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"Avec le Gypaète barbu découvrez les merveilles du Biros, et les multiples facettes de l'activité pastorale: paysages, savoir-faire, produits locaux. L'association Transhumances en Biros, l'office de tourisme du Biros, la commune de Sentein, la LPO pour le réseau Education Pyrénées Vivantes et le SM PNR, ont conçu ce livret pour montrer comment le Casseur d'os peut cohabiter avec les autres usagers de la montagne". - Téléchargez le livret

- Cette plaquette est très intéressante à deux niveaux.

cliquer pour lire la plaquette

1/ Elle met en évidence les actions de l’ensemble des acteurs locaux pour la préservation du gypaète en même temps que l’interaction des activités pastorales indispensables à son existence.

2/ Elle met en évidence la privatisation rampante des actions du PNR. Au sujet du Plan National d’Action, la mention suivante est significative: "A ce titre, l’Office National des Forêts et l’association Nature Midi-Pyrénées suivent chaque année l’évolution de la reproduction du couple de Gypaètes biroussans pour le compte du réseau «casseur d’os» animé par la LPO Pyrénées Vivantes".
Le fait de transférer l’initiative et le suivi d’un plan d’action (pas seulement dans le PNR) à une association militante, sans appel d’offre, bénéficiant ainsi d’aides substantielles, au lieu de laisser cette mission d’utilité publique à un service public ou une collectivité territoriale, est un évident acte de privatisation de l’action publique. Et dans ce cas cette privatisation est doublée d’une orientation idéologique propre à l’association.

Il faut aussi rappeler que la LPO a passé des conventions avec tous les Parcs Naturels Régionaux, les Parcs Nationaux, de nombreuses collectivités locales et entreprises privées. C’est un monopole qui se constitue. Quant à Pyrénées Vivantes, une association satellite de la LPO, elle avait pour rôle d’assurer ce suivi. Elle prétend aujourd’hui abandonner ce rôle directement à la LPO et se transformer en réseau d’éducation à l’environnement. Autre branche monopolistique d’une évidente privatisation.