Le contexte pyrénéen antérieur à novembre 2004 était déjà très tendu. Puis, le 1er novembre 2004, l’ourse Cannelle est tuée par un chasseur en légitime défense en vallée d’Aspe. Suite à des amalgames et manipulations sans précédents par les associations écologistes et l’administration avec à leur tête Gilbert Simon, il est décidé l’introduction de 15 ours, ramenée à 5, dans les Pyrénées centrales alors que la population du Béarn vient de disparaître totalement, conséquence d’une gestion écologique calamiteuse de la part des différents ministères qui se succèdent et non du fait de l’ IPHB.
Pour cacher leurs incohérences et incompétences, les mouvements écologistes appuyés par quelques «chercheurs» sans scrupule (Mermet, Benhamou, etc…) qui se plaisent à écrire des bouquins le plus souvent mensongers, s’acharnent sur l’ IPHB. L’administration, du Ministère de l’Ecologie à la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques, ne fait pas mieux. Le plus fort de cette pression s’est exprimé sous le Préfet Cabanne qui y prenait part en couple, ce qui ne manque pas d’originalité.
Dans ce contexte tendu, d’une haine sans précédent à l’égard des éleveurs, bergers et chasseurs des Pyrénées, le belge Baudouin de Menten, webmaster de la Buvette des Alpages, crée, le 5 octobre 2005, un blog sous l’adresse IPHB.org (site fermé) en parodie à l’Institut patrimoniale dont le nom de domaine est iphb.fr. Curieuse parodie avec un sous-titre «Institution Pas très morale du Haut-Béarn» et un détournement de logo.
La haine et la violence des propos tenus dans ce blog sont impressionnants tant à l’égard du Président Jean Lassalle que du Directeur Didier Hervé et de l’ensemble de la communauté pastorale du haut-Béarn, faisant fi des décisions démocratiques prises par les élus de cette collectivités territoriales. Une délibération du 10 juillet 2006, prise par le conseil syndical de l’IPHB, décide de déposer une plainte contre X dont nous livrons le contenu intégral. La plainte est déposée le 2 octobre 2006 à la Gendarmerie d’Oloron-Sainte-Marie attestée par une lettre du Tribunal du même jour.
Après avoir lancé des sarcasmes plus que douteux le 20 juin 2006 dans une article titré "Parlez-vous ipéhachebé?", quelques jours après le dépôt de plainte, le 26 octobre 2006, dans un article intitulé "IPHB.fr annonce qu'il va attaquer IPHB.org en justice", il écrit: "Jean Lassalle annonce que l'IPHB va faire un procès au site satirique belge IPHB.org, qu'il a besoin du pognon des français pour continuer de faire vivre son Institution et qu'il serre les points quand il pense à Nelly Olin". Provocation? Il pense sans doute que tout le monde est comme plusieurs associations environnementalistes à engager des procédures judiciaires pour engranger des "dommages et intérêts". Il ignorait que la plainte était déjà déposée....
A cette époque, la totalité du site a été imprimée et remis à la gendarmerie qui a parfaitement fait son enquête pour identifier le propriétaire du blog. Opération facile en interrogeant Whois comme nous l’avons fait.
Curieusement, fin 2011, Baudouin de Menten a effacé la totalité du blog ainsi que de nombreuses pages de la buvette des Alpages… disons les plus «hard». Sans doute l'effet du procès du Klan du loup... D'autres sites et forums ont été sérieusement remaniés à la même époque.
Tout aussi curieusement, le parquet de Pau n’a pas trouvé le temps, en 6 ans, de poursuivre cette affaire qui, tout aussi curieusement, serait tombé en plein jugement du chasseur qui a tué Cannelle où, là aussi, s’est développé à son égard une haine impressionnante.
Actuellement, le dossier n’est pas clos. Mais il n’est pas ouvert. Disons que le Tribunal n’a pas trouvé le temps… Plus de 6 ans après les faits…
Dans le même temps, difficile de dire que Baudouin de Menten est un délinquant informatique puisqu’il n’a pas été jugé. Pire, il n'est même pas cité. Présomption d’innocence?... Le lecteur appréciera en attendant que le tribunal se réveille. Dans tous les cas, les faits sont bien établis, ils étaient publics et des copies existent. Le propriétaire du nom de domaine concerné est clairement identifié. Il ne s'est même jamais caché tellement il se sentait sûr de lui. A chacun de se faire une opinion. Mais lorsque nous voyons Baudouin de Menten se répandre dans des réunions de travail de la commission européenne au nom de l’ADET en parlant pour les pyrénéens, nous sommes en droit de nous interroger.
Louis Dollo, le 4 février 2013
Au début des années 1990, les vallées pyrénéennes subissent un fort déclin avec un exode massif de leur population. Les élus cherchent tous les moyens pour enrayer ce processus de destruction humanitaire.
1994, l’IPHB, Institution Patrimoniale du Haut Béarn, est créée pour "la mise en œuvre de la charte de Développement Durable des Vallées Béarnaises et de la Protection de l’Ours signée entre les habitants des vallées (élus, bergers, chasseurs...) et l’Etat". Il s’agissait bien d’ours autochtones des Pyrénées situés dans le Béarn et non ailleurs. Là ou restait encore une population reliquaire d’ours. Dans le même temps, les réserves Lalonde volent en éclat.
Printemps 1996 et 1997, les lâchers d’ours à Melles, en Haute-Garonne, pratiquement à la frontière avec le Val d’Aran en Espagne, ne se passent pas tout à fait comme prévu. Opération assurée par une association écologiste, l’ADET (Association de développement Economique et Touristique) dans un espace où il n’existe plus d’ours depuis longtemps et assez éloignée du Béarn. Pour faire avaler la pilule par tous, il est expliqué qu’on ne toucherait pas à la chasse (les chasseurs étaient partenaires de l’opération) et qu’on développerait le tourisme, ce qui n’a jamais été fait.
Une première ourse, Melba, est tuée par un chasseur en légitime défense. Déferlement écologiste contre le chasseur qui ne sera jamais jugé vu le caractère évident de son autodéfense. Les écologistes lui mèneront une vie infernale. D’où les premières interrogations. En 2000, Pyros, le mâle introduit à Melles fait des dégradations sans précédent en Pays Toy. Papillon, vieil ours béarnais, déstabilisé par Pyros, vient se réfugier en Pays Toy pour y faire des dégradations et y mourir un an plus tard d’une surdose d’anesthésiant. C’est aussi en 2000 que sont créées les associations hostiles aux introductions d’ours.