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Pastoralies Affiche

L'ASPAP a organisé le vendredi 8 août sur le Plateau de Beille en Ariège - Pyrénées, les "Pastoralies", "la fête de la montagne vivante".

"Parce que la montagne est vivante, mais menacée, vivante ... et bien décidée à le rester", les acteurs de la montagne ariègeoise, bergers, éleveurs, accompagnateurs en montagne, acteurs du tourisme, etc... ont voulu présenter une vitrine de leur pays sous ses diverses facettes sous le thème de "bien produire pour bien nourrir" mais aussi "bien produire pour préserver la biodiversité" et "produire pour entretenir des milieux ouverts et accueillants pour tous" notamment pour les touristes qui, à l'occasion des vacances d'hiver et d'été, font vivre les villages. Une fête conviviale qui a su réunir entre 8 et 10.000 personnes en une journée.

Pastoralies 2009
7 août 2009 à Guzet

- "Non à l'ours", le cri du coeur des éleveurs pyrénéens

"Non à l'ours", "Non à l'ours", l'inscription se répète de loin en loin sur les 16 km de route grimpant au plateau de Beille (Ariège), où des "Pastoralies", fête de l'élevage tournée cette année contre la réintroduction d'ours dans les Pyrénées, ont réuni vendredi des milliers de personnes.

L'intitulé officiel des "Pastoralies", "la fête de la montagne vivante", était moins explicite que cette inscription blanche ou jaune, flambant neuve, supplantant celles dédiées en 2007 aux coureurs du Tour de France. Mais le porte-parole de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP), Philippe Lacube, de tous les combats contre la réintroduction d'ours dans le massif pyrénéen depuis deux ans, annonce la couleur sans détour.

"Les Pastoralies sont la fête de la montagne vivante et bien décidée à le rester, elles sont aussi un acte militant pour expliquer au grand public notre métier de berger que le grand prédateur risque de faire disparaître", déclare-t-il, sous un ciel gris, à 1.800 mètres d'altitude.

A l'occasion de la renaissance des Pastoralies, pour la première fois depuis les années 1993-96 où on ne se préoccupait pas de la menace des ours sur les troupeaux, bergers et éleveurs pyrénéens se sont tous mobilisés et ont attiré au moins autant de touristes, pour un total dépassant sans doute 5.000 personnes.

Après un repas ariégeois, l'ASPAP multiplie les forums (pastoralisme et biodiversité, tourisme...), les balades en montagne et les démonstrations. A côté de nombreux produits du terroir on trouve même des boîtes de pâté d'ours finlandais, "preuve qu'il ne s'agit pas d'une espèce menacée à l'échelle européenne", selon M. Lacube.

Les gens du cru, portant souvent béret et bâton de berger, côtoient les randonneurs urbains qui déambulent parmi les stands de produits du terroir, admirent les évolutions des troupeaux de vaches gasconnes, celles des moutons avec leurs bergers et leurs chiens.

"On vient de Savoie, on est confronté au problème du loup, on connaît les problème des éleveurs", déclarent Martine et Jean-François, un couple d'Aix-les-Bains.

D'autres, moins avertis ou plus naïfs, sont là par sympathie avec le monde des bergers. "On a vu des affiches partout, ce qui nous attire c'est l'arrivée des troupeaux, c'est la fête de la montagne, on était pas au courant de leur problématique", déclare un facteur breton, Eric, habitant la campagne rennaise. Quant à l'ours, "il y a du pour et du contre" déclare sa femme Isabelle.

A la tribune, Gérard Dubuc, maire (SE) du village ariégois de Saint-Lary, est au contraire catégorique. "Ca s'est un peu calmé, mais l'année dernière nous avons eu 24 brebis tuées officiellement, - vous pouvez voir des photos -, 9 attaques dont une en présence du berger, le respect de la biodiversité c'est de laisser vivre l'homo sapiens", lance-t-il, secoué par l'émotion.

"Si on va au bout du processus avec de 100 à 200 ours, ce peut être le dernier coup qui tuera le pastoralisme", renchérit M. Lacube.

"L'Ariège sera toujours au côté des éleveurs pour que la montagne vive", déclare le président du conseil général, Augustin Bonrepaux (PS). "Il est inacceptable qu'on délocalise des ours slovènes, qu'on force les bergers à travailler plus pour gagner moins, à se relever la nuit pour écarter le prédateur", selon lui.

La guerre entre pro et anti-ours n'a cessé depuis la réintroduction dans les Pyrénées, entre avril et août 2006, de cinq ours slovènes (dont deux femelles, Palouma et Franska, tuées accidentellement depuis) pour reconstituer une population désormais évaluée entre 8 et 20 individus.

Source: La Dépêche du Midi du 8 août 2008

- Ariège: rassemblement de milliers d'éleveurs et touristes pour dire non à l'ours

Plusieurs milliers de personnes, éleveurs pyrénéens et touristes, se sont réunis vendredi au plateau de Beille (Ariège) à l'occasion d'une fête de l'élevage, "Pastoralies", résolument tournée contre la réintroduction d'ours dans les Pyrénées.

3.000 personnes au moins, selon la gendarmerie, étaient déjà arrivées à la mi-journée sur le plateau, tandis que le porte-parole de l'ASPAP (Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées) Philippe Lacube, assurait tabler sur 8 à 10.000 participants.

"Les Pastoralies sont la fête de la montagne vivante et bien décidée à le rester, elles sont aussi un acte militant pour expliquer au grand public notre métier de berger que le grand prédateur risque de faire disparaître", a déclaré à la presse M. Lacube, de tous les combats contre l'ours depuis plus de deux ans.

La guerre entre pro et anti-ours n'a cessé depuis la réintroduction par le gouvernement de cinq ours slovènes dans le massif pyrénéen entre avril et août 2006, pour reconstituer une population désormais évaluée entre 8 et 20 individus.

"Si on va au bout du processus avec de 100 à 200 ours, ce peut être le dernier coup qui tuera le pastoralisme", a ajouté M. Lacube.

"L'Ariège sera toujours au côté des éleveurs pour que la montagne vive", a déclaré le président du conseil général Augustin Bonrepaux (PS). "Il est inacceptable qu'on délocalise des ours slovènes, qu'on force les bergers à travailler plus pour gagner moins, à se relever la nuit pour écarter le prédateur" a-t-il ajouté.

Au cours de cette journée, d'abord nuageuse avant que le ciel ne se dégage, les Pastoralies ont accueilli à 1.800 mètres d'altitude des troupeaux de moutons et plus de 300 vaches gasconnes actuellement à l'estive. Après un repas ariégeois, l'ASPAP devait multiplier les forums (pastoralisme et biodiversité, tourisme...) les balades en montagne et les démonstrations de bergers à destination des touristes, qui représentaient "la moitié des participants", selon M. Lacube

A côté de nombreux produits du terroir, on trouvait même des boîtes de pâté d'ours finlandais, "preuve qu'il ne s'agit pas d'une espèce menacée à l'échelle européenne", selon M. Lacube.

Source: Romandie / AFP du 8 août 2008 - 15h09

- Plusieurs milliers de personnes réunies pour dire non à l'ours

La guerre entre pro et anti-ours n'a cessé depuis la réintroduction par le gouvernement de cinq ours slovènes dans le massif pyrénéen entre avril et août 2006, pour reconstituer une population désormais évaluée entre 8 et 20 individus.

Au moins 3.000 personnes [Ndr: chiffre en fin de matinée], selon la gendarmerie, se sont réunies vendredi 8 août 2008 sur le plateau de Beille dans l'Ariège à l'occasion d'une fête de l'élevage, "Pastoralies". La manifestation a surtout été l'occasion de montrer leur colère contre la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées. Eleveurs et touristes sont arrivés à la mi-journée. Le porte-parole de l'ASPAP (Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées) Philippe Lacube, a assuré que l'événement allait accueillir 8 à 10.000 participants. "Les Pastoralies sont la fête de la montagne vivante et bien décidée à le rester, elles sont aussi un acte militant pour expliquer au grand public notre métier de berger que le grand prédateur risque de faire disparaître", a déclaré à la presse Philippe Lacube, qui a participé à tous les combats contre l'ours depuis plus de deux ans.

Troupeaux de moutons et 300 vaches gasconnes
Au cours de cette journée, d'abord nuageuse avant que le ciel ne se dégage, les Pastoralies ont accueilli à 1.800 mètres d'altitude des troupeaux de moutons et plus de 300 vaches gasconnes actuellement à l'estive. Après un repas ariégeois, l'ASPAP devait multiplier les forums (pastoralisme et biodiversité, tourisme...) les balades en montagne et les démonstrations de bergers à destination des touristes, qui représentaient "la moitié des participants", selon Philippe Lacube
A côté de nombreux produits du terroir, on trouvait même des boîtes de pâté d'ours finlandais, "preuve qu'il ne s'agit pas d'une espèce menacée à l'échelle européenne", selon Philippe Lacube.

Cinq ours slovènes
La guerre entre pro et anti-ours n'a cessé depuis la réintroduction par le gouvernement de cinq ours slovènes dans le massif pyrénéen entre avril et août 2006, pour reconstituer une population désormais évaluée entre 8 et 20 individus. "Si on va au bout du processus avec de 100 à 200 ours, ce peut être le dernier coup qui tuera le pastoralisme", a ajouté Philippe Lacube.
"L'Ariège sera toujours au côté des éleveurs pour que la montagne vive", a déclaré le président du conseil général Augustin Bonrepaux (PS). "Il est inacceptable qu'on délocalise des ours slovènes, qu'on force les bergers à travailler plus pour gagner moins, à se relever la nuit pour écarter le prédateur", a-t-il ajouté.

Source: Le Nouvel Observateur du 8 août 2008