Les histoires terrifiantes de loups sont nombreuses. Le loup qui mange les enfants relève de la culture populaire traditionnelle selon certaines organisations et certains philosophe et autres penseurs qui n'ont jamais été confrontés au loup, à la nature ou à la moindre recherche historique. Tout le monde s'en accommode tant que le loup n'y est pas. Mais dès qu'il est là....
A l'heure du "retour du loup" dans divers massifs montagneux français, qu'il s'agisse des Alpes, des Pyrénées, du Massif Central, du Jura, des Vosges et même dans les plaines, des questions se posent. Bien sûr il y a la problématique des prédations sur le bétail parfois dramatiques comme dans les Cantabriques en Espagne. Mais qu'en est-il de cet animal vis-à-vis de l'homme? Les écologistes tentent de rassurer tout le monde en niant des évidences. Les cas d'attaques ou agression sur l'homme existent bien tant en Amérique du nord qu'en Europe centrale. Mais personne n'en parle. Dans les Alpes, les témoignages de bergers, faisant part d'agressions, sont de plus en plus nombreux et inquiétants. Tant qu'il y a peu de loups, il y a peu ou pas d'agressions ou d'attaques. Dès lors où ce prédateur se développe, les risques ne peuvent que se développer progressivement comme c'est le cas depuis 20 ans pour les prédations. Et rien ne peut arrêter cette progression, cette évolution si ce n'est la réduction des effectifs de ce prédateur protégé qui n'est en aucune manière en danger de disparition et d'extinction.
Afin de combler un déficit d'informations en France sur les attaques et agressions de loups, nous essaierons, ici, de reproduire les exemples dont nous aurons connaissance. Mais déjà, nous condamnons la thèse propagandiste écologiste selon laquelle le loup est craintif et inoffensif. La réalité vécue par les gens de terrain que sont les bergers montrent le contraire tout comme d'autres exemples à travers le monde. "Loup, fin du mythe" pourrait bien être en marche en France si tout le monde accepte de parler librement sans subir la pression de certains organismes et associations.
Louis Dollo
Il est surprenant que ce soit toujours des éleveurs de loups en captivité qui prétendent que le loup n'est pas dangereux.
Mais alors, pourquoi sont-ils en cage et pourquoi ne laisse-t-on pas rentrer le public dans la cage comme on le ferait pour des moutons ou des chèvres?
Là, aucune réponse.
A l'occasion d'un spectacle à Eauze dans le Gers, émilie Delpeyrat écrit dans le journal Sud-Ouest du 19 juillet 2009:
"....Des stratégies dont les loups, rameutés sur place par l'organisation parce qu'il faut aussi faire le spectacle", n'ont, pour dire vrai, rien à fouetter.
Un loup n'est pas comme ces agresseurs de Romains, " un loup prend la fuite ", insiste Lucile dont la famille élève des loups en semi-liberté avant de leur faire lever la patte
en public. " Un loup ne viendra jamais vous attaquer directement. Celui-ci ne devient dangereux que s'il voit qu'il ne peut pas prendre la fuite. " Le loup, ami des Gaulois ".
Ne nous y trompons pas.
Lucile n'a affaire qu'à des loups en captivité, nés en captivité et dressés depuis des lunes pour le cirque. Nous ne l'avons pas vu au milieu d'une meute dans la nature. Alors quel
crédit accorder à de tels propos de la part d'un dresseur?
Peu sérieux.
La preuve avec de nombreux autres témoignages. L'amour zoolâtre du loup aveugle quelque peu ses défenseurs qui, par idéologie refuse de voir et dire la vérité.
Louis Dollo, le 19 juillet 2009