mieux s'arrêter et
attendre que l'action s'éloigne, ce qui est généralement très rapide.
Et puis les battues ne durent pas toute la journée.
1/ Auprés des fédérations départementales des chasseurs
2/ Auprès de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) devenu l'Office Français de la Biodiversité
3/ Auprés des mairies des villages (parfois en lisant le panneau d'affichage)