Les densités de populations de loups sont généralement faibles, de l’ordre de 4 à 5 individus pour 300 km². Les plus fortes densités observées sont de l’ordre d’un loup pour 12 km². Le plafonnement de la densité est directement lié à l’abondance des proies.
Les densités de populations de loups sont généralement faibles, de l’ordre de 4 à 5 individus pour 300 km². Les plus fortes densités observées sont de l’ordre d’un loup pour 12 km². Le plafonnement de la densité est directement lié à l’abondance des proies.
Chaque meute possède un territoire exclusif donc lorsque tout l’espace est occupé, il n’y a plus de place pour de nouvelles meutes.
La mortalité des loups peut être due à de nombreux facteurs: la malnutrition, qui entraîne la mort d’environ 50% des louveteaux (avec une très forte variabilité locale et annuelle, de 12 à 80 %), les querelles entre meutes et/ou individus et diverses maladies, certaines transmises par les chiens (maladie de Carré, parvovirose, leptospirose, hépatite de Rubarth, gale sarcoptique, échinococcose...). Par ailleurs, de nombreux cas de mortalité relevés sont d’origine anthropique: chasse, braconnage, piégeage, empoisonnement, accidents.
La dispersion chez les loups est très importante car ils sont susceptibles de migrer sur plusieurs centaines de kilomètres avant de s’établir sur un nouveau territoire.
- Quoi De Neuf n°12 - p.3: Résultat du suivi par GPS du parcours d’un jeune loup italien qui est parti de la région de Parme et est allé jusqu’en France
La dispersion peut être due à: un changement physiologique (rut, compétition pour la reproduction), des agressions (dominance), une pression sociale (seuls les dominants se reproduisent) ou des restrictions alimentaires. Elle est essentiellement corrélée à la densité de loups et à la disponibilité en nourriture.
La période d’élevage des jeunes est défavorable à la dispersion car les meutes sont cantonnées et concentrées sur cette activité.
Un quart à un tiers des individus sont susceptibles de disperser. La majorité sont des jeunes de moins de 2 ans mais des adultes de plus 4 ans migrent également.
La dispersion est plutôt le fait d’individus solitaires que de couples et dure entre une semaine et un an, les mâles prenant plus de temps pour s’installer que les femelles.
- Quoi De Neuf n°11 - p.14: Les résultats des analyses génétiques effectuées sur les échantillons prélevés permettent d’affiner la connaissance sur la dynamique de la population de loups en France
Source au 1 juillet 2012: Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire