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Les attaques, les prédations de loups ne cessent d’augmenter malgré les affirmations contraires des associations écologistes qui nient la réalité. Les mesures de protections sont sans effet. La cohabitation n’est qu’un leurre, un rêve de personnes qui ne la vive pas et qui ne pensent que derrière un écran d’ordinateur. Les chiffres sont là. Il serait temps de prendre des mesures efficaces au lieu de passer son temps en expériences diverses, réflexions et autres palabres inutiles qui ne font que faire passer le temps pour laisser le loup s’installer durablement.

Un rapport technique sur l'évolution de la prédation en Drôme a été établi par l'ADEM avec le soutien financier de la Communauté de communes du Pays Diois et du Syndicat Mixte des Baronnies Provençales.

La qualité des éléments d'étude sont diffficilement contestable cpntrairement à certains rapports de pseudos spécialistes auto-proclamés par des associations environnementalistes. Ce document a été construit à partir des données fournies par les services de l’Etat: la Direction Départementale des Territoires de la Drôme (DDT 26), la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Rhône-Alpes - (DREAL RA) et l’Office National de la Chasse et de la faune Sauvage (ONCFS).

- Le contexte de l'étude

"La Drôme possède un élevage ovin conséquent avec 62 000 brebis en 2011 (source Rhône-Alpes Elevage). L’évolution du troupeau Drômois en montagne est relativement stable alors qu’en plaine, les effectifs chutent. Cette activité économique est une des rares exercées en zone de montagne, elle participe à l’entretien de ces zones pastorales et à la vie des villages ruraux. C’est en partie lié aux différentes mesures agri-environnementales (article 19, CTE, CAD, PHAE, MAET) qui, par leurs mesures financières, ont participé au redéploiement pastoral observé ces vingt dernières années. L’amélioration des équipements pastoraux (clôtures, abreuvement des troupeaux, débroussaillement…) est aussi un élément fort, qui participe à la stabilité de l’activité pastorale en zone de montagne".

"La prédation est réapparue officiellement dans notre département en 1998, et elle s’amplifie avec des conséquences graves pour l’élevage pastoral drômois (des cessations d’ateliers ovins, des éleveurs désemparés, des animaux tués, des modifications de pratiques pastorales) au détriment des espaces pastoraux. L’année dernière a été marquée par une forte augmentation du nombre d’attaques et de victimes où le loup pour cause de mortalité ou blessures n’a pas été écarté. Ont été indemnisées en 2013: 102 attaques pour 3 63 victimes, auxquelles se sont ajoutés 94 ovins disparus (indemnisés).

"L'ensemble de l'espace pastoral drômois est concerné. D’une part les alpages utilisés par des troupeaux collectifs ou individuels, mais aussi les parcours des exploitations composés de landes plus ou moins embroussaillées et des zones boisées. Les éleveurs et bergers mettent en œuvre les moyens de protection (garde rapprochée, chien de protection, clôture sécurisée...) avec plus ou moins de facilités, mais l’impact de la prédation ne cesse d’augmenter".

- Les intentions de l’ADEM

"L’ADEM a travaillé antérieurement au côté du CERPAM et de l’Unité Commune de Programme Pastoralisme Méditerranéen sur un ouvrage présentant les mesures de protection et leurs limites. L’ADEM a plus particulièrement participé aux chapitres «clôtures» et à la présentation de cas de mesures de protection et d’aménagement mis en œuvre face à la prédation.

"Aujourd’hui, l’ADEM reçoit de la part des éleveurs, des structures membres et de l’extérieur, des demandes techniques, des questionnements. C’est pourquoi l’association a pris l’initiative d’analyser techniquement l’évolution de la prédation en Drôme depuis l’arrivée du loup et travaillé sur quatre points techniques principaux:

"Le but de cette analyse technique est d’apporter un soutien et des arguments à l’activité pastorale face aux contraintes liées à prédation. C’est pourquoi il est important d’établir les besoins pour être en mesure de mieux accompagner les éleveurs.

"L’ADEM s’est entourée de partenaires pour cette analyse technique et a rassemblé les données existantes sur le sujet à l’échelle du département de la Drôme. La Direction Départementale des Territoires (DDT) a fourni les données anonymisées concernant les mesures de protection des troupeaux domestiques. La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Rhône-Alpes a partagé la base de données SIG des attaques en Drôme et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) les fichiers relatifs à la présence du loup par commune. Les Groupements Pastoraux et les éleveurs ont également contribué de près ou de loin à ce travail, dont les premiers résultats ont été présentés en Assemblée Générale de l’ADEM en mars 2014.

"Des témoignages ont été pris auprès des éleveurs et bergers pour illustrer, au plus près de la réalité, certaines des problématiques soulevées dans ce document".

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- En conclusion.....

Depuis plusieurs années déjà, la situation est insupportable pour les éleveurs. C’est le pastoralisme drômois qui est remis en question. Le loup cause de plus en plus de victimes chaque année malgré des mesures de protection des troupeaux toujours plus nombreuses.

Un repli pastoral voire l’abandon de surfaces pastorales est observé: la durée de pâturage est écourtée et les surfaces boisées sont délaissées. Cette tendance risque de s’étendre à l’avenir, sans compter les arrêts d’activité difficiles à quantifier.

- Et les associations environnementalistes?

Ce rapport n’y fait référence. Normal. Il s’agit d’un sujet technique concernant l’élevage. Il n’existe aucune raison des associer à des réflexions techniques agricoles. Les sociétés industrielles ne les associent pas dans leurs choix de stratégie et d’investissements. Il serait grand temps que l’agriculture se passe de ces organisations négativistes qui passent leur temps à détruire toutes initiatives.

Ne nous faisons pas d’illusion. Les environnementalistes vont se manifester pour contester les chiffres officiels, nier la réalité et vouloir imposer leur point de vue au nom de «la nature». Nous les verrons prétendre avoir des solutions. LA solution alors qu’il a toujours été impossible de cohabiter depuis 20 ans et même avant, à travers l’histoire.

Nous savons déjà que:

En fait, ces associations ne s’intéressent aucunement à l’environnement, la biodiversité, le développement durable. Ce ne sont que des associations lobbyistes qui entretiennent la haine de l’éleveur et du berger pour imposer un ensauvagement des territoires avec une finalité financière orientée vers le tourisme et le marché mondial du carbone.