En France, les associations écologistes défendant l'introduction de l'ours dans les Pyrénées ont tendance à laisser croire que cet animal est inoffensif pour l'homme. C'est
faire preuve d'ignorance de l'histoire des Pyrénées. Si au cours du temps les hommes se sont toujours obstiné à l'éliminer sans jamais vouloir cohabiter avec lui, ce n'est pas par
plaisir ni par hasard. Les histoires d'accidents sont nombreuses et les refuser c'est faire preuve d'ignorance et entretenir le mensonge comme c'est d'ailleurs le cas depuis 1984
lorsque François Mitterrand a été pris d'une vision pour la mise en place d'un plan ours.
Les canadiens n'emploient pas la langue de bois notamment le musée canadien de la nature. De même, les diverses provinces prennent de
nombreuses précautions pour avertir les populations sédentaires et touristes du danger de
l'ours brun sur les territoires.
Il serait intéressant que la France apprenne à dire la vérité lorsqu'il s'agit de l'ours dans les Pyrénées.
L'ours brun passe pour le mammifère le plus méchant et le plus dangereux de l'Amérique du nord. Certains individus sont plutôt élancés et d'autres plutôt trapus; certains ont le crâne long
et effilé tandis que d'autres ont le crâne large et court.
De la même manière la couleur varie considérablement: l'ours brun de la toundra a souvent le dos d'un jaune crémeux et le pattes et le ventre brunâtre.
Dans les Rocheuses, c'est le type argenté qui domine. L'adulte pèse de 135 à 525 kg et sa force est prodigieuse.
Certes, l'ours brun évite généralement l'homme, mais il a un comportement imprévisible et mieux vaut rester à l'écart.
Il marche d'un pas traînant et mesuré, avec sa tête penchée balançant d'un côté à l'autre; mais s'ils sont poussées à le faire, ils se déplacent grande vitesse, et les chevaux eux-mêmes
n'échappent que difficilement à l'élan initial de l'ours brun.
Cette bête puissante était jadis répandue presque à la grandeur de l'Ouest nord-americain, mais leur nombre n'a cessé de décroître depuis l'arrivée des Européens
au Nouveau Monde, à tel point que maintenant ils sont surtout confinés aux Rocheuses canadiennes et à l'Alaska.
Source: Musée canadien de la nature